Caričin grad – arheološka istraživanja u 2016. godini

Tokom jula 2016. godine sprovedena su sistematska arheološka iskopavanja severne padine Gornjeg grada, koja se istražuje od 2009. godine (Ivanišević, Bavant 2012; Ivanišević et al. 2014a; 2014b; 2017a; 2017b). Ovom prilikom završeno je istraživanje objekta 23 (prostorije 23b i 23c), objekta 18 i koridora 4 – glavne komunikacije na severnoj padini. Pored toga, rađeno je na uklanjanju slojeva rušenja u okviru objekta 20 – horeuma. U istraživanjima su učestvovali saradnici Arheološkog instituta u Beogradu, Nacionalnog centra za naučna istraživanja (Centre national de la recherche scientifique UMR 7004) iz Strazbura i Rimsko-germanskog centralnog muzeja (Römisch-Germanisches Zentralmuseum) iz Majnca, koji su radili na analizama arheobotaničkog, arheozoološkog i pedološkog materijala sa istraživanja 2013-2015. godine

Fouilles archéologiques à Caričin Grad en Serbie. Campagne 2022

Les travaux menés à Caričin Grad durant l’année 2022 ont essentiellement concerné lafouille de l’édifice tétraconque situé dans le quartier sud‑est de la Ville Basse qui s’estdéroulée en juillet. Cette mission estivale a permis de terminer le décapage del’ensemble de la surface occupée par cette vaste construction de 30 mètres de côté dontle tracé partiel du plan avait été repéré lors de la prospection géoradar de 2015.Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger , Balkan

Fragments de casques de type Baldenheim trouvés à Caricin Grad

Les casques de type Baldenheim ont été produits entre le milieu du Ve et la fin du VIe siècle. Une synthèse récente (M. Vogt, Spangenhelme, Mayence, 2006) en a dénombré 44, répandus de la Scandinavie à la Libye et du Rhône au bas Danube, et a déterminé 4 groupes correspondant à autant d’ateliers. Or Caričin Grad a livré 14 fragments d’au moins 6 casques, dont l’un possède des bandeaux d’un type inédit. Ce nombre important (aucun autre site n’en a fourni plus de 3) confirme que ces casques sont byzantins, et montre qu’ils étaient portés par tous les officiers impériaux, même subalternes. De plus, le réseau d’échanges dans lequel s’inscrit Caričin Grad permet de proposer des localisations pour les centres de production : les ateliers des groupes 2-4 seraient concentrés autour de la mer de Marmara (Constantinople et peut-être Nicomédie et Cyzique), tandis que celui du groupe 1 serait à Thessalonique, non en Italie comme on l’a soutenu. Les sources écrites suggèrent en effet que les barbaricarii, qui décoraient les armes de luxe, étaient liés aux ateliers monétaires. Il est donc surprenant qu’aucun atelier ne soit pour l’instant localisable à Antioche, mais cette question ne sera résolue que par des fouilles de sites de garnisons en Asie Mineure et au Proche-Orient. dénombré 44, répandus de la Scandinavie à la Libye et du Rhône au bas Danube, et a déterminé 4 groupes correspondant à autant d’ateliers. Or Caric ˇ in Grad a livré 14 fragments d’au moins 6 casques, dont l’un possède des bandeaux d’un type inédit. Ce nombre important (aucun autre site n’en a fourni plus de 3) confirme que ces casques sont byzantins, et montre qu’ils étaient portés par tous les officiers impériaux, même subalternes. De plus, le réseau d’échanges dans lequel s’inscrit Caric ˇ in Grad permet de proposer des localisations pour les centres de production : les ateliers des groupes 2-4 seraient concentrés autour de la mer de Marmara (Constantinople et peut-être Nicomédie et Cyzique), tandis que celui du groupe 1 serait à Thessalonique, non en Italie comme on l’a soutenu. Les sources écrites suggèrent en effet que les barbaricarii, qui décoraient les armes de luxe, étaient liés aux ateliers monétaires. Il est donc surprenant qu’aucun atelier ne soit pour l’instant localisable à Antioche, mais cette question ne sera résolue que par des fouilles de sites de garnisons en Asie Mineure et au Proche-Orient.Bavant Bernard. Fragments de casques de type Baldenheim trouvés à Caricin Grad. In: Mélanges de l'École française de Rome. Moyen-Age, tome 120, n°2. 2008. Les destinées de l’Illyricum méridional pendant le haut Moyen Âge. pp. 327-353

Cadre de vie et habitat urbain en Italie centrale byantine (VIe-VIIIe siècle)

Bernard Bavant, Cadre de vie et habitat urbain en Italie centrale byzantine (VIe-VIIe siècle), p. 465-532. Le problème posé est celui de la répartition et de l'aspect de l'habitat à Rome du VIe au VIIIe siècle. Après avoir rappelé le contraste entre l'habitat du IVe siècle et l'habitat médiéval, et les incertitudes de la démographie pour la période intermédiaire, l'auteur cherche à déterminer les principales étapes des changements intervenus. Le Ve siècle (où s'achève l'implantation du réseau des tituli) et le début du VIe siècle voient une baisse de densité de l'occupation du sol et un effacement de l'opposition domus-insula. L'époque de la guerre gothique et de l'invasion lombarde se marque par la christianisation du centre de la ville, mais aussi par la ruralisation d'un habitat de plus en plus clairsemé. Enfin, dans la première moitié du VIIIe siècle, l'habitat n'a pas encore vraiment acquis sa physionomie médiévale la distribution des églises des diaconies des aqueducs restés en service traduit importance grandissante dans la géo graphie urbaine du Champ de Mars de la Ripa Greca du Borgo mais les tuuli paraissent garder dans la zone des collines un rôle pastoral pour un habitat sporadique Les maisons décrites dans le Breviarium ecclesiae ravennatis et les fouilles de Luni offrent une image concrète des maisons urbaines Italie Centrale cette époque Au-delà de leur diversité une certaine unité typologique est perceptible qui provient peut-être de ce que la maison origine rurale serait devenue le type dominant dans les villes Italie époque byzantineBavant Bernard. Cadre de vie et habitat urbain en Italie centrale byantine (VIe-VIIIe siècle). In: Mélanges de l'École française de Rome. Moyen-Age, tome 101, n°2. 1989. pp. 465-532

