27 research outputs found
Invited commentary in response to: Risk of overestimating treatment effects and generalisability of computer-based tailored dietary counselling
International audienceWe appreciate the comments received from Okami et al. (1) on our recently-published article, which reports the results of a study to determine whether, and to what extent, a guided, stepwise and tailored dietary counselling programme could better improve the nutrient adequacy of the diet compared to an approach based solely on generic guidelines (2). Our study was conducted in pregnant, French women
Un « équilibre pour deux » durant la grossesse : entre prise de conscience nutritionnelle et cacophonie informationnelle
International audienceIntroduction et but de l'étude La dépression est un problème majeur de santé publique car une des premières causes d'incapacité à l'échelle mondiale. Il a été suggéré que de meilleures habitudes nutritionnelles étaient corrélées à un moindre risque de présenter des symptômes dépressifs récurrents (SDR), cepen-dant, il y a peu de résultats concrets concernant l'effet de nutriments spécifiques. Nous avons donc étudié les effets protecteurs potentiels de la vitamine D, qui a de multiples fonctions dans l'organisme, et notamment dans le système nerveux central, vis-à -vis des SDR ; ainsi que la modulation éventuelle de cette relation par la qualité globale de l'alimentation. Matériel et méthodes Cette relation a été investiguée au sein de la cohorte Supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants (SU.VI.MAX) chez les participants d'une étude cas-témoins sur la vitamine D et divers cancers. Parmi eux, nous avons sélectionné ceux ayant les données sur la Center for Epidemio-logic Studies-Depression Scale (CES-D) à l'entrée et à la fin de SU.VI.MAX (2007–2009) (n = 1196). Les SDR ont été définis par une CES-D ≥ 16 à l'entrée et à la fin de l'étude, et la 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D) plasmatique a été titrée à l'aide d'un dosage immunologique électroluminescent Roche Cobas ©. Les odds ratios (ORs) et leurs intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été estimés pour les différents quartiles de statut en vitamine D et les SDR, ou en utilisant les seuils de 10 ng/mL, 20 ng/mL, et 30 ng/mL de 25(OH)D plasmatique, au moyen de modèles de régression logistique. Nous avons ensuite stratifié les résultats obtenus par le modified Programme national nutrition santé-Guideline Score (mPNNS-GS), indice de qualité nutritionnelle, pris en quartiles. Résultats et analyse statistique Après ajustement sur les différents facteurs de confusion potentiels, un statut en vitamine D plus élevé était associé à un moindre taux de SDR, en utilisant les quartiles du statut en 25(OH)D : OR Q4 vs Q1 = 0,54 (IC à 95 % = 0,31, 0,92 ; P de tendance = 0,02). Bien qu'une tendance linéaire ait été observée (OR augmentation de 1ng/mL de 25(OH)D = 0,98 ; IC à 95 % = 0,96, 1,00 ; p = 0,05), l'analyse selon les seuils de 25(OH)D en variables binaires n'a montré un OR significativement < 1 que pour le seuil de 10 ng/mL : OR ≥10ng/m
Adequate micronutrients intakes in pregnancy requires major changes in the quality of the diet
International audienceIntroduction: Maternal nutrition is critical to the health of bothmother and offspring. Intakes of micronutrients such as iodine, calcium,iron, folate and vitamin D play an important role in preventingadverse pregnancy and birth outcomes, however there is a paucity ofdata on the nutritional adequacy of diets during pregnancy.Objectives: Our objective was to identify to what extent pregnancyreduces the nutritional adequacy of the expecting mother’s dietand if this nutritional gap can be resolved by simple quantitative orqualitative changes in the diet.Method / Design: Using a comprehensive probabilistic approach,the PANDiet scoring system, we evaluated the observed nutritionaladequacy of diets of French and American women of childbearingage (n=344 and n=563) participating in ENNS and NHANES and wesimulated the changes in adequacy in all nutrients and the final overallPANDiet scores of women of childbearing age who would remain ontheir diet during pregnancy. Then, by either increasing the quantityof consumed foods