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    Immigration et espace urbain : Les regroupements de population haïtienne dans la région métropolitaine de Montréal

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    La population haïtienne compte parmi les groupes immigrés les plus récents de la région métropolitaine de Montréal. Dix fois plus nombreuse en 1981 qu’en 1971, cette population d’environ 30 000 personnes réside en majorité (80%) dans trois des quinze municipalités de la région montréalaise : Montréal-Nord, St-Léonard et Montréal. Afin d’identifier les causes et les mécanismes des regroupements de population haïtienne à l’intérieur de ces municipalités, une enquête a été menée au cours de l’été 1982 auprès de 152 ménages haïtiens résidant dans des zones de concentration. Les besoins de ces ménages en matière de logement diffèrent de ceux de l’ensemble des ménages vivant dans les mêmes zones : les ménages haïtiens se caractérisent par un nombre plus élevé de membres et par l’importance accrue des familles comptant des enfants à la maison, enfants qui sont aussi plus jeunes. Les logements qu’ils occupent se situent pour la plupart dans des immeubles à appartements, le plus souvent au sous-sol ou au second étage des bâtiments résidentiels; ce sont surtout des logements de taille moyenne (quatre ou cinq pièces), ce qui donne une densité d’occupation plus forte pour les ménages haïtiens que pour l’ensemble des ménages. La situation socio-économique de ces ménages leur impose également des contraintes particulières, puisque leurs membres actifs sont davantage concentrés dans un même secteur du marché du travail que ne l’est la population active des mêmes zones : les deux tiers sont ouvriers et ouvrières en usine. Ces caractéristiques situent donc la population haïtienne des zones d’enquête parmi les groupes sociaux désavantagés sur le marché du logement et les plus susceptibles d’être touchés par la crise actuelle.The Haitian population is among the most recent groups of immigrants of the Metropolitan Region of Montreal. Ten times as numerous in 1981 than in 1971, this population of about 30 000 people lives mainly (80%) in three of the fifteen municipalities of the Montreal region: North-Montreal, St-Leonard and Montreal. In order to identify the causes and the mechanisms of the formation of groups of Haitians within these municipalities, a survey of 152 Haitian households living within the areas of concentration was conducted during the summer of 1982. The Haitian households have different housing needs than the whole of the households living in the same areas: Haitian households are characterized by a larger number of members, and by the increased importance of families with children living at home, children who are also younger. The housing units that they occupy are mostly found in apartment buildings, most often in basements or on the second floor of residential buildings; these are mostly medium size flats (four or five rooms) which means a higher occupation density for Haitian households than for the whole of the households. The socio-economic situation of these households also imposes other particular constraints, since their work force is more concentrated in one sector of the labour market than the work force of the same areas: two-thirds are factory workers. Therefore, these characteristics place the Haitian population of the areas surveyed, among the social groups that are at a disadvantage in the housing market and which are most liable to be affected by the present (economic) crisis.La población haitiana se coloca entre los grupos de inmigrantes más recientes del área metropolitana de Montreal. Esta población cuenta con alrededor de 30 000 personas, o sea diez veces más numerosa en 1981 que diez años antes, cuya mayoría (80%) reside en tres de los quince municipios de la zona regiomontana: Montreal-Norte, San Leonardo y Montreal. Con objeto de identificar las causas y los mecanismos del agrupamiento de población haitiana en el seno de estos municipios, se llevó a cabo una encuesta durante el verano de 1982, en 152 hogares haitianos ubicados en las zonas de mayor concentración. Las necesidades de estos hogares en cuestión de vivienda difieren de las del conjunto de hogares que se encuentran en las mismas zonas: los hogares haitianos se distinguen por un mayor número de miembros, así como por el número relevante de familias que cuentan con niños dentro de la casa, los cuales son incluso más pequeños. La mayor parte de las viviendas que ocupan los haitianos se ubican en edificios de departaaentos, situandose a ienudo en el sôtano o en el priaer piso de estos conjuntos residenciales; generalmente son viviendas de tamaño mediano (de cuatro o de cinco piezas) Io que produce un índice de hacinamiento mucho mayor entre los hogares haitianos que en el resto de los hogares. Asimismo la situación socioéconomica de estos hogares los somete a presiones particulares, ya que sus miembros activos están principalmente incorporados en el mercado de trabajo, a diferencia de la población activa de las mismas zonas: dos terceras partes son obreros u obreras de fábricas. Estas peculiaridades colocan así a la población haitiana de las zonas estudiadas, dentro de los grupos sociales menos privilegiados dentro del mercado de la vivienda, además de ser los más susceptibles en cuanto a ser afectados por la crisis actual

    Essai d’estimation de la population des métis et indiens sans statut du Québec

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    Il n’est pas facile d’estimer l’effectif des Indiens sans statut et Métis du Québec. Le caractère distinctif de cette sous-population dans l’ensemble des Amérindiens étant de ne pas jouir d’un statut légal, il serait nécessaire, pour la délimiter, de tenir compte à la fois de l’origine indienne, des effets de la loi des Indiens et de l’intensité du sentiment d’appartenance de ses membres a la collectivité indienne. Il n’est donc pas surprenant de constater l’absence de données satisfaisantes en ce qui les concerne dans les statistiques officielles.L’estimation proposée dans ce travail s’appuie sur l’exploitation de sources indirectes et sur l’utilisation d’un modèle simple, décrivant les effets de mariages mixtes d’Indiennes et de non-Indiens qui sont, pour l’essentiel, à l’origine de la population étudiée. Une autre voie consiste à comparer l’évolution observée de l’effectif des Indiens inscrits à ce qu’il aurait été en l’absence des règles privatives du statut contenues dans la loi des Indiens. On aboutit dans les deux cas, à l’aide d’hypothèse volontairement minimales, à estimer entre 23 000 et 50 000 le nombre d’Indiens sans statut et Métis au Québec en 1976

    L’accueil des immigrants dans les logements municipaux à Montréal

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    Dans une étude antérieure (Dansereau et Séguin, 1995) sur la cohabitation dans l’habitation sociale, nous avions repris les différents cas de figure proposés par Véronique de Rudder (1987) pour caractériser les relations interethniques, soit l’absence de relations, les échanges de bon voisinage et les situations conflictuelles. Nous avions alors constaté que la situation la plus fréquemment observée était l’absence de relations ou la prédominance de relations superficielles entre personnes d’..
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