Fragments de casques de type Baldenheim trouvés à Caricin Grad

Les casques de type Baldenheim ont été produits entre le milieu du Ve et la fin du VIe siècle. Une synthèse récente (M. Vogt, Spangenhelme, Mayence, 2006) en a dénombré 44, répandus de la Scandinavie à la Libye et du Rhône au bas Danube, et a déterminé 4 groupes correspondant à autant d’ateliers. Or Caričin Grad a livré 14 fragments d’au moins 6 casques, dont l’un possède des bandeaux d’un type inédit. Ce nombre important (aucun autre site n’en a fourni plus de 3) confirme que ces casques sont byzantins, et montre qu’ils étaient portés par tous les officiers impériaux, même subalternes. De plus, le réseau d’échanges dans lequel s’inscrit Caričin Grad permet de proposer des localisations pour les centres de production : les ateliers des groupes 2-4 seraient concentrés autour de la mer de Marmara (Constantinople et peut-être Nicomédie et Cyzique), tandis que celui du groupe 1 serait à Thessalonique, non en Italie comme on l’a soutenu. Les sources écrites suggèrent en effet que les barbaricarii, qui décoraient les armes de luxe, étaient liés aux ateliers monétaires. Il est donc surprenant qu’aucun atelier ne soit pour l’instant localisable à Antioche, mais cette question ne sera résolue que par des fouilles de sites de garnisons en Asie Mineure et au Proche-Orient. dénombré 44, répandus de la Scandinavie à la Libye et du Rhône au bas Danube, et a déterminé 4 groupes correspondant à autant d’ateliers. Or Caric ˇ in Grad a livré 14 fragments d’au moins 6 casques, dont l’un possède des bandeaux d’un type inédit. Ce nombre important (aucun autre site n’en a fourni plus de 3) confirme que ces casques sont byzantins, et montre qu’ils étaient portés par tous les officiers impériaux, même subalternes. De plus, le réseau d’échanges dans lequel s’inscrit Caric ˇ in Grad permet de proposer des localisations pour les centres de production : les ateliers des groupes 2-4 seraient concentrés autour de la mer de Marmara (Constantinople et peut-être Nicomédie et Cyzique), tandis que celui du groupe 1 serait à Thessalonique, non en Italie comme on l’a soutenu. Les sources écrites suggèrent en effet que les barbaricarii, qui décoraient les armes de luxe, étaient liés aux ateliers monétaires. Il est donc surprenant qu’aucun atelier ne soit pour l’instant localisable à Antioche, mais cette question ne sera résolue que par des fouilles de sites de garnisons en Asie Mineure et au Proche-Orient.Bavant Bernard. Fragments de casques de type Baldenheim trouvés à Caricin Grad. In: Mélanges de l'École française de Rome. Moyen-Age, tome 120, n°2. 2008. Les destinées de l’Illyricum méridional pendant le haut Moyen Âge. pp. 327-353

Le duché byzantin de Rome. Origine, durée et extension géographique

Bernard Bavant, Le duché byzantin de Rome. Origine, durée et extension géographique, p. 41-88. Bien qu'il n'apparaisse dans les sources qu'au début du VIIIe siècle, le duché byzantin de Rome, subdivision administrative de l'exarchat de Ravenne, fut créé entre 584 et 592. Une première modification du découpage administratif de l'Italie, sous Tibère II, s'était révélée insuffisante. Les limites géographiques de la province sont stabilisées vers 600, et ne connaissent plus, aux VIIe et VIIIe siècles, qu'une érosion assez lente. Les ducs de Rome, dont nous connaissons plusieurs entre le pontificat de Grégoire le Grand et la fin du gouvernement byzantin, ont été revêtus, selon les moments et les personnes, de dignités variées, sans qu'il soit possible d'y reconnaître une gradation précise.Bavant Bernard. Le duché byzantin de Rome. Origine, durée et extension géographique. In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes, tome 91, n°1. 1979. pp. 41-88

Dans le Massif Calcaire de Syrie du Nord, les propriétaires non résidents de l’époque byzantine sont-ils vraiment «invisibles» ?

Bavant Bernard. Dans le Massif Calcaire de Syrie du Nord, les propriétaires non résidents de l’époque byzantine sont-ils vraiment «invisibles» ?. In: Topoi. Orient-Occident. Supplément 12, 2013. Villes et campagnes aux rives de la Méditerranée ancienne. Hommages à Georges Tate

Dans le Massif Calcaire de Syrie du Nord, les propriétaires non résidents de l’époque byzantine sont-ils vraiment «invisibles» ?

Bavant Bernard. Dans le Massif Calcaire de Syrie du Nord, les propriétaires non résidents de l’époque byzantine sont-ils vraiment «invisibles» ?. In: Topoi. Orient-Occident. Supplément 12, 2013. Villes et campagnes aux rives de la Méditerranée ancienne. Hommages à Georges Tate