Towards the World Debate on the Democracy in the Arab World

The development of the civil society in the Arab World raises three fundamental questions: What are the political and social reasons behind the propagation of the term “civil society” everywhere in the world? Are there specific problems concerning the civil society in the Arab countries? If yes, what are they? What is the relationship between civil society and citizenship? Some researchers refuse to use the term “civil society” in the case of non-Western societies because this term was bo..

Les partis politiques égyptiens entre les contraintes du système politique et le renouvellement des élites

Ben Nefissa Sarah. Les partis politiques égyptiens entre les contraintes du système politique et le renouvellement des élites. In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée, n°81-82, 1996. Les partis politiques dans les pays arabes - 1. Le Machrek, sous la direction de Pierre Robert Baduel . pp. 55-91

Vers un débat mondialisé sur la démocratie dans le monde arabe

Le développement de la société civile dans le monde arabe soulève trois questions fondamentales : Quelles sont les causes politiques et sociales de la propagation du terme « société civile » partout dans le monde ? Y a-t-il une problématique spécifique concernant la société civile dans les pays arabes ? Si oui, laquelle ? Quels sont les rapports entre société civile et citoyenneté ? Certains chercheurs refusent d’utiliser l’expression « société civile » dans le cas des sociétés non-occide..

Les mouvements protestataires et la scène politique en Égypte après le 3 juillet 2013

Suite à la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet 2013, la configuration de l’espace protestataire égyptien s’est complètement transformée du fait du verrouillage sécuritaire du nouveau régime, mais pas seulement. La protestation sociale et politique se meut également dans le cadre d’une opinion publique négative à son égard. Une demande d’ordre et de sécurité est apparue dans une société qui semble fatiguée des quatre années de perturbations politiques et sécuritaires qui ont succédé à la révolution du 25 janvier 2011 et une telle demande est confortée par les bouleversements régionaux. Il est vrai également que la protestation sociale a perdu son principal allié, à savoir la confluence médiatique, et que l’ensemble des acteurs de la scène politique et de la société civile sont en train de subir les conséquences de leur enrôlement (intentionnel ou forcé) dans la difficile transition politique consécutive au 25 janvier 2011. Il n’est donc pas étonnant que ce soient les Frères musulmans et la jeunesse, estudiantine notamment, qui apparaissent comme les principaux acteurs des protestations, même si l’on observe actuellement un regain des protestations sociales et catégorielles.Ben Nefissa Sarah. Les mouvements protestataires et la scène politique en Égypte après le 3 juillet 2013. In: Recherches Internationales, n°104, 2015. Résistances anti-systémiques. pp. 89-103

Société civile, associations et pouvoir local au Yémen

La multiplication des associations non gouvernementales à la fin des années quatre‑vingt-dix au Yémen, accompagnée par la législation yéménite (loi de 2001) représente un phénomène social majeur, d’autant qu’elle est concomitante avec l’accroissement des aides étrangères directement octroyées aux ONG dans une optique « participative ». Elle est aussi contemporaine d’un processus de décentralisation initialisé par l’État et destiné à renforcer les autorités locales. Cette floraison de nouveaux..

Recompositions politiques post révolutionnaires en Egypte, en Tunisie et en Libye : processus électoraux, acteurs politiques et juridictionnels et recompositions territoriales : table-ronde no 4

Rencontre Sahel-Méditerranée IRD-MEAE, Paris, FRA, 18-/04/2017 - 18/04/2017Cette table ronde se propose d'analyser les plus importantes manifestations des bouleversements politiques des trois pays qui ont inauguré le "printemps arabe". La première concernera les comportements électoraux à l'aube des fractures socio-territoriales en Tunisie. La seconde mettra en évidence les principaux enseignements du comportement électoral égyptien suite au coup d'Etat du 3 juillet 2013. La troisième intervention portera sur les relations entre justice et politique en Egypte et en Tunisie et la quatrième s'intéressera aux recompositions politiques, territoriales et tribales suite à l'effondrement de l'Etat Libyen et la prolifération des réseaux de prédation des ressources et de la contrebande