25 research outputs found

    The sensitivity to the ordinary landscape of inhabitants in outlying spaces of Bordeaux (South of Medoc and lower valley of l'Isle)

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    Cette thèse s'intéresse au rôle du paysage ordinaire dans les manières d'habiter et, plus particulièrement, à la sensibilité des habitants au paysage de leurs lieux de vie dans les espaces périphériques de l'agglomération bordelaise. La spécificité de cette approche réside dans l'intérêt porté au rapport singulier, à la fois social et sensible, de l'être-habitant à son espace de vie à travers ses expériences paysagères banales qui participent de la construction de son territoire quotidien. L'analyse est menée à partir de discours d'habitants, recueillis grâce à une démarche d'enquête et pouvant s'appuyer sur un support photographique directement produit par les personnes interrogées. Pour comprendre cette sensibilité paysagère habitante, il est tout d'abord nécessaire de considérer la manière dont se tisse, dans la quotidienneté, une véritable relation paysagère entre l'être-habitant et ses lieux de vie. Relevant davantage d'une manière de vivre que d'un acte d'intellectualisation, ce vécu paysager semble plus machinal que proprement réfléchi. Est alors envisagée la manière dont il peut émerger à la conscience du sujet en tant que réalité vécue. La modification brutale, de type événementiel, de la physionomie des lieux de vie est susceptible d'initier un tel procès de conscientisation par le (re-)éveil d'affections paysagères demeurées en puissance. Ainsi, certaines dynamiques de changements affectant l'espace géographique auraient cette capacité. Ce peuvent être la réalisation de l'autoroute A89 dans la basse vallée de l'Isle, la tempête de 1999 qui a détruit le massif forestier en Médoc et la dynamique d'urbanisation qui caractérise ces deux espaces.Abstract : The aim of this doctoral thesis is to discuss the role – in the dwelling practices – of the ordinary landscape and more particularly the inhabitants' sensitivity to the landscape of their living places in outlying spaces of Bordeaux. The specificity of this approach meets of our intention of giving prominence to the singular link of the inhabitant, both social et sentient being, to his living space through his own daily landscape experience. In order to attain their sensitivity, inhabitants have been interviewed. Some of them have also taken photographies of « their » landscape, which have been used as a medium to facilitate their speech. As from these discurses, it is question of considering how this singular inhabitants' link to their living space is generated. However it seems to be a « manner of living » more than a really thought act. So, if this landscape relationship is not conscious, what can do it emerge to the consciousness ? It seems to be revealed to the individual especially when happen strong modifications which can change a lot the living environment. Thus, compromising the conscious or unconscious relationships woven between inhabitants and their living space, these changes come and shake up the daily landscape of the inhabitants while making it emerge as a living reality. It can be the building of a motorway (M89 in lower valley of l'Isle), a tempest (the one which happens in 1999 and which has ruined the forest in south of Medoc) and the less « original » movement of the urbanization in these outlying spaces of Bordeaux

    L'expérience ordinaire et quotidienne d'un paysage exceptionnel. Habiter un « paysage culturel » inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité (Saint- Émilion)

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    La course actuelle à la patrimonialisation, surtout lorsqu'elle investit des territoires habités, interroge nécessairement sur ses conséquences en terme de transformation de la vie quotidienne et en terme de redéfinition des cadres mentaux et de l'expérience des lieux qu'elle suppose. Ces questions, nous nous les sommes posés dans le cadre d'un programme de recherche, intitulé « Paysages d'exception, paysages au quotidien », conduit sur trois sites viticoles européens inscrits au Patrimoine Mondial de l'Humanité au titre des « paysages culturels » (Saint-Émilion en France, Tokaj en Hongrie, Cinque Terre en Italie). Cette recherche visait à interroger la manière dont se résolvent la confrontation du remarquable et de l'ordinaire, la préservation d'un patrimoine exceptionnel et la nécessaire adaptation des territoires et des populations habitantes au (re-)déploiement des activités quotidiennes. Une des spécificités de ce programme était de s'intéresser plus particulièrement aux habitants dits ordinaires et à la manière dont ils s'approprient et vivent au quotidien la désignation du paysage constitutif de leur cadre de vie en tant que patrimoine mondial. L'objet de cette contribution est précisément de témoigner, sur la base des résultats du travail de recherche conduit sur la juridiction de Saint-Émilion, de la manière dont cette reconnaissance patrimoniale universelle est à l'origine d'une transformation du rapport des habitants à leur paysage quotidien et de signifier la façon dont cela se traduit en terme de redéfinition des pratiques et représentations paysagères habitantes

