108 research outputs found

    Apoyar el desarrollo profesional continuo del personal académico a través del intercambio de experiencias

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    Aquest article exposa un experiment a petita escala sobre una estratègia dissenyada per recolzar l’intercanvi d’experiències acadèmiques en una universitat d’educació a distància. Dos petits grups independents compostos per personal acadèmic (un grup amb quatre professors i un altre amb cinc dissenyadors de continguts educatius, tots dos amb empleats amb i sense experiència) es van oferir voluntaris per reunir-se periòdicament durant un període d’un any per elaborar un mapa de coneixements col·lectius que representés una part dels seus coneixements professionals. Aquesta eina i activitat de tutoria entre companys de treball va establir un context d’aprenentatge en el qual es va potenciar que els participants exterioritzessin i compartissin alguns coneixements tàcits desenvolupats per mitjà de la pràctica professional, a més de determinats coneixements organitzatius explícits encara que de vegades ambigus. Les dades analitzades fins al moment inclouen l’enregistrament de les entrevistes realitzades a cada participant abans i després de l’experiment, l’enregistrament de les conclusions al final de cada reunió i el mapa de coneixements elaborat per cada grup. Els resultats suggereixen que combinar les tutories de grup amb la modelització de coneixements col·laboratius és una estratègia prometedora per a promoure l’adquisició d’experiències professionals i per tant per a donar suport al desenvolupament professional del personal acadèmic a les universitats. Aquesta estratègia pot definir-se com una activitat d’aprenentatge intencional però no formal que s’adequa a les conceptualitzacions d’aprenentatge al lloc de treball alhora com a procés d’intercanvi de coneixements i procés de creació de coneixements.This article reports a small-scale experiment of a strategy designed to support the sharing of academic expertise at a Distance Learning University. Two small and separate groups of academic staff members (one of four professors and one of five instructional designers, both including experienced and new employees) volunteered to meet regularly, over a one-year period, to elaborate a collective knowledge map representing a portion of their professional knowledge. This tool- and peer-mediated mentoring activity created a professional learning context in which participants were encouraged to externalize and thus share some tacit knowledge developed through professional practice, as well as explicit but sometimes ambiguous organizational knowledge. The data analyzed so far includes audiotaped individual interviews conducted before and at the end of the experiment, audiotaped group debriefings at the end of each meeting and the knowledge map constructed in each group. Results suggest that combining group mentoring with collaborative knowledge modeling is a promising strategy to foster the elicitation of professional expertise and thus support the professional development of academic staff in universities. This strategy can be defined as an intentional but non-formal professional learning activity that fits well with conceptualisations of learning at the workplace as both a knowledge participation process and a knowledge creation process.Este artículo expone un experimento a pequeña escala sobre una estrategia diseñada para apoyar el intercambio de experiencias académicas en una universidad de educación a distancia. Dos pequeños grupos independientes compuestos por personal académico (uno con cuatro profesores y otro con cinco diseñadores de contenidos educativos, ambos con empleados con y sin experiencia) se ofrecieron voluntarios para reunirse periódicamente durante un período de un año para elaborar un mapa de conocimientos colectivos que representara una parte de sus conocimientos profesionales. Esta herramienta y actividad de tutoría entre compañeros de trabajo estableció un contexto de aprendizaje en el que se potenció que los participantes exteriorizaran y compartieran algunos conocimientos tácitos desarrollados a través de su práctica profesional, así como determinados conocimientos organizativos explícitos aunque algunas veces ambiguos. Los datos analizados hasta el momento incluyen la grabación de las entrevistas realizadas a cada participante antes y después del experimento, la grabación de las conclusiones al final de cada reunión y el mapa de conocimientos elaborado por cada grupo. Los resultados sugieren que combinar las tutorías de grupo con la modelización de conocimientos colaborativos es una estrategia prometedora para promover la adquisición de experiencias profesionales y por lo tanto apoyar el desarrollo profesional del personal académico en las universidades. Esta estrategia puede definirse como una actividad de aprendizaje intencional pero no formal que se adecua a las conceptualizaciones de aprendizaje en el lugar de trabajo a la vez como proceso de intercambio de conocimientos y proceso de creación de conocimientos

