98 research outputs found

    A CIDADE EM FESTAS

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    Did the city become “Carnivalized” ? After a period when innovation was scarce, festive manifestations have multiplied since the 1980s. A sudden explosion, opposed to everyday life, the festival gathers, creates ephemeral meeting places in a society of mobility. An ambivalent event, it serves as an exutory, a contestation of the establishment, an economic promotion of a territory... A unifying force, it allows inhabitants to identify with a geography, and it mutates along with the transformations of time and space in the city (Nuits Blanches [Sleepless Nights], Chinese New Year in Paris...). In urban history, the festival is a symbol of resistance (Commune de Paris). The overlapping of identity and resistance is often at the root of contemporary festivals. They are a form of resistance of urbanity to the challenges of modernity. But does this “protesting” character stem from the festive phenomenon itself ?A cidade carnavalizou-se? Após um período pouco inventivo, as manifesta- ções festivas multiplicam-se desde os anos 1980. Explosão intermitente oposta à quotidianidade, a festa reúne, inventa lugares efêmeros de encontro numa sociedade da mobilidade. Ambivalente, ela desempenha papéis de abscesso,  de contestação do poder, de valorização econômica de um território... Unificadora, quando permite aos habitantes identificarem-se a uma geografia, ela acompanha as mutações do espaço e dos tempos na cidade (Nuits Blanches, Ano Novo Chinês em Paris...). Na história urbana, a festa simboliza momentos de resistência (a Comuna de Paris). A superposição entre identidade e resistência está frequentemente na origem das festas contemporâneas. Ela é uma forma de resistência da urbanidade confrontada aos desafios da modernidade. Mas o caractere “resistente” das festas não participa ele próprio do fenômeno festivo? Palavras-chave: cidade, manifestação festiva, identidade, resistência

    La ville générique

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    Pendax Marie, Cultures locales et identités en pays landais

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    Cet ouvrage est tiré d’une thèse en géographie humaine, intitulée « Cultures locales et identités : l’exemple des pays du Sud Sud-Ouest landais », soutenue à l’université de Bordeaux. Dans le cadre de la mondialisation et dans celui, concomitant, d’une certaine uniformisation culturelle, souligne Marie Pendanx, les sociétés sont confrontées au paradoxe de l’émergence d’identités et de territoires très localisés, s’appuyant sur des représentations comme sur des pratiques culturelles originales..

    Projets et stratégies urbaines: regards comparatifs

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    À travers les murs

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    Après « la ville à travers ses mots », c’est la ville « À travers le mur » que Jean-Charles Depaule explore. Enseignant en architecture, chercheur en anthropologie urbaine, poète et traducteur, il nous invite à la parcourir, à la percevoir, à la comprendre. « Il s’agit de la façon dont les corps, les vues et les sons franchissent la frontière de l’habitation dans les villes de l’Orient arabe, Le Caire, Damas, Alep, Sanaa, Beyrouth (…). Il s’agit de murs, de portes, de fenêtres, de balcons, de..

    L'Europe en Méditerranée ou la ville-culture

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    La Méditerranée, la culture et l’urbanité cheminent du même pas historique. Dans un premier temps, la culture est génératrice du développement urbain. Dans cet article on se concentrera particulièrement sur une deuxième phase où elle apparaît comme source de valeur ajoutée pour les territoires puis sur une troisième, au cours de laquelle elle est virtualisée dans les trajectoires urbaines. Les compétences artistiques et la créativité ont été intégrées à la gestion et à la valorisation des espaces urbains dans l’économie de la connaissance. Les liens entre cité et civilisation sont réactualisés: la culture est désormais au cœur de la circulation du capital, à travers la notion de « capital symbolique ».In the Mediterranean realm, culture and urbanity have been intimately connected and can be conceptualized as consisting of three different phases. In an initial stage, culture generated urban development. This article concentrates on a second phase in which culture benefits territory as a source of added value. In a third phase, urban trajectories are virtualized. As their value increases in a knowledge economy, artistic activities and creativity ventures have been integrated into managing urban spaces. The ties between city and civilization are thus brought up to date, in which culture is hence forth placed at its economic center through the notion of « symbolic capital. 

    LA FORTUNE CULTURELLE DU VERBE « RÉSISTER » DANS L’ESPACE MÉDITERRANÉENUNE APPROCHE ET DES REPÈRES

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    International audienceÀ partir d’une polysémie ambiguë du verbe « résister » – résistance à l’oppressionversus résistance au changement, il s’agira d’en analyser les déclinaisons dans la topographiedu Sud français, dans l’histoire, dans les mentalités, dans l’économie touristique, dans lalittérature… En étudiant les itinéraires du verbe « résister », la communication en dégageplusieurs sens : résister pour conserver, pour s’opposer, pour exister et pour se souvenir. Al’issue de cette exploration, on vérifie que le verbe résister s'est, en quelque sorte, banalisé,vulgarisé, familiarisé – signe patent de sa fortune culturelle. On peut alors se demander si leverbe « résister » s’est dégradé dans le sens de la conservation ou s’il est encore porteur devaleurs émancipatrices de transformation sociale

