12 research outputs found

    The ‘Mozart Effect’: A Sociological Reappraisal

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    This is the accepted manuscript. The final version is available at http://cus.sagepub.com/content/9/2/185. This article examines the ‘scientific legend’ of the ‘Mozart Effect’, which grew to become a large-scale cultural phenomenon with political ramifications, focused on early childhood education, during the 1990s and early 2000s in the United States. The search for the ‘Mozart Effect’ and its commercial exploitation followed the finding by Rauscher et al. (1993) that listening to Mozart’s music could improve performance on specific tasks of the Stanford-Binet intelligence test for a short duration of time. The ‘Mozart Effect’, this paper argues, was a particularly successful sociocultural phenomenon because its different components at the time of its emergence were propitiously situated to find particular resonance in late-20th-century America. Those components are identified as the emphasis on neuroscience and early childhood education in the 1990s ‘Decade of the Brain’; the American interest in intelligence-testing and intelligence-enhancing methods, especially in children; the increasingly blurry distinction in musical preferences across socioeconomic classes; and the changed status of classical music in the era of easily-reproducible and arranged listening. The legendary figure of Mozart, at the core of the ‘effect’ that bears its name, is also analysed in depth, as it ensured the neat cohesion of those elements, and contributed to a shift in this phenomenon towards early childhood education in popular and political understandings of the ‘Mozart Effect’. Beyond its value as a retrospective examination of a particularly successful ‘scientific legend’, this article aspires to present a case study in the diverse elements which can, under favourable circumstances, catalyse into popular phenomena of significant magnitude. </jats:p

    A Reappraisal of Children’s ‘Potential’

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    What does it mean for a child to fulfil his or her potential? This article explores the contexts and implications of the much-used concept of potential in educational discourses. We claim that many of the popular, political and educational uses of the term in relation to childhood have a problematic blind spot: interpersonality, and the necessary coexistence for the concept to be receivable of all children’s ‘potentials’. Rather than advocating abandoning the term—a futile gesture given its emotive force—we argue that the concept of children’s potential must be profoundly rethought to be workable as a philosophical notion in education. In an era marked by the unspoken assumption that ‘unlimited potential’ is always a good thing, we argue that it might be necessary to think about the limitations of the notion of individual potential; namely, the moment when it comes into contact with other people’s projects. We propose a conceptualisation of potential as the negotiated, situated, ever-changing creation of a group of individuals, in a process marked by conflict, and which remains essentially difficult.This is the final version of the article. It first appeared from Springer via http://dx.doi.org/10.1007/s11217-016-9508-

    Transmettre mai 68 : construction et paradoxes de l’idéal révolutionnaire à travers l’album jeunesse contemporain

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    Cet article présente une analyse de l’idéal révolutionnaire français tel qu’il apparaît dans deux albums contemporains, destinés aux enfants, qui relatent de façon semi-historique les événements de mai 1968 : Véro en mai, de Pascale Bouchié et Yvan Pommaux, et Tous en grève ! Tous en rêve ! d’Alain Serres et Pef, tous deux publiés en 2008. Par le prisme de l’album jeunesse apparaît une vision historiciste de la nation française, ainsi qu’une représentation organique de la révolution qui la fait s’apparenter à un processus naturel, usant largement pour cela de la figure symbolique de l’enfant. Cette analyse s’accompagne d’une réflexion sur le statut ambigu de l’autorité adulte dans de telles œuvres, dont la vocation pédagogique affirmée se double d’un questionnement latent quant à la légitimité du pouvoir en place

    Viviane Alary, Nelly Chabrol-Gagne (dir.), L’album. Le parti pris des images

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    « La rencontre coruscante de l’image et du texte baptisée iconotexte », comme l’exprime élégamment Laurence Olivier-Messonnier (p. 55), constitue l’objet d’étude de cet ouvrage universitaire touffu et, malgré la diversité historique, géographique et méthodologique de ses chapitres, idéologiquement harmonieux. S’il y a un parti pris dans ce Parti pris des images, c’est, comme la poésie de Ponge à laquelle il fait délicatement allusion, la conviction qu’il existe, au-delà de la séduisante imméd..

    « On n’écrit pas pour des esclaves »

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    La célèbre théorie sartrienne de l’écriture engagée, développée notamment dans Qu’est-ce que la littérature ?, est tout autant une description qu’une prescription. Il est impossible, constate Sartre, d’être idéologiquement neutre ; il est donc nécessaire d’assumer ses positionnements idéologiques. Toute littérature se doit d’être engagée : d’en appeler au lecteur pour qu’il modifie le monde. L’auteur, qui assume sa propre liberté, s’adresse au lecteur en tant que « liberté pure ». Une fois le..

    L'album: Le parti pris des images

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    Idéologie(s) et roman pour la jeunesse au xxie siècle

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    Né juste après la Révolution française pour désigner la science des idées, le mot « idéologie » s'est dévalué au cours du xxe siècle et il suscite aujourd'hui le débat à plusieurs titres, au premier chef lorsqu'il s'agit de le définir. Dans le domaine du livre de jeunesse, la conjonction entre idéologie, instruction publique et éducation s'inscrit au cœur des enjeux d'une littérature adressée et sous surveillance que l'auteur, l'éditeur, le médiateur ont toujours cherché à encadrer à des fins éducatives. C'est dans ce champ particulier que l'on se propose d'affronter la complexité d'une notion « labile et fourbe », d'après Bruno Blanckeman, pour en circonvenir les manifestations et les effets dans les entreprises romanesques de l'extrême contemporain. Faute de définition stable et univoque, sans doute convient-il ici d'embrasser la notion au pluriel et de concevoir les idéologies comme des « systèmes fixes de valeurs ordonnancées » qui trouvent un terrain de prédilection dans le roman, lui-même genre pluriel, « archi-genre » qui orchestre une polyphonie de discours et s'accommode de toutes les hybridités. En observant certains de ses sous-genres - roman-miroir, roman de fantasy, roman dystopique, roman post-colonial - les différents contributeurs sont conduits à se demander dans quelle mesure le roman contemporain pour la jeunesse met en œuvre une « poétique des valeurs » et s'il rend possible l'émergence de ces « fictions critiques » que Dominique Viart définit comme des textes où « le discours met en crise la pensée ». Les articles réunis ici interrogent dans les romans pour la jeunesse l'approche, souvent paradoxale, des grandes questions soulevées par les évolutions du monde contemporain. Au moment où l'actualité concernant l'école en France se cristallise à nouveau sur le sujet de l'enseignement de la morale, la réflexion s'attache notamment aux corpus romanesques prescrits par l'institution scolaire et à leur enseignement
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