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    La problemática del “otro” en Mene ( 1936) de Ramón Díaz sánchez

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      Mene (1936), de Ramón Díaz Sánchez, novela fundamental en la llamada novela del petróleo en Venezuela, da cuenta del amplio conocimiento que posee el autor de su país. Este artículo no solo quiere poner en evidencia esa rica visión del autor venezolano. Quiere también explicar cómo se da la dialéctica de l’autre “(el otro) con “ autrui “(el prójimo), valiéndonos de las ideas Tzvetan Todorov en su libro La conquête de l’Amérique. Se observa en esta novela un cosmos donde convergen diversas facetas de “otros”. Cabimas, la ciudad que sirve de espacio narrativo, como epicentro histórico de la irrupción de la explotación petrolera, posibilita el encuentro de diversas poblaciones (nacionales y extranjeras), que trasladan a ese sitio la diversidad de costumbres y lenguas. Interesa cómo esas diversidades (“otros”) se miran entre sí, y prueba la cualidad polifónica con la que Mijail Bajtín caracteriza la novela moderna. ,&nbsp

    La isla de Róbinson (1981) d\u27Arturo Uslar Pietri ou le vain combat de l\u27utopiste Simón Rodriguez, alias Simón ou Samuel Róbinson, pour lutter contre sa solitude et convaincre de la nécessité de réformer l\u27école primaire

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    Deuxième séance "A la croisée des genres" avec Maurice Belrose qui nous propose un tour d\u27horizon sur l\u27ouvrage du vénézulien Arturo Uslar Pietri intitulé "La isla de Róbinson" (1981). Une discussion autour de l\u27auteur et de son oeuvre (genre du roman, les personnages, le thème de la marginalité, problématique du lecteur etc.)"Deuxième séance "A la croisée des genres" avec Maurice Belrose qui nous propose un tour d\u27horizon sur l\u27ouvrage du vénézuélien Arturo Uslar Pietri intitulé "La isla de Róbinson" (1981). Une discussion autour de l\u27auteur et de son oeuvre (genre du roman, les personnages, le thème de la marginalité, problématique du lecteur etc.)

    La littérature antillo-guyanaise et le défi de l\u27exotisme : débat.

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    Débat entre les intervenants et le public autour de la question sur l\u27exotisme.Débat entre les intervenants et le public autour de la question de l\u27exotisme

    El bazar de los idiotas (1974) de Gustavo Álvarez Gardeazábal : une modalité originale du réalisme magique colombien

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    International audienceEl bazar de los idotas is set in the small town of Tuluá in the Valle del Cauca district of the Colombian Andes in the first half of the 20th century. The omniscient narrator tells with caustic humor how two idiotic and difformed brothers reach puberty and discover that by masturbating they have the power of curing the sick and the infirm. By allowing the narrator to present these cures as authentic, the author pokes fun at the superstitions of his fellow citizens, at the Catholic church and at the media which encourage the pilgrims to travel en masse to Tuluá, in search of miracles. Just as with Gabriel García Márquez, comic exaggeration is the main device used in this book, in which Gustavo Álvarez Gardeazábal has also recourse to very clever narrative anachronies.El bazar de los idotas a pour cadre la petite ville de Tuluá, sise dans le département de Valle del Cauca, dans les Andes de Colombie. L’action se déroule dans la première moitié du xixe siècle, et le narrateur omniscient raconte avec un humour caustique comment, une fois parvenus à la puberté, deux frères idiots au corps difforme révélèrent, en se masturbant, leur fantastique capacité de guérir les malades et les infirmes. Le narrateur présente ces guérisons comme authentiques, ce qui constitue pour l’auteur une manière de stigmatiser la superstition de ses concitoyens, de se moquer de l’Église catholique ainsi que des médias, lesquels incitent les pèlerins à se rendre en masse à Tuluá, en quête de miracles. Comme chez Gabriel García Márquez, l’exagération est le principal procédé utilisé dans cette œuvre, où Gustavo Álvarez Gardeazábal fait par ailleurs un usage très judicieux des anachronies narratives

    Le Vénézuela et le réel merveilleux dans los pasos perdidos et la consagracion de la primavera d\u27Alejo Carpentier

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    Maurice Belrose insiste sur le fait que "le réalisme merveilleux et le réalisme magique" sont un seul et même courant littéraire. Il l\u27explique en retraçant son origine et en précisant qu\u27il est issu d\u27un mouvement commencé dès 1930

    Amazonie vénézuélienne dans Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent (1799-1804) d'Alexandre de Humboldt : Nature et Homme 

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    Le Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent (1799-1804) du baron prussien Alexandre de Humboldt, rédigé en français et publié à Paris au début du XIXè siècle, est riche en informations scientifiques des plus variées sur le Venezuela et singulièrement sur sa partie amazonienne, appelée alors Provincia de Guayana, qu'il a parcourue par voie fluviale durant près de 75 jours. Dans les chapitres consacrés à la Guyane espagnole , il relate son long voyage en pirogue du port llanero de San Fernando de Apure jusqu'au Haut-Orénoque, puis de là jusqu'à la ville d'Angostura (actuellement Ciudad Bolívar), capitale de la province, faisant état non seulement de ce qu'il a vu, observé, entendu dire et noté dans son « journal », mais aussi du fruit des recherches qu'il a effectuées postérieurement à son voyage, et qui justifient qu'il se proclame « historien des colonies ». L'Amazonie vénézuélienne est tributaire de l'Orénoque et ses nombreux affluents. La population y est composée surtout d'Indiens appartenant à une grande diversité d'ethnies, parlant des langues très différentes les unes des autres, vivant parfois en liberté, mais le plus souvent confinés dans des missions tenues par des religieux espagnols. Il y a aussi quelques Noirs et autres « gens de couleur » appelés Pardos. Tous les habitants sont soumis au même climat rude et débilitant, à la toute-puissance de la forêt équatoriale, mais celle-ci n'apparaît pas pour autant comme un « enfer vert ». Humboldt qui s'intéresse à tout nous informe en particulier des relations entre ethnies indiennes et entre Indiens et non-Indiens, dénonçant au passage la cupidité des Européens et l'esclavage des Indiens. Il ne cache pas son admiration pour les « Bédouins de l'Orénoque » que sont les Caraïbes, dont il vante les qualités physiques et intellectuelles, sans omettre toutefois de rappeler qu'ils ont été jadis des pourvoyeurs d'esclaves. Il renseigne sur la flore et la faune, les pratiques agricoles des Indiens, l'usage qu'ils font de certaines plantes, leurs coutumes, croyances et mythes

