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    Drivers of Change or Cut-Throat Competitors? Challenging Cultures of Innovation of Chinese and Nigerian Migrant Entrepreneurs in West Africa

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    L'afflux remarquable des entrepreneurs migrants chinois dans différents pays d'Afrique occidentale au cours des dernières années a été heurtée à une résistance de plus en plus farouche par des entrepreneurs locaux établis. Que le premiers ont un avantage concurrentiel sur ce dernier en raison de traits socio-culturels distinctifs, ou si l'efficacité supposée chinoise est juste une caractéristique de toutes les diasporas mercantiles, est ouvert à la question. Cette étude exploratoire des migrants entrepreneuriales chinois et nigérians au Ghana et au Bénin tente de répondre à cette question. Apparemment, les forces culturels des agents du changement migrants ne sont pas limités à des systèmes de valeurs héritées ou religions, comme une éthique protestante ou le confucianisme, mais ils sont adaptés en permanence et ont inventé de nouveau par des réseaux transnationaux de la migration dans un monde globalisé. Il n'y a aucune preuve d'une prétendue supériorité de la culture d’innovation chinois par rapport aux cultures d’innovation africains des migrants entrepreneuriales. Plutôt, il existe une capacité accrue d'innovation d'une diaspora mercantile en général vis à vis des entrepreneurs locaux, indépendamment de l'origine de la culture nationale dans lequel il est intégré. En outre, la rivalité des entrepreneurs migrants chinois et nigérians dans les marchés africains ne conduit pas nécessairement à la concurrence coupe-gorge souvent suspectée sous l'impact de la mondialisation. Souvent, les deux groupes agissent plutôt complémentaires. Cela contribue, sous certaines conditions, même à la réduction de la pauvreté dans le pays d'accueil

    Les immigrés nigérians à Douala : problèmes et stratégies d'insertion sociale des étrangers en milieu urbain

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    No Abstract Available Africa Development/Afrique et développement Vol.XXVIII, Nos 3&4, 2003: 142-16

    La haine

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    Selon les lexicographes, la haine n’est ni tout à fait un sentiment ni tout à fait une émotion, mais plutôt une passion funeste. Pour se nourrir et prospérer, elle a de plus souvent besoin de temps. Balzac écrivait que les meilleures haines, ce sont les haines entre soi, dans la famille. Toutefois, comme l’écrivait Tocqueville, elle peut aussi surgir sur la scène publique. Elle peut être plurielle, systématisée, et donner naissance à des « doctrines ». Depuis les années 1960, la haine est évoquée dans les travaux historiques sans avoir fait l’objet de recherches spécifiques. Lucien Febvre avait souligné qu’il faudrait entreprendre une histoire de la haine. De son côté, la sociologie ne l’a guère abordée et les autres sciences humaines l’ont souvent délaissée. Toutefois, la visée du présent ouvrage n’est pas d’en donner un système explicatif, ni de la réduire à des aspects psychologiques, ni d’en livrer une histoire globale. Il propose un certain nombre d’études, afin de resituer les mouvements haineux dans un ensemble de contextes inscrit d’abord dans la durée. Le premier volet restitue des « moments haineux », de l’Antiquité à nos jours et en propose un certain éclairage. La deuxième partie explore des lieux et des régions d’expression, de production, de relégation ou de régulation de sentiments haineux. à travers le choix de terrains et d’objets contrastés, il est possible de voir que la haine n’est pas seulement une passion extérieure au fonctionnement normal des sociétés ou des groupes sociaux, mais qu’elle fait l’objet d’une véritable prise en charge sociale et collective. Les contributions rassemblées sous le titre « Supports » montrent que la haine vit, se transforme et meurt parfois. Elle peut être colportée par la mémoire familiale, les discussions entre soi, le bouche-à-oreille. Elle peut être aussi l’objet de controverses juridiques, s’exprimer dans un serment ou une revue prestigieuse, envahir les images au point de saturer parfois l’imaginaire graphique. Enfin, la dernière partie se soucie d’analyser la haine du point de vue des personnes ou des personnages, des groupes sur lesquels elle se porte et se focalise

    Drivers of Change or Cut-Throat Competitors? Challenging Cultures of Innovation of Chinese and Nigerian Migrant Entrepreneurs in West Africa

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