    Conception d'activités d'apprentissage collaboratif en mode virtuel

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    Dans ce chapitre, les auteures traitent de l’apprentissage collaboratif au sein de groupes travaillant en mode virtuel. Elles prĂ©sentent des assises pour dĂ©finir l’apprentissage collaboratif ainsi qu’un modĂšle de collaboration et des outils technologiques pouvant le soutenir. Les auteures dĂ©crivent Ă©galement les Ă©tapes spĂ©cifiques de conception d’un scĂ©nario d’une activitĂ© d’apprentissage collaboratif dans le contexte particulier de la virtualitĂ© et les dĂ©cisions clĂ©s qui doivent ĂȘtre prises par l’enseignantconcepteur. La dĂ©marche de conception proposĂ©e a Ă©tĂ© utilisĂ©e notamment lors du dĂ©veloppement de plusieurs cours en ligne de la TĂ©lĂ©-universitĂ© dans lesquels sont intĂ©grĂ©es des activitĂ©s collaboratives

    La co-modélisation des connaissances à l'aide d'un outil informatisé: Une stratégie de transfert d'expertise en milieu de travail - Rapport final des expérimentations menées à la Régie des Rentes du Québec

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    Le prĂ©sent rapport fait Ă©tat de travaux menĂ©s dans le cadre du projet « Le transfert intergĂ©nĂ©rationnel des savoirs Ă  l’ùre d’Internet » initiĂ© sous l’égide du CEFRIO (Centre francophone d’informatisation des organisations). Dans ce projet, divers chercheurs du CEFRIO mĂšnent des recherches appliquĂ©es en partenariat avec diverses organisations dans le but d’amĂ©liorer leur performance dans une perspective de gestion des savoirs.1 Plus spĂ©cifiquement, les objectifs sont les suivants : 1. Identifier les connaissances critiques et stratĂ©giques de l'organisation; 2. Cibler les employĂ©s clĂ©s et les rĂ©seaux par lesquels elles circulent; 3. Mettre en place des stratĂ©gies de transfert pour conserver, renouveler et enrichir les connaissances stratĂ©giques de l’organisation. Les travaux rapportĂ©s dans le prĂ©sent document ont Ă©tĂ© menĂ©s dans le cadre du troisiĂšme objectif de ce projet sous la direction de la professeure Josianne Basque, chercheure rĂ©guliĂšre au Centre de recherche LICEF de la TĂ©lĂ©-universitĂ© et chercheure associĂ©e au CEFRIO. Plus spĂ©cifiquement, la stratĂ©gie de transfert des savoirs qui a Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©e est celle de la co-modĂ©lisation des connaissances Ă  l’aide d’un outil informatisĂ© et le lieu d’expĂ©rimentation Ă©tait la RĂ©gie des Rentes du QuĂ©bec (RRQ). Essentiellement, il s’agissait d’amener de petits groupes de 2 Ă  4 employĂ©s experts et moins experts dans divers champs d’intervention de l’organisation Ă  co-Ă©laborer une reprĂ©sentation cartographique d’une partie des domaines d’expertise ciblĂ©s Ă  l’aide du logiciel MOT Plus3, dĂ©veloppĂ© au Centre de recherche LICEF. Trois expĂ©rimentations ont Ă©tĂ© menĂ©es auprĂšs de trois groupes diffĂ©rents d’employĂ©s, animĂ©es par deux spĂ©cialistes de la technique de modĂ©lisation utilisĂ©e. L’ensemble du projet s’est dĂ©roulĂ© sur une pĂ©riode de 15 mois, soit de septembre 2006 Ă  dĂ©cembre 2007. Les objectifs suivants Ă©taient visĂ©s: 1. Évaluer la faisabilitĂ© et l’efficacitĂ© de la technique de co-modĂ©lisation des connaissances Ă  l’aide d’un outil informatisĂ© comme moyen de transfert d’expertise en milieu de travail. 2. Identifier les conditions susceptibles d’influencer l’efficacitĂ© de la stratĂ©gie de comodĂ©lisation des connaissances comme moyen de transfert d’expertise en milieu de travail. 3. Identifier des pistes d’exploitation des modĂšles de connaissances dans le milieu de travail

