19 research outputs found

    Hivatali eskü a magyar közszolgálatban

    Get PDF
    This study proposes an archaeology of the official oath in the royal Hungarian administration, from the first centuries of the Christian statehood to the end of the monarchy in 1918. The evolutions of the oath pronounced by the councilors (in various medieval councils, dicastries and later in the 19th century’s ministries) allows replacing in the longue durée this complex phenomenon, the persistence of which until today shows a remarkably long-lasting tradition. First to be addressed here is the issue of implementing a mandatory oath for the king’s and later the state’s servants, crystallizing the bureaucratization and professionalization of the administration. The second issue is specific to the 19th and 20th centuries, and focuses on the multiple reformulations of official oaths during revolutionary periods: how did evolve the duty of loyalty between allegiance to the king, the constitution, the country and finally the nation? In order to achieve this study, oath-templates were collected from various official sources (Corpus Juris Hungarici, Rendeletek Tára) as well as from archival oath-repositories (libri juramentorum). The political as well as ritual dimensions of the oath taking (and its refusal) are just incidentally part of our study

    Hungarian Ministry of the Interior and its Civil Servants in the Post-war Turmoil

    No full text
    International audienceThis chapter offers some preliminary results of an ongoing research on Hungarian administrative personnel during the interwar period. The present study addresses the particular crisis period following the fall of the Austro-Hungarian Monarchy (1918-1920) during which a monarchy, a democratic republic, a soviet republic and a counter-revolutionary government followed each other, as emerged a conservative regime – the Horthy regime. It aims to investigate the modalities of the great transformation that reshaped both the administrative structures and their personnel, and to tackle the issue of the failure of democratization of public administration. The ministry (Commissariat) of the Interior, who was in charge of the state personnel, is particularly scrutinized

    Les usages du serment officiel des fonctionnaires hongrois de la Double Monarchie

    No full text
    International audienceDuring the dualist era, the official oath of civil servants was legally formalized in order to become a complex institution reflecting the growing professionalization of civil service. It was a professional but first a political oath, the formulation of which embodied the particular issues of Hungary’s position in the Double Monarchy: between loyalty to the emperor, the king or the Constitution, the duty of allegiance was expressed differently in each administrative field. This study endeavors to understand the principal uses of official oath in ancien regime Hungary as well as its modifications after the war, through official publications and civil servants’ memoirs.Sous le dualisme, le serment officiel des fonctionnaires gagne en formalisme, au point de devenir une institution complexe reflétant la professionnalisation de la fonction publique. Serment professionnel mais aussi politique, il permet de saisir les enjeux relatifs à la situation particulière de la Hongrie dans la Double Monarchie : entre loyauté à l’empereur, au roi ou à la Constitution, le devoir de fidélité est exprimé de façon différenciée pour chaque branche de l’administration. Cette étude s’attache à montrer les principaux usages du serment officiel ainsi que ses modifications après la chute de l’empire, au travers des textes officiels et des écrits mémoriels des fonctionnaires

    A Prosopographical Survey of the High Civil Service Corps of the Ministries in the Hungarian Part of the Dual Monarchy

    No full text
    International audienceCet article est une étude de fond d'un point abordé dans ma thèse, à savoir les modalités de reconversion des élites administratives hongroises au tournant du XIX e siècle-élites traditionnelles par excellence-en élite méritocratique battant le fer de la modernité. Le rapport entre professionnalisation et embourgeoisement est à cette occasion interrogé, de façon à apporter un éclairage quantitatif à ces questions. Ainsi, la carrière des 709 hauts fonctionnaires en poste dans les neufs ministères hongrois est mise en regard de leur parcours académique et de leur statut social hérité, de façon à mesurer l'influence du titre universitaire et du titre de noblesse sur la rapidité de l'avancement. On constate alors d'une part la persistance des mécanismes traditionnels dans le recrutement et le système de promotion, qui continue dans une certaine mesure à favoriser l'élite historique au détriment des bourgeois non-titrés, mais aussi d'autre part un investissement croissant de ces mêmes fonctionnaires nobles dans le diplôme universitaire. Avec une mesure fine de ces deux seules variables, la complexité de la reconversion des élites administratives apparaît donc dans toute son ambiguïté

