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    Environnement et exploration géographique de l'ex-Dahomey (Bénin) à la veille de la conquête coloniale.

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    In 1892, just before the colonial conquest of the territories which became the "Dahomey", the hinterland of the "Slave Coast" stood mostly unknown. The travellers and european residents' written works were limited at the coast area and at the itinerary followed to go to Abomey, capital of Dahomey's kingdom. The political power imposed a roads' control, prohibiting the European to move without the royal authorization. This situation overcame until the conquest. This one was preceded by a number of exploration and information missions in the aim to know the hinterland topography, his vegetation, crops, sols, human settlements, and climatic conditions, the object of these operations was to choose the best itinerary for a military expedition..After a rapid presentation of the actual vegetable landscapes and a review of the relations established beetween african states and the different european nations, we will try to show the evolution of the environment perception, more particularly vegetable landscapes, in connection with the interests and purposes researched by the Europeans. This study will lean on the european pieces of writing and cartographical documents.En 1892, à la veille de la conquête coloniale des territoires qui devinrent le "Dahomey", l'arrière-pays de la "Côte des Esclaves" demeure en grande partie inconnu. Les écrits des voyageurs et résidents européens depuis le XVII° siècle se limitaient à la zone côtière et à l'itinéraire suivi pour aller à Abomey, capitale du royaume du Dahomey. Le pouvoir politique imposait un contrôle des routes, interdisant aux Européens de se déplacer sans l'autorisation royale. Cette situation prévalut jusqu'à la conquête. Celle-ci fut précédée d'un certain nombre de missions d'exploration et d'information visant à la connaissance de la topographie de l'intérieur du pays, de sa végétation et des productions agricoles, de la nature des sols, de l'implantation humaine et des conditions climatiques dans l'objectif de choisir le meilleur itinéraire à suivre pour une colonne expéditionnaire. Après une brève présentation des paysages végétaux actuels et un rappel historique des relations établies entre les états africains et les différentes nations européennes, nous essaierons de montrer l'évolution de la perception de l'environnement , plus particulièrement les paysages végétaux, en fonction des intérêts et des objectis recherchés par les Européens en nous appuyant sur leurs écrits et des documents cartographiques

    Sacred forests and the global challenge of biodiversity conservation: the case of Benin and Togo

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    International audienceSacred forests and the global challenge of biodiversity conservation : the case of Benin and TogoAbstract In the study areas of south Benin and Togo, sacred forests are often the only remaining patches of forest vegetation. These forests are under threat from the growing demand for land and from cultural change. Following an outline of these changes since the arrival of Europeans in the region to provide historical and cultural context, the different stakeholders involved directly or indirectly in management of the sacred forests are identified. Scientific research (influenced by policies established at major international conservation meetings) preceded and accompanied actions of non-government organizations and the establishment of national environmental and cultural policies. These events have contributed to changes in the management of sacred sites and in the cultural practices of local political and religious leaders who control them. Problems of succession and a lessening of respect for religious sanctions have led to the reduction in power of the traditional leaders. In response, the government forest authorities recommend the ‘restoration' of these forest patches by tree planting. Ecotourism is also seen as a new way to conserve biodiversity. Defining the legal status of these sacred forests will necessarily strengthen the role of the State.Les bois sacrés représentent souvent les derniers îlots forestiers de l'aire d'étude (Sud du Bénin et du Togo). Ces formations forestières se trouvent menacées devant la pression foncière croissante combinée à l'évolution des pratiques culturelles. Une analyse rapide des facteurs de ces changements depuis l'arrivée des Européens dans cette région prendra en compte le contexte historique et culturel et l'identification des différentes catégories d'acteurs intervenant directement ou non dans la gestion des bois sacrés. Les recherches scientifiques orientées par les grandes conventions internationales ont précédé et accompagné la mise en place des politiques environnementales et culturelles et les actions des ONG. Ces différentes actions se traduisent par des modifications des modes de gestion de ces sites et une adaptation des pratiques culturelles dont les responsables politiques et religieux locaux sont les gardiens.. C'est ainsi que devant la diminution du pouvoir de ces chefs traditionnels (problèmes de succession, non respect des interdits religieux), l'administration forestière préconise la « restauration » de ces formations boisées par des plantations et que l'écotourisme apparaît comme une nouvelle forme de conservation de la biodiversité. Le renforcement du rôle de l'Etat passe par une définition du statut juridique de ces bois sacrés

    Perception du climat et calendrier agricole chez les Fon du Sud du Togo et du Bénin.