    Le concept d'environnement d'apprentissage informatisé

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    Cet article propose une rĂ©flexion sur le concept d’environnement d’apprentissage informatisĂ© (EAI) et tente de le situer par rapport aux taxonomies dĂ©jĂ  existantes des utilisations pĂ©dagogiques de l’ordinateur. Nous dĂ©finissons l’environnement d’apprentissage comme un lieu rĂ©el ou virtuel abritant un ou plusieurs systĂšmes interagissant dans un but commun : l’apprentissage. Un enseignant et les apprenants d’une classe peuvent ainsi ĂȘtre vus comme un systĂšme, chaque individu Ă©tant un sous-systĂšme. L’utilisation du vocable apprentissage, plutĂŽt que celui d’enseignement, Ă©voque l’image d’un environnement axĂ© sur la construction du savoir par une communautĂ© d’apprenants plutĂŽt que sur la transmission du savoir par l’enseignant. La juxtaposition des termes environnement et apprentissage sous-entend une approche collaborative et des stratĂ©gies pĂ©dagogiques fondĂ©es sur le cognitivisme et le constructivisme. L’environnement d’apprentissage est dit informatisĂ© lorsque certaines ou l’ensemble des interactions entre les sous-systĂšmes sont soutenues par des ressources informatiques. La notion d’EAI dĂ©passe celle d’activitĂ© pĂ©dagogique Ă  l’ordinateur. En effet, l’environnement est susceptible d’abriter plusieurs de ces activitĂ©s, en plus des outils et du matĂ©riel nĂ©cessaires pour les rĂ©aliser. Or, plusieurs taxonomies existantes sont fondĂ©es sur la catĂ©gorisation des mĂ©dias ou encore des moyens didactiques, critĂšres qui s’appliquent mal ou de façon incomplĂšte Ă  la notion d’EAI. De nouvelles taxonomies devront ĂȘtre imaginĂ©es comportant de nouveaux critĂšres. Le concept d’ouverture de l’environnement offre une piste intĂ©ressante Ă  cet effet

    L'apprentissage "situé" dans les cours en ligne: le cas du colloque scientifique virtuel (CSV)

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    Nous prĂ©sentons une situation de e-learning dĂ©veloppĂ©e dans le cadre d’un cours Ă  distance destinĂ© Ă  des Ă©tudiants universitaires de deuxiĂšme cycle. Dans ce cours, les Ă©tudiants sont mis en situation de participation Ă  un colloque scientifique virtuel (CSV) en mode asynchrone. Nous prĂ©sentons le scĂ©nario pĂ©dagogique et l’environnement technologique dĂ©veloppĂ© pour mettre en Ɠuvre ce scĂ©nario puis analysons dans quelle mesure ceux-ci respectent les principes de l’apprentissage situĂ©

    RĂ©sultats d’un sondage menĂ© auprĂšs d’étudiants de l’UniversitĂ© d’État d’HaĂŻti sur la supervision de mĂ©moire et de travail de fin d’études de 1er cycle