or using snacks recommended during pregnancy,we simulated the effect of a 150-kcal increase in the energy intake ofFrench women of childbearing age.Results: Simulation of pregnancy in women of childbearing agelowered the probabilities of adequacy for the intake of some nutrients(8 out of 34 in France including folate, vitamin D and iodine, and 9out of 30 in the US including folate), resulting in a decrease in theoverall PANDiet score, which was similar in both countries. Simulated150-kcal increases in energy intake, with an increase in the quantity offood consumed or using recommended snacks only partially correctedthis decrease. Indeed, those snacks failed to address the decrease inadequacy related to some of critical micronutrients during pregnancy.Conclusions: Pregnancy induces an important nutritional gap,which is not efficiently addressed with simple generic dietary advice
Associations entre la consommation de groupes contributeurs à l’apport protéique et l’adéquation nutritionnelle des régimes dans deux populations aux profils alimentaires différents
International audienceIntroduction et but de l’étudeDe nombreuses associations entre la consommation de certains groupes alimentaires et les apports en certains nutriments (par ex. consommation de fruits et apports en vitamine C ou de viande et apports en vitamine B12) ont été rapportées. Cependant, ces données sont parcellaires et ne rendent pas compte des liens entre la consommation de certains groupes alimentaires et l’adéquation nutritionnelle. L’objectif de cette étude était d’étudier dans les populations française et allemande les relations entre l’adéquation nutritionnelle considérée de façon globale et la consommation des grands groupes alimentaires contributeurs à l’apport protéique.Matériel et méthodesL’adéquation nutritionnelle des régimes a été évaluée à l’aide de l’indice PANDiet, préalablement validé pour les deux populations. Les versions française et allemande du PANDiet considèrent respectivement 34 et 31 probabilités d’adéquation (PA) en 31 et 28 nutriments. En utilisant les données de consommations alimentaires de 1 330 adultes français participant à l’Enquête nationale nutrition santé (ENNS) et de 808 adultes allemands participant à une sous-cohorte issue de l’European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC)–Postdam, les scores de PANDiet et les consommations de 8 groupes alimentaires (légumineuses, céréales et féculents, viande, poisson et œufs ; légumes, fruits et graines) ont été estimés pour les deux populations. Les associations entre score de PANDiet et consommations des groupes alimentaires ont été évaluées à l’aide de modèles de régression linéaire simple ajustés pour l’âge et le sexe.Résultats et analyse statistiqueLe score de PANDiet est de 60,8 ± 7,6 points (sur 100) dans la population française (F) et 61,1 ± 5,9 points dans la population allemande (A). Dans les deux populations, les consommations de légumes (F : β = 2,14 et A : β = 0,62, p < 0,01) et de fruits et graines (F : β = 2,19 et A : β = 0,47, p < 0,01) sont positivement associées au score de PANDiet. Parmi les groupes contributeurs à l’apport protéique d’origine animale, les consommations de produits laitiers (F : β = 0,77 et A : β = 0,21, p < 0,01) et de poisson (F : β = 3,94 et A : β = 1,06, p < 0,01) sont positivement associées au score de PANDiet dans les deux populations, alors que les consommations de viandes (F : β = –1,18 et A : β = –0,33, p < 0,01) et d’œufs (F : β = –2,06, p = 0,03 et A : β = –1,10, p < 0,01) le sont négativement. Parmi les groupes contributeurs à l’apport protéique d’origine végétale, la consommation de céréales (F : β = 2,03, p < 0,01 et A : β = 0,21, p = 0,02) est positivement associée au score de PANDiet dans les deux populations, alors que celle de légumineuses (F : β = 2,03, p < 0,01 et A : β = 0,37, p = 0,26) ne l’est significativement que dans la population française.ConclusionDans deux populations aux profils alimentaires différents, l’adéquation nutritionnelle est fortement associée à la consommation de produits laitiers, poisson et céréales (positivement) et de viande et d’œufs (négativement). Ces résultats suggèrent que la consommation de ce profil de sources protéiques contribue directement à la qualité des régimes, vue comme leur adéquation nutritionnelle.Déclaration de liens d’intérêtsLes auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts