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    Southern Togo and Benin, located in the Guinea gulf in West Africa, are characterized by a subequatorialclimate with two wet seasons and two dry seasons. The agricultural calendars depend on the seasonal alternance and on time division, which used to be based on religious practices and moon cycles. The most important events of the religious calendar (religious festivals) occur during the dry seasons, at times for sowing and harvesting millet - today replaced by corn. As theharvest's success depends on rain regularity, some divinities are invoked to limit climatic disturbances. The alternance of two rainy seasons may have facilitated corn diffusion at the expense of millet and sorghum. This hypothesis highlights farmers' innovation abilities.Le sud du Togo et du Bénin, pays situés dans le golfe de Guinée, en Afrique occidentale, se caractérise par un climat sub-équatorial à quatre saisons, deux saisons humides et deux saisons sèches. Les calendriers agricoles dépendent de l'alternance de ces saisons à laquelle se combine la division du temps basée autrefois sur les successions des lunes et des pratiques religieuses.Les principales manifestations du calendrier religieux se situent au cours des deux saisons sèches, avant les semailles du mil (ou du maïs aujourd'hui) et après sa récolte. Le succès des récoltes dépendant de la régularité des pluies, certaines divinités sont évoquées pour limiter les dérèglements climatiques. Enfin l'alternance de deux saisons des pluies dans cette région a pu y faciliter la diffusion du maïs au dépens du petit mil et du sorgho. Cette hypothèse permet de démontrer les capacités d'innovation des agriculteurs

    Fèves, pois et grains dans le golfe de Guinée : problèmes d'identification des plantes dans les sources historiques.

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    Cette contribution est un apport méthodolodique pour aborder les noms de plantes dans les sources historiques relatives à l'Afrique de l'Ouest à partir du XVI° siècle. Des clés d'interprétation sont proposées pour identifier les plantes décrites, particulièrement les céréales, mais aussi les haricots, les espèces fruitières du littoral ouest africain. Les descriptions botaniques et les informations sur les pratiques agricoles sont fondamentales pour cette analyse. Les auteurs de ces sources, européens, ont souvent procédé par analogie avec des plantes connues en Europe ou en empruntant des noms locaux ou de nations étrangères

    Bois de chauffe et charbon de bois dans le Sud du Bénin : évolution de la production au cours du XXe siècle

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    La végétation du Sud du Bénin se caractérise par des mosaïques de savanes et de forêts, des jachères et des champs cultivés. C'est une région densément peuplée où la surexploitation des terres due à une pression démographique croissante et le développement des villes au cours de la deuxième moitié du XX° siècle ont entrainé l'évolution du système de production du bois-énergie. En effet, de nombreux projets de développement de plantations de bois de chauffe et d'unités de production de charbon se sont mis en place à partir des années 1970. Des plantations ont été créées par l'état béninois dans des zones classées "réserves" dont la gestion pose aujourd'hui un certain nombre de problèmes qui seront analysés. Elles sont maintenant relayées par des pépinières villageoises en plein essor, généralement gérées par des groupements de villageois réunis en coopératives, ce qui représente un résultat positif de ces projets. A partir de 1970, a débuté également la diffusion du procédé de carbonisation - inconnu semble-t-il dans cette région auparavant - afin de substituer le charbon de bois au pouvoir calorifique plus important à la consommation du bois de feu. Des spécialisations régionales de production de charbon de bois sont apparues, soit par l'exploitation de zones forestières et de jachères, soit par plantations d'espèces ligneuses spécifiques

    Arbres et bois sacrés : lieux de mémoire de l'ancienne Côte des Esclaves.

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    Les arbres et les bois sacrés sont des lieux de cultes en relation avec des divinités trouvées sur place ou installées au cours des déplacements des populations. Leur typologie et leur étude apporte des éléments d'analyse fondamentaux non seulement pour une reconstitution des paysages végétaux mais aussi pour retracer l'histoire des migrations des hommes. Nous verrons que des faits historiques peuvent être à l'origine de la création de sanctuaires qui serviront ensuite de lieux de conservation de la mémoire collective. Ces sites sacrés naturels ne peuvent donc tous être considérés comme des reliques d'une végétation forestière aujourd'hui marginale

    Un patrimoine urbain méconnu : Arbres mémoires, forêts sacrées et jardins des plantes de Porto Novo (Bénin)