    Amazonie vénézuélienne dans Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent (1799-1804) d’Alexandre de Humboldt : Nature et Homme

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    Le Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent (1799-1804) du baron prussien Alexandre de Humboldt, rédigé en français et publié à Paris au début du XIXè siècle, est riche en informations scientifiques des plus variées sur le Venezuela et singulièrement sur sa partie amazonienne, appelée alors Provincia de Guayana, qu’il a parcourue par voie fluviale durant près de 75 jours. Dans les chapitres consacrés à la Guyane espagnole , il relate son long voyage en pirogue du port llanero de San Fernando de Apure jusqu’au Haut-Orénoque, puis de là jusqu’à la ville d’Angostura (actuellement Ciudad Bolívar), capitale de la province, faisant état non seulement de ce qu’il a vu, observé, entendu dire et noté dans son « journal », mais aussi du fruit des recherches qu’il a effectuées postérieurement à son voyage, et qui justifient qu’il se proclame « historien des colonies ».L’Amazonie vénézuélienne est tributaire de l’Orénoque et ses nombreux affluents. La population y est composée surtout d’Indiens appartenant à une grande diversité d’ethnies, parlant des langues très différentes les unes des autres, vivant parfois en liberté, mais le plus souvent confinés dans des missions tenues par des religieux espagnols. Il y a aussi quelques Noirs et autres « gens de couleur » appelés Pardos. Tous les habitants sont soumis au même climat rude et débilitant, à la toute-puissance de la forêt équatoriale, mais celle-ci n’apparaît pas pour autant comme un « enfer vert ». Humboldt qui s’intéresse à tout nous informe en particulier des relations entre ethnies indiennes et entre Indiens et non-Indiens, dénonçant au passage la cupidité des Européens et l’esclavage des Indiens. Il ne cache pas son admiration pour les « Bédouins de l’Orénoque » que sont les Caraïbes, dont il vante les qualités physiques et intellectuelles, sans omettre toutefois de rappeler qu’ils ont été jadis des pourvoyeurs d’esclaves. Il renseigne sur la flore et la faune, les pratiques agricoles des Indiens, l’usage qu’ils font de certaines plantes, leurs coutumes, croyances et mythes

    Le bailleur d\u27étincelle (2002) de Jean Bernabé : naissance d\u27un romancier et accouchement d\u27une oeuvre

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    Dans cette communication, l\u27attention sera attirée d\u27emblée sur les troublantes similitudes existant entre Le bailleur d\u27étincelle (2002) de Jean Bernabé et El bazar de los idiotas (1974) du Colombien Gustavo Álvarez Gardeazábal, disciple de Gabriel García Márquez. Dans ces deux oeuvres pleines d\u27humour sont narrés en effet les incroyables « miracles » que, grâce au pouvoir magique de leur pénis et à leur fluide mental, réalisent respectivement Lorimer Printemps et une paire d\u27idiots. L\u27étude portera certes sur l\u27histoire narrée, en l\u27occurrence les invraisemblables aventures de Lorimer Printemps, appelé aussi Pè Lorimè, et sur ce qu\u27elles sont susceptibles de révéler quant aux prétendus problèmes psychologiques, voire psychiques, liés au sexe dans la société martiniquaise du XXè siècle. Mais il y sera aussi et surtout question des procédés narratifs utilisés par Jean Bernabéde la structure singulière de Le bailleur d\u27étincelle et de sa division en « ballants » - terme énigmatique -de la confusion qui s\u27y opère entre auteur présumé et narrateurde la distinction qui y est faite entre « récit » et « roman »de l\u27intérêt porté à la langue et à la culture créoles, ainsi qu\u27à la cohabitation entre français standard, créole et français régional

    La Vallée de Caracas dans Peregrina o El pozo encantado (1922) de Manuel Díaz Rodríguez : quand la Caraïbe ne s\u27affiche pas comme telle

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    Maurice Belrose (Professeur émérite, Université des Antilles), propose une réflexion à partir du roman de Manuel Díaz Rodríguez, Peregrina o El Pozo encantado (1922). L\u27auteur présente un lieu qui a des caractéristiques éminentes caribéennes mais l\u27auteur ne se sent pas caribéen, le roman ne comporte aucune référence à la Caraïbe. D\u27où l\u27intérêt de l\u27analyse de ce roman, avec la vallée de Caracas, dans un pays, le Venezuela qui a une réalité qu\u27on peut identifier comme caribéenne. La réflexion s\u27ouvre donc sur ce roman dans lequel il est question d\u27un pays de la Caraïbe mais dans lequel la Caraïbe n\u27apparaît pas comme telle. L\u27auteur n\u27a aucune conscience que ce Venezuela qui appartient à la Caraïbe. D\u27où le questionnement : que veut dire exactement la Caraïbe ou les Caraïbes
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