    Le développement culturel Genèse et temporalités

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    International audienceLa notion de développement culturel, usitée depuis les années 1970, renvoie à des réalités diverses, en France, ou en Europe. Peu fondée, du point de vue théorique, elle apparaît au début des années 1960 avec la planification, comme un outil parmi d'autres de l'Etat interventionniste des années de croissance. Elle emprunte aux approches du développement local, elles-mêmes basées sur les concepts de l'économie du développement. Elle qualifie donc des formes variables de développement économique, social, local, urbain, en même temps qu'elle explicite des objectifs de politique culturelle, dessine les contours d'un aménagement culturel et d'une action impliquant des partenariats entre l'Etat et les acteurs locaux. Mais la notion fluctue au gré de l'appréciation du rôle et de la place de la culture dans la société. Une définition est-elle cependant possible ? On tentera de répondre en posant trois questions préalables et en dégageant trois moments depuis les années 1960. Premièrement : à quel moment apparaît la notion de développement culturel dans les politiques publiques en France ? Deuxièmement : représente-t-elle une continuité ou une rupture au regard des politiques antérieures et pourquoi ? Troisièmement : le rapprochement entre économie et culture, dans une économie dite de la connaissance, prolonge-t-elle ces approches, notamment au niveau des territoires ? Le premier moment est celui des fondations, lié à la création et aux objectifs du Ministère de la Culture en 1959. La question centrale alors est celle des publics, donc de la démocratisation de l'accès à la culture. On pourrait le formuler ainsi : la culture, c'est bon pour les publics. Le deuxième est celui de l'appropriation de la notion de développement culturel par les collectivités locales. La culture, c'est bon pour les territoires. Le troisième est contemporain de l'association étroite entre développement économique et développement culturel. La culture c'est bon pour l'économie. 1-Premier moment du développement culturel : la culture c'est bon pour les publics Le développement culturel apparaît comme une idée neuve dans les travaux des Commissions du 4è Plan, au début des années 1960. C'est une double réponse aux interrogations de l'époque. Questionnements sur le sens de la culture, confrontée aux mutations de la société et à la culture de masse. Problématiques en termes d'aménagement et d'équipement d'un territoire caractérisé par l'expansion économique et démographique, la croissance urbaine et de nouvelles inégalités sociales. Pour ses initiateurs, la planification a un rôle moteur dans la modernisation sociale. C'est un outil de démocratisation de l'accès à la culture. La prospective permet l'affichage de finalités sociales, elle légitime donc le financement public d'objectifs partagés par la société

    OCCITANIE, DEUX EN UNE: COMMENT FAIRE RÉGION ?

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    International audienceL'Occitanie, ce n'est pas seulement l'Occitanie. Culturellement, on nomme ainsi une aire linguistique englobant les territoires où l'on parle la langue d'oc, du Val d'Aran en Catalogne jusqu'aux vallées alpines en Italie, en passant par trente et un départements du Sud de la France. Soit beaucoup plus que les treize départements résultant de la fusion des anciennes régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, dont le découpage date des années 1960. Au nom d'Occitanie pour la nouvelle région est accolé celui de Pyrénées-Méditerranée, soulignant le fait qu'elle regroupe d'anciennes provinces et des territoires aux origines culturelles et historiques à la fois communes et diverses : Languedoc, Roussillon, Guyenne et Gascogne, Comté de Foix … Rappelons que l'identité catalane a été scindée par le Traité des Pyrénées en 1659 avec la Catalogne Nord, la Cerdagne, rattachées à la France. Il reste donc un territoire et une entité culturelle et linguistique forte. Réformes, compétitivités, influences politiques La réforme territoriale a donné naissance en 2016 à 13 régions en France métropolitaine, se substituant aux 22 régions existantes. L'objectif est triple : les doter d'une taille critique qui leur permette d'exercer leurs compétences à la bonne échelle, de rivaliser avec les collectivités comparables en Europe et de réaliser des gains d'efficience 1. Oubliant au passage qu'il n'existe aucune corrélation démontrée entre la taille et la puissance des régions à l'échelle européenne 2. Ainsi l'ancienne région Midi-Pyrénées (45 418 km2) avait-elle une plus grande superficie que la Belgique ou le Danemark. D'un point de vue politique, la fusion doit permettre à la gauche de conserver ses positions en Languedoc-Roussillon, où l'influence de l'extrême-droite est croissante, en l'associant au bastion de la gauche radicale et socialiste à l'Ouest. Cet objectif ne fait pas l'unanimité : « Nous n'avons, en Languedoc-Roussillon, rien contre nos voisins. Nous refusons simplement le mariage forcé. Nous n'avons pas la même histoire, pas la même dynamique économique, pas la même logique de développement (...) » proclame Christian Bourquin, président socialiste du Conseil régional en 2015. A droite, des voix s'élèvent pour demander le rattachement du département du Gard à la région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), au prétexte de liens historiques et économiques des deux côtés du Rhône. De son côté, un mouvement « catalaniste » opposé au nom d'Occitanie et soutenu par une majorité d'élus des Pyrénées-Orientales, milite pour un « Pays catalan »
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