    Krúdy et les Slovaques. Une représentation de l'Autre

    No full text
    International audienc

    Krúdy et les Slovaques : une représentation de l’Autre

    No full text
    International audienceCette étude se propose d'aborder quelques aspects de la représentation des Slovaques dans l'oeuvre littéraire de Gyula Krúdy. Étudier ces représentations présente un double intérêt, tant historique que littéraire. Historique, dans la mesure où Krúdy rend compte de stéréotypes, d'images construites de soi et de l'autre au moment de la définition des nationalismes. En effet des stéréotypes circulaient sur les différentes nationalités, qui tiraient leurs origines du contexte politique de l'époque libérale : la montée des nationalismes en réaction à la politique de magyarisation, et la crispation identitaire qui en résulta. Ce nationalisme entraîna d'un côté comme de l'autre la formation d'une image de soi magnifiée, et en corollaire une image dépréciée de l'autre. C'est par exemple à travers cette dialectique du « nous » / « eux » qu'il faut comprendre le sens particulier de la désignation des Slovaques par les Hongrois comme « tót », terme que Krúdy emploie exclusivement. L'étude de la présence de ces stéréotypes et lieux communs chez Krúdy permet donc, non pas de dresser un tableau du monde slovaque tel qu'il était au tournant du XXe siècle, mais de rendre compte d'un imaginaire social, de « l'espace idéologique et culturel dans lequel l'auteur et son public se situent »

    Between technocrats and ancient regime administrators : the high civil service corps of the Hungarian ministries during the dualist era (1867-1918)

    No full text
    Au lendemain du Compromis de 1867, l’administration ministérielle de Budapest répond à un double héritage. Elle hérite d’un côté de l’« administration noble » des comitats (nobile officium de l’auto-administration des nobles dans la fonction publique élective), tandis que de l’autre, l’empreinte du néo-absolutisme rappelle la tradition de professionnalisation de l’administration centrale de l’Autriche, qui comme la Prusse organise un « fonctionnariat » dès le milieu du XVIIIe siècle. Aussi, ce double héritage structure les deux « niveaux » de l’administration : alors que l’administration régionale reste aux mains des notables locaux, une bureaucratie d’État émerge dans les institutions centrales, dont par ailleurs le personnel s’embourgeoise.Cette thèse propose une approche empirique des enjeux que recouvre le développement de l’administration centrale de l’ « ère bourgeoise » en Hongrie. Pour cela, le personnel des ministères est abordé à travers deux axes principaux : la professionnalisation de l’administration, et l’embourgeoisement de l’élite ministérielle. Une étude détaillée du recrutement social, de la formation académique et enfin des carrières des hauts fonctionnaires de l’administration ministérielle apporte un nouvel éclairage à ces questions. Par-delà le lustre des bals de cours, des cérémonies officielles et des casinos de la capitale, c’est bien ces aspects que s’efforce de mettre à jour le présent travail, dans une démarche quantitative appuyée par des statistique descriptives.Following the Compromise of 1867, the ministerial administration in Budapest relates to a double inheritance. On the one side, there is the « administration of the nobles » of the counties, nobile officium of the elective public service of the noble class. On the other hand, neo-absolutism manifests itself in the tradition of the professionalization of Austria’s central administration, following the steps of Prussia’s civil service model since the mid-18th century. This way the double inheritance structures the two levels of the hungarian administration: with the regional management remaining in the hands of the local nobility, and a state bureaucracy gradually becoming « gentrified », and emerging in the central institutions.The present thesis proposes an empirical approach to the major issues of the central administration’s development in Hungary of the « bourgeois era ». The study of the ministerial personnel will proceed along two main axes: the administration’s professionalization and the bourgeoisification of the ministerial elite.Descriptive statistics provided by this quantitative study shall shed new lights on the recruitment mechanisms in relation to social status, academic formation and career of the ministerial high-ranking civil servants - sterner aspects of their lives beyond the usual scintillating court balls and grand official ceremonies

    Krúdy et les Slovaques : une représentation de l’Autre

    No full text
    International audienceCette étude se propose d'aborder quelques aspects de la représentation des Slovaques dans l'oeuvre littéraire de Gyula Krúdy. Étudier ces représentations présente un double intérêt, tant historique que littéraire. Historique, dans la mesure où Krúdy rend compte de stéréotypes, d'images construites de soi et de l'autre au moment de la définition des nationalismes. En effet des stéréotypes circulaient sur les différentes nationalités, qui tiraient leurs origines du contexte politique de l'époque libérale : la montée des nationalismes en réaction à la politique de magyarisation, et la crispation identitaire qui en résulta. Ce nationalisme entraîna d'un côté comme de l'autre la formation d'une image de soi magnifiée, et en corollaire une image dépréciée de l'autre. C'est par exemple à travers cette dialectique du « nous » / « eux » qu'il faut comprendre le sens particulier de la désignation des Slovaques par les Hongrois comme « tót », terme que Krúdy emploie exclusivement. L'étude de la présence de ces stéréotypes et lieux communs chez Krúdy permet donc, non pas de dresser un tableau du monde slovaque tel qu'il était au tournant du XXe siècle, mais de rendre compte d'un imaginaire social, de « l'espace idéologique et culturel dans lequel l'auteur et son public se situent »

