156 research outputs found
Louis Devance, Entre les mains de l’injustice : l’affaire Vaux et Petit (1851-1897)
Dans un récit fondé sur une exploitation minutieuse de sources multiples et variées, Louis Devance remet en lumière le véritable «crime judiciaire» que fut, en 1852, dans le contexte de la terrible répression des républicains qui suit le coup d’État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, la condamnation de deux «rouges» aux travaux forcés sur une accusation plus que suspecte d’incendies volontaires. Partant d’une reconstitution érudite des faits, de l’évocation vivante et colorée du milie..
Paul Jankowski, Cette vilaine affaire Stavisky; histoire d'un scandale politique
Paul Jankowski, historien américain, spécialiste de la France de rentre-deux-guerres à qui l'on devait une intéressante et bienvenue étude sur Sabiani et Marseille, est un historien rare donc précieux. À partir d'un travail méthodique et pionnier sur les innombrables sources se rapportant à un scandale qui ébranla la République, à commencer par des archives policières jamais exploitées, notamment celles de la Sûreté saisie par les Allemands en juillet 1940 et revenues de Moscou depuis 1993, i..
Frédéric Chauvaud, L’Affaire Pranzini. Aventurier, Don Juan et tueur de femmes ?
Le 17 mars 1887 on découvre à Paris, 17 rue Montaigne, trois cadavres égorgés : celui de « Mme de Montille » alias Marie Regnault une femme galante, et ceux de sa dame de compagnie et de la fillette de cette dernière, en réalité la fille de Marie Regnault. Il apparaît très vite aux enquêteurs qui pataugent littéralement dans le sang des victimes, que le vol a été le mobile de cette boucherie. L’assassin, qui fait obligatoirement partie des « amis » de « Mme de Montille », a pris le temps de s..
Louis Devance, Entre les mains de l’injustice : l’affaire Vaux et Petit (1851-1897)
Dans un récit fondé sur une exploitation minutieuse de sources multiples et variées, Louis Devance remet en lumière le véritable «crime judiciaire» que fut, en 1852, dans le contexte de la terrible répression des républicains qui suit le coup d’État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, la condamnation de deux «rouges» aux travaux forcés sur une accusation plus que suspecte d’incendies volontaires. Partant d’une reconstitution érudite des faits, de l’évocation vivante et colorée du milie..
Les Mémoires policiers 1750-1850. Écritures et pratiques policières du Siècle des Lumières au Second Empire
On doit à Vincent Milliot d’avoir pris à bras le corps le chantier si riche et prometteur des polices d’Ancien Régime, domaine resté trop longtemps une jachère de l’historiographie, en dépit de l’abondant usage fait par les modernistes des archives de police. De façon comparable à ce qui se passait pour l’histoire contemporaine il y a encore vingt ans, il restait à s’intéresser aux polices et aux policiers eux-mêmes. C’est désormais chose faite dans la suite logique des pistes proposées par D..
Les Mémoires policiers 1750-1850. Écritures et pratiques policières du Siècle des Lumières au Second Empire
On doit à Vincent Milliot d’avoir pris à bras le corps le chantier si riche et prometteur des polices d’Ancien Régime, domaine resté trop longtemps une jachère de l’historiographie, en dépit de l’abondant usage fait par les modernistes des archives de police. De façon comparable à ce qui se passait pour l’histoire contemporaine il y a encore vingt ans, il restait à s’intéresser aux polices et aux policiers eux-mêmes. C’est désormais chose faite dans la suite logique des pistes proposées par D..
La « Cour du 19 août 1944 » : essai sur la mémoire policière
Le rĂ´le des administrations publiques et des fonctionnaires français sous l'Occupation fait aujourd'hui l'objet d'une vĂ©ritable bataille autour de leur « mĂ©moire ». Dans ce contexte, il a semblĂ© intĂ©ressant de voir comment et avec quelles difficultĂ©s et contradictions une institution comme la police gère sa propre mĂ©moire des annĂ©es noires. Après le temps des pages blanches et du silence, celui des lĂ©gendes noires ou roses, le moment est-il venu pour une administration d'affronter ce que furent son rĂ´le et l'attitude d'un groupe pris au piège de la lĂ©galitĂ© de Vichy comme de sa culture professionnelle et de ses intĂ©rĂŞts corporatifs ? Cela pose concrètement le problème des cultes et cĂ©rĂ©monies mĂ©moriels. Qui honorer, comment et pourquoi ? Peut-on, doit-on continuer d'honorer la mĂ©moire de policiers tombĂ©s en faisant leur devoir au service d'un rĂ©gime devenu illĂ©gitime ? Peut-on cĂ©lĂ©brer sans arrière-pensĂ©e l'attitude de policiers rĂ©sistants qui ont certes sauvĂ© l'honneur du corps, mais en donnant l'exemple mĂŞme de l'indiscipline et de la transgression de tout ce qui fait l'essence et les valeurs sur lesquelles repose la police ?In the present context, in which « remembrance » battles are being waged over the role of the French public administrations and civil servants during the Occupation, it seemed worthwhile to look at how an institution such as the police copes with its own memories of those dark years, and the difficulties and contradictions it encounters. After years of blank pages and silence, followed by years of alternate dark and rosy legends, perhaps the time has come for the administration to face up to its own role, to its attitude as a group, entrapped in the formally legal nature of the Vichy rĂ©gime, as well as in its own professional style and corporate interests. Concretely, this raises the problem of cults and memorial ceremonies. Who should be honored, and how and why ? Can we, should we, continue to honor the memory of police officers who died in the line of duty in obedience to a rĂ©gime that has lost its legitimacy since ? Can we extol the stance taken by police officers who cooperated with the resistance, thus saving the corps' honor, without any mental reservation over the fact that in doing so they were overtly exemplifying indiscipline and transgression of the very essence of police valuesÂ
Marc Bergère, Vichy au Canada. L’exil québécois de collaborateurs français. Rennes : PUR, 2015, 328 p., ISBN 978-2-7535-4173-3.
On connaissait relativement bien les exils — sud-américain, scandinave, suisse, et surtout espagnol — d’un certain nombre de responsables politiques, écrivains, journalistes, miliciens… engagés dans une collaboration plus ou moins active avec l’occupant qui, peu soucieux d’affronter les foudres d’une justice sous influence et les débordements d’une épuration sanglante, ont choisi l’exil pour mettre quelque distance et quelques frontières entre eux et l’article 75 du Code pénal. On connaissai..
Policiers français sous l'Occupation
(co-écrit avec Laurent Chabrun)International audienceL'ouvrage démontre les paradoxes et les contradictions des policiers sous l'occupation. Et, fait tomber les fantasmes et les partis pris. La traque de la police française contre les résistants, les juifs...les contraintes des exigences allemandes sous Vichy sont ici expliqués
Liquider les traites: La face cachée du PCF
Reédition, Documento, Poche 2015, augmentée et corrigée de la version de 2007.International audienceEnquête historique sur le PCF
- …