4 research outputs found
Le dĂ©cor du « Complexe Vert » Ă Bursa, reflet de lâart timouride
SituĂ©e dans une rĂ©gion montagneuse de faible altitude Ă lâexception de lâUludag (2 493 m) sur la rive asiatique de la Marmara, Bursa est cĂ©lĂšbre Ă plus dâun titre. Ville thermale trĂšs frĂ©quentĂ©e de tout temps, elle fut aussi, Ă lâĂ©poque classique ottomane, le grand centre de production de soieries de luxe, grĂące Ă lâacclimatation de la culture du mĂ»rier dans la plaine arrosĂ©e par le Nilufer. Câest surtout une ville-musĂ©e qui compte prĂšs de trois cents monuments historiques. DĂ©finitivement con..
LâhĂ©ritage timouride : Iran â Asie centrale â Inde, XVe-XVIIIe siĂšcles
Le public occidental, mĂȘme orientalisant, est plus habituĂ© Ă associer le nom de Tamerlan Ă des conquĂȘtes foudroyantes, impitoyables et destructrices quâĂ des Ćuvres de paix. Or, paradoxe, de cet Empire qui semble sâĂȘtre dĂ©fait plus rapidement encore quâil nâavait Ă©tĂ© rassemblĂ©, est sortie lâune des plus brillantes cultures du monde islamique, qui devait rayonner bien au delĂ du siĂšcle â notre XVe siĂšcle â dĂ©volu par lâhistoire Ă la dynastie des descendants de Timour pour rĂ©gner dans sa rĂ©gion dâorigine. Et il ne sâagit pas seulement de culture artistique, de ce mĂ©cĂ©nat auquel les conquĂ©rants sâadonnent volontiers. Certes, ses vestiges resplendissent encore Ă Samarcande, Shahr-i Sabz, Turkestan/Yasi, et dans les villes dâart martyres que sont devenues HĂ©rat et Mazar-e Sharif. Mais la culture timouride a aussi Ă©tĂ© politique, Ă©conomique, religieuse et bien sĂ»r militaire. Sans ĂȘtre, sans doute, le seul modĂšle, elle a imprĂ©gnĂ© profondĂ©ment les sociĂ©tĂ©s turco-iraniennes, au moins jusquâau XIXe siĂšcle oĂč les derniers hĂ©ritiers de Timour durent sâincliner devant la puissance coloniale, anglaise Ă Delhi, russe Ă Boukhara, cependant que lâIran Qadjar, une fois de plus, rĂ©agissait aux pressions extĂ©rieures par une recherche de lâauthenticitĂ© nationale.Exploration sans conformisme ni prĂ©jugĂ©s dâun domaine tellement partagĂ© et dĂ©chirĂ©, depuis le XIXe siĂšcle, quâon en oublie son unitĂ© ancienne, ce volume apporte aussi des Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension du prĂ©sent, oĂč Timourides et Moghols, voire Safavides, servent une fois de plus de rĂ©fĂ©rence, cette fois aux nouvelles nations de la zone.
LâhĂ©ritage timouride : Iran â Asie centrale â Inde, XVe-XVIIIe siĂšcles
Le public occidental, mĂȘme orientalisant, est plus habituĂ© Ă associer le nom de Tamerlan Ă des conquĂȘtes foudroyantes, impitoyables et destructrices quâĂ des Ćuvres de paix. Or, paradoxe, de cet Empire qui semble sâĂȘtre dĂ©fait plus rapidement encore quâil nâavait Ă©tĂ© rassemblĂ©, est sortie lâune des plus brillantes cultures du monde islamique, qui devait rayonner bien au delĂ du siĂšcle â notre XVe siĂšcle â dĂ©volu par lâhistoire Ă la dynastie des descendants de Timour pour rĂ©gner dans sa rĂ©gion dâorigine. Et il ne sâagit pas seulement de culture artistique, de ce mĂ©cĂ©nat auquel les conquĂ©rants sâadonnent volontiers. Certes, ses vestiges resplendissent encore Ă Samarcande, Shahr-i Sabz, Turkestan/Yasi, et dans les villes dâart martyres que sont devenues HĂ©rat et Mazar-e Sharif. Mais la culture timouride a aussi Ă©tĂ© politique, Ă©conomique, religieuse et bien sĂ»r militaire. Sans ĂȘtre, sans doute, le seul modĂšle, elle a imprĂ©gnĂ© profondĂ©ment les sociĂ©tĂ©s turco-iraniennes, au moins jusquâau XIXe siĂšcle oĂč les derniers hĂ©ritiers de Timour durent sâincliner devant la puissance coloniale, anglaise Ă Delhi, russe Ă Boukhara, cependant que lâIran Qadjar, une fois de plus, rĂ©agissait aux pressions extĂ©rieures par une recherche de lâauthenticitĂ© nationale.Exploration sans conformisme ni prĂ©jugĂ©s dâun domaine tellement partagĂ© et dĂ©chirĂ©, depuis le XIXe siĂšcle, quâon en oublie son unitĂ© ancienne, ce volume apporte aussi des Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension du prĂ©sent, oĂč Timourides et Moghols, voire Safavides, servent une fois de plus de rĂ©fĂ©rence, cette fois aux nouvelles nations de la zone.