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Le rôle de l'attitude mentale dans la compréhension du comportement de consommation proenvironnementale: l'optimisme du consommateur peut-il impulser l'adoption de comportements plus soutenables?
Les rapports alarmistes publiés ces dernières années concomitamment aux nombreuses conférences internationales sur l’environnement ont servi de catalyseur à l’émergence d’une conscience écologique mondiale qui se reflète d’une part, à travers les croyances et attitudes positives à l’égard de l’environnement et d’autre part, par la prise en compte croissante des critères de « soutenabilité » dans les décisions de consommation. Malgré ces points positifs, il semble que les comportements réels de consommation peinent dans la pratique à s’aligner dans la direction des attitudes et croyances écologiques. Depuis plusieurs années, l’explication de cette asymétrie constitue le principal sujet d’intrigue en recherche environnementale. C’est dans ce contexte que le concept de distance psychologique (Trope et Liberman, 1998, 2003), construit autour de la théorie des niveaux conceptuels (CLT : Construal Level Theory), s’est imposé ces dernières années comme l’un des facteurs explicatifs les plus récurrents et les plus mobilisés dans la littérature académique. Les auteurs supposent qu’une appréhension négative du futur contribue à accroître cette distance psychologique rendant ainsi les individus réfractaires à toute prise d’intitative écologique (Liberman et Trope, 2014 ; Trope et Liberman, 2003, 2010). Dans la ligne directrice des travaux portant sur les sources de réduction de cette distance psychologique, la présente thèse se propose d’étudier les apports potentiels de l’optimisme dispositionnel sur le comportement proenvironnemental. De manière plus spécifique, cette recherche ambitionne d’investiguer les différentes modalités d’influence de l’optimisme à travers une série d’études corrélationnelle et expérimentale.Alarmist reports published in recent years concomitantly with tremendous international conferences about environment protection has fostered the emergence of a global environmental awareness. That reflects on one hand, through the beliefs and attitudes toward the environment and on the other hand, by the growing integration of "sustainability" criteria in the consumption process. Despite these positive aspects, it seems that actual consumer behavior in practice does not align with the orientation of ecological attitudes and beliefs. For several years, the understanding of this asymmetry is the main problematic in environmental research. In this context, the concept of psychological distance which is built around the Construal Level Theory (CLT) (Trope and Liberman, 1998, 2003), has emerged in recent years as one of the most predominant factors used as explanation in environmental psychology literature. According to the pioneers authors in this research stream, a negative apprehension of the future helps to intensify the psychological distance making individuals resistant to adopt sustainable initiatives (Liberman et Trope, 2014 ; Trope et Liberman, 2003, 2010). This thesis intends to understand how to reduce the perception of psychological distance toward environment by proposing dispositional optimism as a potential contribution. Specifically, this research aims to investigate the various ways dispositional optimism might influence individuals’ perception of psychological distance in pro-environmental context. A series of correlational and experimental studies will be conducted in order to test its potential influences (direct, indirect, etc.)
Les marques territoriales bioalimentaires à l’épreuve des perceptions et des représentations des consommateurs québécois
Alors que la pandémie de COVID-19 a contribué à renforcer l’intérêt des Québécois pour l’achat local, on observe paradoxalement une stagnation, voire un recul du niveau réel de demande envers ces produits localisés. Au-delà du facteur économique perçu comme le critère le plus apparent, à ce jour, les études se sont rarement penchées sur le rapport que les consommateurs entretiennent avec ces produits par le biais des marques territoriales qui les promeuvent. Comment les consommateurs québécois perçoivent-ils ces marques? Quels sont les déterminants de l’acceptabilité de ces marques comme gage de localité des produits du terroir? Quel est le niveau de notoriété dont elles jouissent dans l’esprit de ces consommateurs? Quelles stratégies pourrait-on mettre en place afin d’accroître leur pénétration dans les habitudes des consommateurs? Autant de questions auxquelles s’attèle cette recherche menée auprès d’un échantillon représentatif de 1203 consommateurs québécois. Nos conclusions soulignent la nécessité pour les régions de renforcer leur identité, de mieux communiquer sur leurs atouts et d’accroître la visibilité de leurs marques territoriales pour stimuler l’intérêt des consommateurs.While the COVID-19 pandemic has helped boost Quebecer interest in buying local products, paradoxically, the actual level of demand for local products has stagnated, or even decreased. Beyond the economic factor, which is seen as the most obvious criterion, currently, studies have rarely examined the relationship consumers have with these products through the territorial brands that promote them. How do Quebec consumers perceive these brands? What determines the acceptability of these brands as a guarantee of the local nature of terroir products? How well are they known in the minds of these consumers? What strategies could be introduced to increase their acceptance with consumers? These are just some of the questions addressed by this research, which was carried out on a representative sample of 1203 Quebec consumers. Our conclusions underline the need for regions to strengthen their identity, better communicate their assets, and increase the visibility of their territorial brands to stimulate consumer interest