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    Social media in democratic transitions and consolidations: what can we learn from the case of Tunisia?

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    © 2018, © 2018 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group. The aim of this paper is to analyse the use of social media in the stages of uprising, democratic transition and democratic consolidation using the case study of Tunisia. While the impact of social media in uprisings has been widely documented in past research about the MENA region, Tunisia provides new evidence to the use of Internet in the processes of democratisation. Consequently, this research focuses in detail on the benefits but also the pitfalls of social media in transitions and consolidations. Data collection was based on interviews with Tunisian social media activists. The analysis is valuable to social media practitioners and researchers alike

    : Journée d’études:Littérature tunisienne et révolution

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    La troisième table ronde, « Écrire et éditer depuis 2011 », a réuni Azza Filali et Abdelaziz Belkhodja autour de la modératrice Elisabeth Daldoul. Dans une intervention toute en poésie, l’écrivaine Azza Filali a défendu le droit de la littérature à rester en retrait, en décalage par rapport aux faits. L’écriture n’a pas pour mission d’expliquer le réel, mais de le transfigurer en captant l’essence de l’événement. C’est ce qui garantit sa liberté à l’égard des idées et des hommes. La liberté d’expression n’a donc pas véritablement modifié la façon d’écrire de l’écrivaine, l’imaginaire étant, selon elle, toujours libre. Abdelaziz Belkhodja, écrivain et éditeur (éditions Appolonia), a insisté sur le rôle croissant de l’écrit de façon plus large depuis 2011. Il a joué un rôle fédérateur par le biais d’internet ; le besoin de se réapproprier l’histoire et de réécrire les bases politiques et constitutionnelles a entrainé un retour aux textes fondamentaux. La révolution tunisienne a fait renaître la nécessité de l’écrit, sous des formes et des structures nouvelles. Les débats ont permis de poursuivre cette réflexion sur l’écrit et ses lecteurs. Selon Azza Filali, les bouleversements politiques n’ont pas provoqué un regain de la lecture et les formats et médias actuels font perdre à l’écrit sa dignité. D’autres ont soutenu qu’il fallait considérer la lecture dans ses nouvelles pratiques qui se rattachent à des textes plus courts. Enfin, la salle et les intervenants ont débattu du rôle des réseaux culturels étatiques et de l’enseignement dans le développement d’une lecture comme forme d’interaction et de socialisation
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