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    Ce document prĂ©sente les rĂ©sultats d’un sondage menĂ© Ă  l’automne 2015 auprĂšs de 26 Ă©tudiants de l’UniversitĂ© d’État d’HaĂŻti (UEH) dans le cadre du projet de recherche-action "Renforcement des capacitĂ©s d’enseignement dans l’UniversitĂ© en HaĂŻti". Ce sondage en ligne visait Ă  obtenir le point de vue d’étudiants sur le mĂ©moire ou le travail de fin d’études de 1er cycle. Trois catĂ©gories d’étudiants ont Ă©tĂ© recrutĂ©s auprĂšs de cinq FacultĂ©s (FacultĂ© de linguistique appliquĂ©e, FacultĂ© d’agronomie et de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire, FacultĂ© d’ethnologie, FacultĂ© des sciences humaines et FacultĂ© des sciences), Ă  savoir les suivantes : (1) Ă©tudiants diplĂŽmĂ©s, (2) Ă©tudiants actifs dans la rĂ©alisation du mĂ©moire au moment du sondage et (3) Ă©tudiants non engagĂ©s dans ce travail, i.e. n’ayant pas dĂ©posĂ© d’avant-projet plus d’un an aprĂšs la fin de leur scolaritĂ©. Parmi les rĂ©pondants, on compte 9 Ă©tudiants actifs, 7 Ă©tudiants non engagĂ©s et 10 diplĂŽmĂ©s. PrĂšs des trois-quarts sont de sexe masculin. Les faits saillants suivants se dĂ©gagent des rĂ©sultats obtenus : Conditions de rĂ©alisation du mĂ©moire ou du travail de fins d’études 1) Plusieurs Ă©tudiants doivent concilier travail et Ă©tudes, voire travail, famille et Ă©tudes, au cours de la prĂ©paration de leur avant-projet et de la rĂ©alisation de leur mĂ©moire ou travail de fin d’études. Ainsi, les rĂ©sultats rĂ©vĂšlent que 42 % des rĂ©pondants occupaient un emploi pendant la prĂ©paration du mĂ©moire ou du travail de fin d’études, ou de l’avant-projet pour les Ă©tudiants « non engagĂ©s ». Le nombre d’heures varie entre 5 et 40 heures. Deux Ă©tudiants ont mentionnĂ© travailler plus de 40 heures pendant cette pĂ©riode. En outre, 40 % des rĂ©pondants ont dĂ©clarĂ© qu’ils assumaient une charge de soutien de famille pendant leurs Ă©tudes. Le fait de jouer le rĂŽle de soutien de famille pourrait constituer pour certains un incitatif Ă  terminer le mĂ©moire au titre d’une forme d’engagement envers la famille, mais pour d’autres Ă  en ralentir sa rĂ©alisation considĂ©rant que l’étudiant doit alors concilier Ă©tudes et famille. 2) La grande majoritĂ© des rĂ©pondants (65 %) ne peuvent compter sur un financement autre que leurs Ă©conomies personnelles pour la rĂ©alisation de leur projet de mĂ©moire ou de travail de fin d’études. 3) La majoritĂ© des rĂ©pondants (88 %) ont dĂ©clarĂ© avoir accĂšs Ă  un ordinateur Ă  leur domicile. L’accĂšs Ă  l’intranet est plus rare (12 % en tout temps et 42 % Ă  l’occasion). 4) La grande majoritĂ© des rĂ©pondants se disent insatisfaits et mĂȘme trĂšs insatisfaits des conditions matĂ©rielles dans laquelle ils rĂ©alisent leur projet Ă  l’UEH, en particulier pour ce qui concerne l’accĂšs Ă  des ressources technologiques (imprimante, Ă©quipement informatique, logiciels, internet) et Ă  des ressources documentaires. 5) Parmi les tĂąches posant le plus de difficultĂ©s aux Ă©tudiants pendant la rĂ©alisation du mĂ©moire ou du travail de fin d’études, on retrouve celles relatives Ă  la recherche documentaire, Ă  l’analyse des donnĂ©es et Ă  la rĂ©daction du mĂ©moire ou du travail de fin d’études. Plusieurs autres tĂąches posent des difficultĂ©s pour bon nombre des Ă©tudiants. 6) PrĂšs des trois-quarts des rĂ©pondants estiment ĂȘtre insuffisamment informĂ©s sur les critĂšres d’évaluation du mĂ©moire ou du travail de fin d’études, un peu plus des deux-tiers sur les modalitĂ©s de son Ă©valuation et un peu plus de la moitiĂ© sur les critĂšres d’évaluation de la soutenance. Des informations relatives Ă  des aspects logistiques telles que la frĂ©quence des rencontres avec le directeur et le temps qu’ils doivent consacrer au mĂ©moire et au travail de fin d’études manquent Ă©galement Ă  une moitiĂ© des rĂ©pondants. 