    La sensibilité au paysage ordinaire des habitants de la grande périphérie bordelaise (communes du Médoc et de la basse vallée de l'Isle)

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    Abstract : The aim of this doctoral thesis is to discuss the role – in the dwelling practices – of the ordinary landscape and more particularly the inhabitants' sensitivity to the landscape of their living places in outlying spaces of Bordeaux. The specificity of this approach meets of our intention of giving prominence to the singular link of the inhabitant, both social et sentient being, to his living space through his own daily landscape experience. In order to attain their sensitivity, inhabitants have been interviewed. Some of them have also taken photographies of « their » landscape, which have been used as a medium to facilitate their speech. As from these discurses, it is question of considering how this singular inhabitants' link to their living space is generated. However it seems to be a « manner of living » more than a really thought act. So, if this landscape relationship is not conscious, what can do it emerge to the consciousness ? It seems to be revealed to the individual especially when happen strong modifications which can change a lot the living environment. Thus, compromising the conscious or unconscious relationships woven between inhabitants and their living space, these changes come and shake up the daily landscape of the inhabitants while making it emerge as a living reality. It can be the building of a motorway (M89 in lower valley of l'Isle), a tempest (the one which happens in 1999 and which has ruined the forest in south of Medoc) and the less « original » movement of the urbanization in these outlying spaces of Bordeaux.Cette thèse s'intéresse au rôle du paysage ordinaire dans les manières d'habiter et, plus particulièrement, à la sensibilité des habitants au paysage de leurs lieux de vie dans les espaces périphériques de l'agglomération bordelaise. La spécificité de cette approche réside dans l'intérêt porté au rapport singulier, à la fois social et sensible, de l'être-habitant à son espace de vie à travers ses expériences paysagères banales qui participent de la construction de son territoire quotidien. L'analyse est menée à partir de discours d'habitants, recueillis grâce à une démarche d'enquête et pouvant s'appuyer sur un support photographique directement produit par les personnes interrogées. Pour comprendre cette sensibilité paysagère habitante, il est tout d'abord nécessaire de considérer la manière dont se tisse, dans la quotidienneté, une véritable relation paysagère entre l'être-habitant et ses lieux de vie. Relevant davantage d'une manière de vivre que d'un acte d'intellectualisation, ce vécu paysager semble plus machinal que proprement réfléchi. Est alors envisagée la manière dont il peut émerger à la conscience du sujet en tant que réalité vécue. La modification brutale, de type événementiel, de la physionomie des lieux de vie est susceptible d'initier un tel procès de conscientisation par le (re-)éveil d'affections paysagères demeurées en puissance. Ainsi, certaines dynamiques de changements affectant l'espace géographique auraient cette capacité. Ce peuvent être la réalisation de l'autoroute A89 dans la basse vallée de l'Isle, la tempête de 1999 qui a détruit le massif forestier en Médoc et la dynamique d'urbanisation qui caractérise ces deux espaces

    L'expérience ordinaire et quotidienne d'un paysage exceptionnel. Habiter un « paysage culturel » inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité (Saint- Émilion)