Protein Adequacy Is Primarily a Matter of Protein Quantity, Not Quality: Modeling an Increase in Plant:Animal Protein Ratio in French Adults
A downward trend in animal protein (AP) intake has been observed in western countries over the last decade and the effects of such a transition on protein adequacy remain debatable. Using the probability approach and diet modeling with data on 1678 adults from a representative French national dietary survey, we studied the sensitivity of the adequacy of protein and amino acid intakes to changes in animal:plant protein. We simulated the gradual substitution of AP with different mixtures of plant protein (PP), containing various proportions of PP already consumed and legumes, nuts and seeds (LNS). We found that protein and amino acid intakes met dietary requirements in virtually the entire population studied. Up to 50% of PP in diets, protein and amino acid intakes were adequate in all models. From 50%, protein inadequacy was primary due to protein quantity, and from 70%, to protein quality (as lysine inadequacy). The introduction of LNS in the mixture substituting AP led to adequate protein intakes for higher percentages of PP. An increase in PP based on the current pattern of plant protein sources, low in protein:energy, could lead to inadequate protein intake, but the contribution of LNS ensures the safety of a further transition
PANDiet scores, Adequacy sub-scores and Moderation sub-scores (mean ± SD) of the diets of French and US women.
<p>PANDiet scores, Adequacy sub-scores and Moderation sub-scores (mean ± SD) of the diets of French and US women.</p
Differences between observed and simulated-pregnancy PANDiet scores (mean ± SEM) by observed PANDiet score quartiles among French and US women of childbearing age.
<p>Differences between observed and simulated-pregnancy PANDiet scores (mean ± SEM) by observed PANDiet score quartiles among French and US women of childbearing age.</p
Probabilities of adequacy composing PANDiet scores for the five vitamins and minerals for which the probability of adequacy was lowered the most when simulating the changes in the nutritional requirements in the first trimester of pregnancy in the French sample (left panel) and in the US sample (right panel).
<p>Each bar represents n = 344 for the French sample and n = 563 for the US sample. The light grey bars represent probabilities of adequacy for nutrient intakes composing the observed PANDiet score. The dark grey bars represent probabilities of adequacy for nutrient intakes composing the simulated-pregnancy PANDiet score. The middle line in the box plots shows the median, the bottom and top of the box are the 25th and 75th percentiles and the ends of the whiskers represent the 5th and 95th percentiles. Differences between observed and simulated-pregnancy probabilities of adequacy for nutrients were assessed with a mixed model after a Box-Cox transformation: * P<0.05.</p
A clear trade-off exists between the theoretical efficiency and acceptability of dietary changes that improve nutrient adequacy during early pregnancy in French women: Combined data from simulated changes modeling and online assessment survey
International audienceBackgroundDuring pregnancy, the diet of a mother-to-be should be adapted to meet increases in nutrient requirements. We analyzed the theoretical efficiency and acceptability of different types of tailored dietary changes for pregnant women.MethodsThe nutrient adequacy of the diet was evaluated using the PANDiet score, by comparing the nutrient intakes of 344 non-pregnant premenopausal women (18–44y) with dietary reference intakes for the first trimester of pregnancy. Simulations were performed to evaluate the theoretical efficiency of three types of ten successive tailored dietary changes in improving nutrient adequacy, with graded difficulty in implementation. The acceptability (declared intention to use in the diet) of most efficient dietary changes was evaluated during an online randomized study including 115 French pregnant women (22–41y).ResultsModifying the amount