7) La majoritĂ© des rĂ©pondants (65 %) estiment toutefois que les cours suivis durant leur scolaritĂ© les ont bien ou trĂšs bien prĂ©parĂ©s Ă  la rĂ©alisation du mĂ©moire ou du travail de fin d’études. Ceci laisse tout de mĂȘme plus du tiers des rĂ©pondants qui estiment avoir Ă©tĂ© peu ou pas du tout prĂ©parĂ©s. Plusieurs commentaires Ă©mis par les Ă©tudiants au sujet de leur prĂ©paration Ă  la rĂ©alisation du mĂ©moire ou du travail de fin d’études pendant leur scolaritĂ© concernent les cours de mĂ©thodologie de la recherche, qui sont jugĂ©s insuffisants. Engagement, persĂ©vĂ©rance et rĂ©ussite 8) La rĂ©ussite du mĂ©moire ou du travail de fin d’études semble encourager bon nombre d’étudiants Ă  poursuivre leurs Ă©tudes universitaires par la suite, notamment des Ă©tudes de maĂźtrise. Ainsi, 8 diplĂŽmĂ©s sur 10 poursuivaient des Ă©tudes universitaires au moment de rĂ©pondre au sondage. Toutefois, on note que parmi ceux-ci, 6 occupaient parallĂšlement un emploi Ă  temps plein (2) ou Ă  temps partiel (4), ce qui pourrait ralentir leur progression dans leurs Ă©tudes supĂ©rieures. 9) Deux Ă©tudiants identifiĂ©s initialement comme Ă©tant « non engagĂ©s » avaient dĂ©jĂ  dĂ©posĂ© (sans doute trĂšs rĂ©cemment) leur avant-projet au moment de rĂ©pondre au sondage. Les cinq Ă©tudiants ont indiquĂ© avoir l’intention de dĂ©poser l’avant-projet dans un horizon proche du moment oĂč ils ont rĂ©pondu au sondage. Toutefois, deux d’entre eux avaient terminĂ© leur scolaritĂ© depuis plus de quatre ans. 10) Chez les diplĂŽmĂ©s, la durĂ©e moyenne entre la date de fin de scolaritĂ© et la date de dĂ©pĂŽt du mĂ©moire est de 14,6 mois, alors que celle entre le dĂ©pĂŽt du mĂ©moire et la soutenance est de 3,2 mois. La durĂ©e moyenne totale de la dĂ©marche de rĂ©alisation du mĂ©moire ou du travail de fin d’étude est de 17,8 mois. 11) Chez les Ă©tudiants actifs, on note une variation dans le nombre de mois s’écoulant entre la fin de la scolaritĂ© et le dĂ©but du travail sur le mĂ©moire ou le travail de fin d’études. La moyenne est de 15 mois, mais elle peut aller jusqu’à 60 mois, alors que d’autres ont indiquĂ© avoir dĂ©butĂ© le travail sur le mĂ©moire avant la fin de la scolaritĂ©. Ces derniers Ă©taient trĂšs avancĂ©s dans leur dĂ©marche au moment de rĂ©pondre au sondage. 12) Tant les diplĂŽmĂ©s que les Ă©tudiants actifs estiment Ă©levĂ© leur degrĂ© d’engagement dans leur projet de mĂ©moire ou de travail de fin d’études. Les raisons pour lesquelles ils ont dĂ©cidĂ© de rĂ©aliser leur projet de mĂ©moire ou de travail de fin d’études sont variĂ©es : dĂ©sir d’obtenir leur diplĂŽme de fin d’études, de trouver un emploi, de poursuivre des Ă©tudes au 2e cycle ou encore de se rendre utiles au plan social. 13) Les raisons invoquĂ©es par ceux qui n’avaient pas encore dĂ©posĂ© leur avant-projet pour expliquer le dĂ©lai Ă  le faire sont de nature Ă©conomique (manque de moyens financiers), de nature acadĂ©mique (manque d’assistance acadĂ©mique, pas de disponibilitĂ© d’un professeur pour le superviser) ou encore de nature technologique (l’étudiant dit ne pas possĂ©der d’ordinateur). 