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    Manifestations buccales des toxidermies : aspects épidémiologiques, étiologiques, cliniques et thérapeutiques du spectre Stevens-Johnson / Lyell

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    Le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell (SL), ou nécro-épidermolyse toxique, représentent des réactions cutanées d’hypersensibilité rares, habituellement d’origine médicamenteuse, potentiellement mortelles. L’objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, étiologiques, cliniques et thérapeutiques du spectre SSJ-SL au Sénégal. Les dossiers de patients atteints de SSJ, de SL et du syndrome de chevauchement (SC), hospitalisés dans le Service de Dermatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar, entre janvier 2001 et décembre 2006, ont été étudiés. Les dossiers de 72 patients (32 hommes et 40 femmes), âgés de 6 à 78 ans, ont été colligés. L’étiologie était médicamenteuse dans 68,1 % des cas; les antibiotiques représentaient 34,3 % des médicaments incriminés. Dans 89,5 % des cas, les premières manifestations étaient apparues entre 1 et 15 jours après la prise médicamenteuse et, dans 62 % des cas, les manifestations buccales étaient prédominantes. Au total, les lésions buccales sont observées dans 93,1 % des cas; il s’agit le plus souvent d’ulcérations touchant surtout la demi-muqueuse labiale (respectivement dans 97 % et 61,2 % de ces cas). Les atteintes buccales au cours du spectre SSJ-SL étaient fréquentes et sévères. Leur caractère souvent inaugural devrait permettre un diagnostic précoce de la maladie

    Cellulites périmaxillaires : aspects étiologiques et considérations anatomo-cliniques

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    L’objectif de cette étude rétrospective était de décrire les différentes étiologies observées dans une série de cellulites périmaxillaires et d’analyser la relation entre la dent causale et l’aspect clinique, mais également de comparer les résultats obtenus avec ceux retrouvés dans la littérature. Les dossiers de patients atteints de cellulites périmaxillaires et traités dans le service de Stomatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar sur une période de 47 mois ont été revus : 349 cas de cellulites périmaxillaires ont été colligés. Les infections étaient odontogènes dans la plupart des cas (92,7 %). La carie était la principale cause dentaire (79,9%). Les molaires mandibulaires ont été responsables de 74,3 % des cellulites. Au maxillaire, les 1ères et les 2èmes molaires de 34 % des cellulites géniennes postérieures hautes. A la mandibule, les 1ères et les 3èmes molaires respectivement à l’origine de 41,2 % des cellulites géniennes basses et de 44,8 % des cellulites sous-mylohyoïdiennes. Les cellulites diffuses étaient d’origine molaire mandibulaire. Les cellulites ayant pour origine la 1ère ou la 2ème molaire mandibulaire avaient 2,5 fois plus de chance d’être vestibulaires que celles ayant pour origine la 3ème molaire (P =  0,008; OR  =  2,5). Les dents causales des cellulites sous-mylohyoïdiennes étaient les 2èmes et les 3èmes molaires mandibulaires. Ces résultats concordent avec les données de la littérature. Cependant, chaque forme topographique doit être en nombre statistiquement significatif pour étudier au mieux les relations avec les dents causales
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