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    La course actuelle à la patrimonialisation, surtout lorsqu'elle investit des territoires habités, interroge nécessairement sur ses conséquences en terme de transformation de la vie quotidienne et en terme de redéfinition des cadres mentaux et de l'expérience des lieux qu'elle suppose. Ces questions, nous nous les sommes posés dans le cadre d'un programme de recherche, intitulé « Paysages d'exception, paysages au quotidien », conduit sur trois sites viticoles européens inscrits au Patrimoine Mondial de l'Humanité au titre des « paysages culturels » (Saint-Émilion en France, Tokaj en Hongrie, Cinque Terre en Italie). Cette recherche visait à interroger la manière dont se résolvent la confrontation du remarquable et de l'ordinaire, la préservation d'un patrimoine exceptionnel et la nécessaire adaptation des territoires et des populations habitantes au (re-)déploiement des activités quotidiennes. Une des spécificités de ce programme était de s'intéresser plus particulièrement aux habitants dits ordinaires et à la manière dont ils s'approprient et vivent au quotidien la désignation du paysage constitutif de leur cadre de vie en tant que patrimoine mondial. L'objet de cette contribution est précisément de témoigner, sur la base des résultats du travail de recherche conduit sur la juridiction de Saint-Émilion, de la manière dont cette reconnaissance patrimoniale universelle est à l'origine d'une transformation du rapport des habitants à leur paysage quotidien et de signifier la façon dont cela se traduit en terme de redéfinition des pratiques et représentations paysagères habitantes

    The sensitivity to the ordinary landscape of inhabitants in outlying spaces of Bordeaux (South of Medoc and lower valley of l'Isle)

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    Cette thèse s'intéresse au rôle du paysage ordinaire dans les manières d'habiter et, plus particulièrement, à la sensibilité des habitants au paysage de leurs lieux de vie dans les espaces périphériques de l'agglomération bordelaise. La spécificité de cette approche réside dans l'intérêt porté au rapport singulier, à la fois social et sensible, de l'être-habitant à son espace de vie à travers ses expériences paysagères banales qui participent de la construction de son territoire quotidien. L'analyse est menée à partir de discours d'habitants, recueillis grâce à une démarche d'enquête et pouvant s'appuyer sur un support photographique directement produit par les personnes interrogées. Pour comprendre cette sensibilité paysagère habitante, il est tout d'abord nécessaire de considérer la manière dont se tisse, dans la quotidienneté, une véritable relation paysagère entre l'être-habitant et ses lieux de vie. Relevant davantage d'une manière de vivre que d'un acte d'intellectualisation, ce vécu paysager semble plus machinal que proprement réfléchi. Est alors envisagée la manière dont il peut émerger à la conscience du sujet en tant que réalité vécue. La modification brutale, de type événementiel, de la physionomie des lieux de vie est susceptible d'initier un tel procès de conscientisation par le (re-)éveil d'affections paysagères demeurées en puissance. Ainsi, certaines dynamiques de changements affectant l'espace géographique auraient cette capacité. Ce peuvent être la réalisation de l'autoroute A89 dans la basse vallée de l'Isle, la tempête de 1999 qui a détruit le massif forestier en Médoc et la dynamique d'urbanisation qui caractérise ces deux espaces.Abstract : The aim of this doctoral thesis is to discuss the role – in the dwelling practices – of the ordinary landscape and more particularly the inhabitants' sensitivity to the landscape of their living places in outlying spaces of Bordeaux. The specificity of this approach meets of our intention of giving prominence to the singular link of the inhabitant, both social et sentient being, to his living space through his own daily landscape experience. In order to attain their sensitivity, inhabitants have been interviewed. Some of them have also taken photographies of « their » landscape, which have been used as a medium to facilitate their speech. As from these discurses, it is question of considering how this singular inhabitants' link to their living space is generated. However it seems to be a « manner of living » more than a really thought act. So, if this landscape relationship is not conscious, what can do it emerge to the consciousness ? It seems to be revealed to the individual especially when happen strong modifications which can change a lot the living environment. Thus, compromising the conscious or unconscious relationships woven between inhabitants and their living space, these changes come and shake up the daily landscape of the inhabitants while making it emerge as a living reality. It can be the building of a motorway (M89 in lower valley of l'Isle), a tempest (the one which happens in 1999 and which has ruined the forest in south of Medoc) and the less « original » movement of the urbanization in these outlying spaces of Bordeaux

    Et si le paysage Ă©tait au service de l'Ă©leveur ?

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