    La formation des cadres de la bureaucratie en Autriche-Hongrie

    No full text
    International audienceL'ouvrage aborde dans une optique comparatiste (France, Allemagne) les modalités de formation , de recrutement et d'évolution de carrière des serviteurs de l'Etat au XIXe siècle, dans un contexte marqué par la construction d'un Etat moderne soucieux d'une gestion efficace. A la différence de la Prusse, cas emblématique et précoce d'Etat autoritaire-bureaucratique, l'or-ganisation d'une fonction publique régulière en France a en large partie résulté de nécessités pratiques et non d'une doctrine positive. Toutefois, les qualifications nécessaires pour que les administrateurs soient reconnus compétents et légitimes ont fait l'objet de vifs débats, traversés par des phénomènes de circulations d'idées et de modèles. Les pratiques nées des nécessités du service de l'Etat ont permis des assouplissements et adaptations qui tempèrent les contrastes offerts par les représentations idéal-typiques du bu-reaucrate allemand et de son homologue français, contrastes qui renvoient à des traditions dif-férentes en matière de relations entre pouvoir politique et administration. Au-delà de la diversité des situations, c'est la question du lien entre le pouvoir administratif et la poursuite de l'intérèt général qui demeure tout à la fois sous-jacente et active. Cette contribution se propose d'étudier la formation des cadres de la bureaucratie ministé-rielle en Autriche-Hongrie dans la seconde moitié du long XIXe siècle. Il sera en effet question de l'évolution de la formation universitaire dans une logique de modernisation et de profes-sionnalisation de l'enseignement des sciences administratives. Cette évolution se fond dans le mouvement plus général d'émergence d'une bureaucratie d'Etat qui se formalise tout au long de la période. Il faut avant tout rappeler que la seconde moitié du XIXe siècle fut pour la Hongrie une période de grands bouleversements politiques. La forme même de l'Etat fut plusieurs fois mo-difiée, ce qui entraîna de profonds changements dans le personnel administratif. Dominée par l'Autriche des Habsbourg depuis la défaite des Ottomans au XVIe siècle, ce qui la place dans l'aire culturelle germanique, la Hongrie perd en effet toute indépendance et se voit directement administrée depuis Vienne après l'échec de la révolution et de la guerre d'indépendance de 1848. C'est la période noire du néo-absolutisme et de l'administration par les «hussards de Bach», dont les conséquences sont décisives tant pour le monde universitaire que pour la formation de l'appareil d'Etat. Au contraire, après le Diplôme d'octobre (1861), les rapports se normalisent entre Vienne et Budapest et la période est marquée par une détente, préambule au modus vivendi inauguré par le Compromis de 1867. Cette nouvelle situation est alors inédite : la Hongrie jouit d'une autonomie quasi totale dans la Double Monarchie qui se réalise par la nomination d'un gouvernement indépendant, responsable devant le Parlement de Budapest. C'est depuis ce moment que l'on peut parler au sens strict d'une «bureaucratie ministérielle» et Vol. 24 des Travaux Interdisciplinaires et Plurilingues, Peter Lang, Bern, p. 203-221

    La formation des cadres de la bureaucratie dans la Hongrie de la Double Monarchie

    No full text
    National audienceL'ouvrage aborde dans une optique comparatiste (France, Allemagne) les modalités de formation, de recrutement et d'évolution de carrière des serviteurs de l'Etat au XIXe siècle, dans un contexte marqué par la construction d'un Etat moderne soucieux d'une gestion efficace. A la différence de la Prusse, cas emblématique et précoce d'Etat autoritaire-bureaucratique, l'organisation d'une fonction publique régulière en France a en large partie résulté de nécessités pratiques et non d'une doctrine positive. Toutefois, les qualifications nécessaires pour que les administrateurs soient reconnus compétents et légitimes ont fait l'objet de vifs débats, traversés par des phénomènes de circulations d'idées et de modèles. Les pratiques nées des nécessités du service de l'Etat ont permis des assouplissements et adaptations qui tempèrent les contrastes offerts par les représentations idéal-typiques du bureaucrate allemand et de son homologue français, contrastes qui renvoient à des traditions différentes en matière de relations entre pouvoir politique et administration. Au-delà de la diversité des situations, c'est la question du lien entre le pouvoir administratif et la poursuite de l'intérêt général qui demeure tout à la fois sous-jacente et active. [Source : 4e de couv.
    corecore