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    Les couverts végétaux. Partie 1/2 : Une pratique agroécologique au service de la vigne

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    National audienceLes couverts végétaux sont couramment utilisés en tant que cultures intermédiaires, intégrant pleinement les plans de rotation en tant qu’interculture des cultures annuelles (ex. : céréales) et en tant que cultures intercalaires dans le cadre des cultures pérennes (ex. : vergers, vigne). Ce type de culture a fait l’objet de dénominations différentes au cours des dernières décennies comme « engrais vert », en référence à sa contribution à la fertilité des sols, ou « CIPAN » (Culture intermédiaire piège à nitrate) , et dernièrement « CIMS » (Cultures intermédiaires/intercalaires multiservices) (Justes et Richard, 2017). Les plantes de couvert sont cultivées, non pas dans un objectif de production mais dans un objectif de promotion et de valorisation des services écosystémiques au sein de l’exploitation agricole. Parmi ceux-ci, le couvert permet notamment à l’agriculteur de limiter l’impact des intempéries sur ses parcelles, de favoriser les relations trophiques et limiter la pression des ravageurs et des insectes, ou encore de réduire l’utilisation des intrants de synthèse et notamment des herbicides.En viticulture, l’enherbement est pratiqué depuis les années 1990, pour des raisons environnementales et sociétales, mais également avec une volonté d’améliorer la qualité du vin. Cependant, une méconnaissance et une mauvaise gestion de l’enherbement peuvent engendrer une concurrence sur la vigne, qui peut être très préjudiciable en fonction de la fertilité initiale du sol, de la réserve hydrique et de la vigueur du matériel végétal. Il convient donc de bien penser son couvert afin de le réussir et de valoriser les services écosystémiques rendus par celui-ci (encadré 1)
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