14) Quand on demande aux Ă©tudiants, dans une question ouverte, comment un Ă©tudiant et en l’occurrence eux-mĂȘmes peuvent contribuer Ă  la rĂ©ussite du mĂ©moire ou du travail de fin d’études, ils font rĂ©fĂ©rence Ă  des facteurs internes relevant entiĂšrement de l’étudiant et des facteurs externes relevant des conditions et ressources dont il dispose : o Parmi les facteurs internes relevant de l’étudiant, on mentionne les suivants : sa motivation, sa dĂ©termination, sa disponibilitĂ©, sa concentration, son assiduitĂ© au travail, sa rigueur, son application au travail, son sens Ă©thique, ses compĂ©tences mĂ©thodologiques, rĂ©dactionnelles et informationnelles de mĂȘme que ses capacitĂ©s d’innovation. o Parmi les facteurs externes, les facteurs les plus mentionnĂ©s concernent l’encadrement fourni par le directeur de mĂ©moire ou de travail de fin d’études et une bonne relation avec ce dernier. L’étudiant doit ĂȘtre disposĂ© Ă  profiter de l’encadrement offert et le rechercher activement lorsque celui-ci n’est pas suffisant. Certains rĂ©pondants ont aussi mentionnĂ© les Ă©changes avec d’autres Ă©tudiants. Enfin, quelques-uns mentionnent la disponibilitĂ© de ressources financiĂšres et, encore ici, de ressources documentaires. Encadrement des Ă©tudiants pendant la rĂ©alisation du mĂ©moire ou du travail de fin d’études 15) Les Ă©tudiants attribuent une note Ă©levĂ©e Ă  la qualitĂ© de l’encadrement de leur directeur et la grande majoritĂ© (84 %) qualifie leur relation de trĂšs ou plutĂŽt bonne. La frĂ©quence des rencontres est d’environ une fois par mois, ont dit prĂšs des deux tiers des rĂ©pondants. Les deux tiers ont, par ailleurs, jugĂ© satisfaisante la frĂ©quence de leurs rencontres. 16) Toutefois, quand on demande aux sondĂ©s d’indiquer le niveau d’aide qu’ils ont reçu relativement Ă  diffĂ©rents aspects de la rĂ©alisation du mĂ©moire ou du travail de fin d’études (ou de l’avant-projet), l’estimĂ© du niveau d’aide reçue est faible. Aucun aspect proposĂ© dans le questionnaire ne rĂ©colte plus de 38 % de rĂ©pondants estimant avoir reçu beaucoup ou modĂ©rĂ©ment d’aide, les deux niveaux confondus. Le niveau d’aide est jugĂ© particuliĂšrement faible pour ce qui est des prĂ©sentations orales liĂ©es au mĂ©moire, de la dĂ©termination des objectifs du projet, de la recherche documentaire et de la disponibilitĂ© des Ă©quipements informatiques. Opinion gĂ©nĂ©rale sur l’expĂ©rience de rĂ©alisation du projet de mĂ©moire ou du travail de fin d’études 17) À une question posĂ©e aux diplĂŽmĂ©s et aux Ă©tudiants actifs (N = 19) leur demandant de dĂ©crire leur expĂ©rience de rĂ©alisation de leur projet de mĂ©moire ou de travail de fin d’études, une large majoritĂ© la dĂ©crit en termes positifs. Ils la qualifient d’enrichissante, motivante, pertinente, plaisante, etc. Pour certains, l’expĂ©rience a constituĂ© un dĂ©fi qui leur a permis de se mettre Ă  l’épreuve et d’y gagner une confiance en eux-mĂȘmes. D’autres ont mentionnĂ© combien l’expĂ©rience a Ă©tĂ© riche en apprentissages. Elle a contribuĂ©, disent-ils, au dĂ©veloppement de diverses connaissances et compĂ©tences utiles Ă  l’exercice de leur profession, ce qui leur donne un certain sentiment de pouvoir. Un Ă©tudiant a mentionnĂ© que l’expĂ©rience lui a fait dĂ©couvrir le plaisir d’apprendre. 18) Seulement trois Ă©tudiants ont dit ne pas apprĂ©cier l’expĂ©rience. Pour un diplĂŽmĂ©, ce fut un « cauchemar », une expĂ©rience frustrante Ă  un point tel qu’il dit dĂ©tester dĂ©sormais la discipline Ă©tudiĂ©e. Les deux autres commentaires nĂ©gatifs viennent de deux Ă©tudiants actifs qui qualifient l’expĂ©rience de « difficile ». Le commentaire de l’un d’entre eux rĂ©vĂšle que cela serait dĂ» aux mauvaises conditions dans laquelle ils rĂ©alisent le mĂ©moire Ă  l’UEH et plus gĂ©nĂ©ralement dans le pays. De nombreux commentaires fournis par les Ă©tudiants sondĂ©s en rĂ©ponse Ă  diverses questions ouvertes contenues dans le questionnaire sont rapportĂ©s dans le document et permettent d’étayer et d’enrichir ce portrait d’ensemble