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    In Porto-Novo, capital of Benin, some places are characterized by plants: sacred trees and gardens created under the colonial rule. The last ones were sometimes former wooded sanctuaries. In the city, this natural heritage remains still underestimated, because the architectural heritage holds all the interest and corresponds better to the western criteria of the cultural heritage. Now, these sites, sacred trees and gardens, represent commemorative sites. Their conservation and their valorisation should participate to maintain a more pleasant and healthier urban living environment, but they can also contribute to the tourism development of the city with, for example, the creation of routes of discoveries linked with these places.À Porto Novo, capitale du Bénin, se trouvent un certain nombre de lieux caractérisés par des éléments végétaux : il s'agit d'arbres sacralisés et de jardins des plantes créés sous l'occupation coloniale dont l'histoire se substitue parfois à celle d'anciens sanctuaires boisés. En ville, ce patrimoine naturel demeure encore méconnu, le patrimoine architectural retenant l'intérêt des acteurs de la gestion du patrimoine car il correspond mieux aux critères occidentaux du patrimoine culturel. Or, ces sites, arbres sacrés et jardins, représentent des lieux de mémoire dont la conservation et la valorisation non seulement participeraient à entretenir un cadre de vie urbain plus agréable et plus sain, mais pourraient aussi contribuer au développement touristique de la ville par l'aménagement d'itinéraires de découvertes s'articulant autour de ces lieux

    Du jardin royal des plantes médicinales de Paris aux jardins coloniaux : développement de l'agronomie tropicale française

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    Dès les premiers voyages autour du monde, les navigateurs rapportèrent des plantes exotiques que les naturalistes essayèrent de conserver d'abord dans des herbiers puis dans des jardins. Ils y furent encouragés par les scientifiques et les autorités politiques.Malheureusement, de nombreuses plantes ne résistaient pas au voyage. Pour essayer de limiterles pertes, des jardins-relais furent créés dans les ports, comme celui des apothicaires de Nantes qui sera étudié en détail ici. Des listes de plantes utiles furent remises aux capitaines de navires chargés de les rapporter. Les jardins s'équipèrent de serres chaudes et des jardins-relais furent créés dans les zones tropicales. Les premiers jardins furent ceux des établissements européens implantés sur les côtes du monde tropical, Afrique, Asie, Amérique, jalonnant les itinéraires des navigateurs. Un grand nombre de végétaux ont ainsi été importés en Europe. Ces jardins avaient des relations entre eux, échangeaient des plantes, celui de Paris servant de relai de base àce réseau. A la fin du XIX° siècle fut créé à Nogent un jardin colonial, annexe du jardin des plantes. Ce jardin avait pour objectif de multiplier les plantes destinées aux colonies. Chaque colonie avait un jardin d'essai ainsi qu'un certain nombre de stations agricoles réparties sur tout le territoire tenant compte des conditions écologiques régionales. Les administrateurs essayaient d'y acclimater les espèces économiquement intéressantes comme le café, le cacao, le coton américain, l'arachide, le tabac, l'hévéa... L'exemple de la colonie du Dahomey sera plus particulièrement examiné

    Les jardins des forts européens de Ouidah (Bénin) : premiers jardins d'essai.

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    National audienceLes sources écrites des XVII° et XVIII° siècles attestent de l'existence de jardins à proximité des forts construits par les Européens sur la côte du golfe de Guinée en Afrique occidentale. Ces jardins, dont la principale fonction était d'approvisionner les navires négriers et les forts en vivres frais, ont également joué un rôle certain dans l'acclimatation et la diffusion d'un certain nombre d'espèces végétales, maraîchères et fruitières, bien avant la création des jardins des missionnaires chrétiens et des administrateurs coloniaux. Leur fonction de jardin d'essai a été et est encore méconnue

    La palmeraie du Sud Bénin avant la colonisation : essai d'analyse historique

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    Les plateaux de la partie méridionale du Bénin en Afrique occidentale constituent le domaine privilégié de la palmeraie d'Elaeis guineensis (Jacq.). Cet espace comprend le territoire de l'ancien royaume du Dahomey dont les rois depuis le XVIII° siècle ont contribué à la diffusion de la plantation du palmier à huile. En effet, les sources historiques aident à comprendre les facteurs déterminants de l'expansion de la palmeraie, à savoir la reconversion économique du royaume en relation non seulement avec l'industrialisation de l'Europe dès le XVIII° siècle et son besoin d'importer de nouvelles matières premières (dont l'huile de palme) et l'interdiction de la traite esclavagiste au XIX° siècle. L'analyse présentée ici montre comment les populations ont su s'adapter à ce nouveau marché en développant les palmeraies non seulement dans les zones favorables mais aussi, par la culture et la protection, dans les régions où les conditions écologiques ne l'étaient pas. Dans ce domaine, l'histoire des paysages rejoint l'histoire économique
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