consumed of foods (type-1) did not modify the food repertoire and resulted in the smallest theoretical efficiency (increase in the PANDiet score of 9.8±0.2 points), but changes were the most acceptable (probability of the intention to use: 0.30–0.78). Conversely, replacing food items by items from the same group or eaten at the same time (type-3) broadened the food repertoire (3.6±1.3 food subgroups added) and resulted in the greatest theoretical efficiency (+23.9±0.3) but changes were the least acceptable (0.07–0.23). Replacing food items within the same subgroup (type-2) slightly broadened the food repertoire (+8.0±1.3 foods) and resulted in moderate theoretical efficiency (+14.8±0.2) and intermediate acceptability (0.11–0.35).ConclusionA clear trade-off exists between the theoretical efficiency and acceptability of dietary changes, with a graded broadening of the food repertoire
Les conseils alimentaires personnalisés améliorant le plus efficacement l'adéquation nutritionnelle des régimes en début de grossesse sont les moins acceptables
International audienceIntroduction et but de l’étude : La grossesse s’accompagne d’une augmentation de la plupart des besoins nutritionnelsqui nécessite une adaptation du régime alimentaire. Les femmes enceintes seraient particulièrement enclines à l’adoptionde comportements alimentaires plus sains. Cette période représente donc une fenêtre d’opportunité pour proposer desinterventions diététiques permettant d’améliorer les apports nutritionnels usuels. Cependant, afin d’en maximiserl’efficacité nutritionnelle, les changements alimentaires proposés doivent être acceptables par les femmes enceintes.L’objectif de cette étude était d’évaluer de manière croisée l’efficacité nutritionnelle et l’acceptabilité de différents types deconseils alimentaires personnalisés pour les femmes enceintes.Matériel et méthodes : Pour trois types de conseils alimentaires personnalisés (modification des quantités consommées(type 1), substitutions au sein d’un même sous-groupe d’aliments (type 2), ou au sein d’un même groupe ou moment deconsommation (type 3)), l’efficacité théorique a été définie comme la capacité à améliorer l’adéquation nutritionnelle durégime alimentaire mesurée par le score de PANDiet adapté aux besoins nutritionnels du 1er trimestre de grossesse, et aété évaluée par simulation à partir des consommations de 344 femmes en âge de procréer (18–44 ans) ayant participé à l’Étude Nationale Nutrition Santé (ENNS). Pour 29 conseils sélectionnés parmi les 60 les plus fréquemment identifiés,l'acceptabilité des conseils a été définie comme la potentielle intention d’usage dans le régime et a été évaluée lors d’uneenquête longitudinale en ligne incluant 115 femmes enceintes. Des modèles mixtes de régression logistique ont étéutilisés pour estimer la probabilité d’intention d’usage des conseils. L’association entre l’efficacité (gain moyen de pointsde PANDiet sur l’ensemble des simulations) et l’acceptabilité (probabilité d’intention d’usage) de chaque conseil a étéévaluée à l’aide d’une régression linéaire avec transformation inverse de l’efficacité.Résultats et Analyse statistique : L’efficacité théorique moyenne des conseils de type 1 qui ont été évalués est compriseentre 0,65 et 1,47 (points sur 100), celle des conseils de type 2 entre 1,04 et 3,30 et celle des conseils de type 3 entre1,88 et 3,68. Les conseils entraînant l’ouverture du répertoire alimentaire la plus importante sont donc les plus efficaces.Les conseils de type 3 ont été évalués comme les moins acceptables par les femmes enceintes (probabilité d’intentiond’usage comprise entre 0,07 et 0,23), suivis de ceux de type 2 (entre 0,11 et 0,35) puis de type 1 (entre 0,30 et 0,78). Ilexiste une association entre l’acceptabilité et l’inverse de l’efficacité des conseils alimentaires (R²=0,54, P<0,01).Conclusion : Les types de conseils alimentaires qui entraînent les modifications du régime alimentaire les plusimportantes sont les plus efficaces mais aussi les moins acceptables par les femmes enceintes. Explorer les compromisentre efficacité théorique et acceptabilité s’avère important pour prévoir la formulation de recommandations diététiquesappliquées, dont l’efficacité réelle devra être testée en pratique