    Un modÚle adaptable d'une école informatisée

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    Le prĂ©sent document est issu des travaux rĂ©alisĂ©s dans le cadre du projet École informatisĂ©e ClĂ©s en main. Ce projet de recherche-action a Ă©tĂ© menĂ© de 1994 Ă  1998 dans deux Ă©coles pilotes, soit l’école polyvalente Saint-JĂ©rĂŽme, de la commission scolaire de la RiviĂšre du Nord3, et Ă  l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles4, de la commission scolaire de la Pointe-de-l’Île. Une trentaine de partenaires provenant du milieu de l’éducation, de la recherche, de l’entreprise privĂ©e et du milieu gouvernemental ont Ă©galement participĂ© Ă  ce projet, en offrant leur expertise, leur soutien financier, des logiciels ou encore du matĂ©riel informatique. Le projet poursuivait deux objectifs : - Le premier objectif consistait Ă  Ă©laborer un modĂšle d’une Ă©cole informatisĂ©e. Nous entendons par cette expression non pas une vision idĂ©ale, unique et immuable de l’utilisation des technologies de l’information et des communications (TIC) dans les Ă©coles du QuĂ©bec, mais une vision systĂ©mique et adaptable des multiples usages possibles des TIC dans l’ensemble des processus d’une Ă©cole typique. - Le deuxiĂšme objectif consistait Ă  Ă©laborer un modĂšle gĂ©nĂ©rique d’une dĂ©marche d’intĂ©gration des TIC dans une Ă©cole, c’est-Ă -dire une procĂ©dure claire pouvant ĂȘtre adaptĂ©e Ă  chaque Ă©cole ainsi que des documents d’aide Ă  cette dĂ©marche. Ensemble, les deux “ modĂšles ” devaient servir de cadre de rĂ©fĂ©rence pour aider les milieux scolaires Ă  faire des choix adaptĂ©s Ă  leurs besoins spĂ©cifiques en matiĂšre d’implantation des TIC, que ce soit dans le cadre d’activitĂ©s d’enseignement et d’apprentissage, d’activitĂ©s de gestion scolaire ou encore d’activitĂ©s d’exploitation des ressources documentaires. Le prĂ©sent document est le rĂ©sultat du travail accompli pour atteindre le premier objectif

    El trabajo colaborativo en red impulsor del desarrollo profesional del profesorado

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    En este artĂ­culo se presenta un estudio de caso sobre una estrategia de aprendizaje colaborativo entre profesionales de la educaciĂłn en un ĂĄmbito especĂ­fico de trabajo, el alumnado con autismo, para apoyar el intercambio de experiencias a travĂ©s de las redes. La muestra se compone de un equipo de 11 profesoras de aulas de autismo especĂ­ficas, cuyo trabajo se basa en diseñar y contrastar estrategias educativas de actuaciĂłn para este alumnado. La recogida de datos se ha realizado a travĂ©s de entrevistas en grupo, cuestionarios y anĂĄlisis del Plan de Trabajo. Los resultados indican que el trabajo planificado y consensuado, con una trayectoria comĂșn de participaciĂłn continuada en el tiempo, ofrece una garantĂ­a de calidad que camina hacia la mejora en educaciĂłn. AsĂ­, el grupo de trabajo ofrece seguridad profesional a sus participantes, favorece la consecuciĂłn de objetivos comunes y evita el aisla ‑ miento profesional de los profesores en aulas especĂ­ficas, ya que la comunicaciĂłn en la red es la base de su trabajo

    Supporting continuous professional learning in the academic staff through expertise sharing

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    This article reports a small-scale experiment of a strategy designed to support the sharing of academic expertise at a Distance Learning University. Two small and separate groups of academic staff members (one of four professors and one of five instructional designers, both including experienced and new employees) volunteered to meet regularly, over a one-year period, to elaborate a collective knowledge map representing a portion of their professional knowledge. This tool- and peer-mediated mentoring activity created a professional learning context in which participants were encouraged to externalize and thus share some tacit knowledge developed through professional practice, as well as explicit but sometimes ambiguous organizational knowledge. The data analyzed so far includes audiotaped individual interviews conducted before and at the end of the experiment, audiotaped group debriefings at the end of each meeting and the knowledge map constructed in each group. Results suggest that combining group mentoring with collaborative knowledge modeling is a promising strategy to foster the elicitation of professional expertise and thus support the professional development of academic staff in universities. This strategy can be defined as an intentional but non-formal professional learning activity that fits well with conceptualisations of learning at the workplace as both a knowledge participation process and a knowledge creation process

    Préface

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