7 research outputs found
Diagnostic différentiel des tuméfactions cervico-faciales survenant au cours et au décours d'un geste dentaire
STRASBOURG-Medecine (674822101) / SudocSudocFranceF
Les urgences vitales et non vitales au cabinet dentaire (une enquête française.)
STRASBOURG-Medecine (674822101) / SudocSudocFranceF
Les dommages dentaires lors de l'intubation en anesthésie générale chez l'adulte (prévention, prise en charge des patients à risque et conséquences médico-légales. Evaluation des pratiques)
STRASBOURG-Medecine (674822101) / SudocSudocFranceF
Tuméfactions cervico-faciales per et post-opératoires immédiates en chirurgie bucco-dentaire
Il n’est pas rare que le chirurgien-dentiste soit confronté à une tuméfaction
cervico-faciale (TCF) per ou post-opératoire immédiate. Bien qu’il s’agisse généralement
d’un phénomène bénin, il est souvent source d’inquiétude pour le praticien et le patient.
Une revue de littérature se propose de présenter les différentes étiologies de
tuméfactions cervico-faciales per et post-opératoires, et d’apporter les éléments
pratiques pour leur diagnostic. Parmi ces tuméfactions, l’emphysème sous-cutané est un
évènement banal, bénin et facile à diagnostiquer mais souvent méconnu, ce dont témoigne le
nombre de cas rapportés. Plus rares, mais potentiellement graves, il convient également de
citer l’hématome du plancher buccal et l’angiœdème qui peuvent être la conséquence du
geste bucco-dentaire ou des médicaments. Dans ce cadre, il est en effet nécessaire de
savoir reconnaître les prodromes d’une détresse respiratoire. Enfin, la fasciite
nécrosante cervico-faciale se doit d’être reconnue tôt du fait de son extrême gravité,
d’autant que son incidence paraît croissante. Un tableau récapitulatif présente les
principales causes de TCF per et post-opératoires après chirurgie dentaire, leur
chronologie, leurs principaux symptômes et les mesures thérapeutiques à mettre en
Ĺ“uvre
Urgences médicales au cabinet dentaire : une enquête française
Objectif : Bien que rares, les urgences médicales survenant dans un cabinet dentaire ne doivent pas être
méconnues. Cette enquête a été réalisée afin d’évaluer la fréquence de survenue et le devenir des urgences
vitales dans la pratique dentaire en France.
Méthode : Cette enquête a été menée entre octobre 2004 et novembre 2005 auprès d’un échantillon de 711 chirurgiens-
dentistes exerçant en France (sur un total de 34 563).
Résultats : Le taux de réponse a été de 99 %, 704 sur 711 chirurgiens-dentistes cumulant 15223 années de
pratique odontologique (21,6 années en moyenne) ont répondu à ce questionnaire. Vingt praticiens avaient
dû pratiquer une réanimation cardiopulmonaire (RCP) au cabinet au moins une fois au cours de leur carrière
(1/35 praticiens ou 1/20 carrières actives). Paradoxalement, l’incidence des RCP était plus élevée en dehors
du cabinet dentaire (27 RCP, c’est-à -dire 1/26 praticiens). Environ un quart (1/4,5) des praticiens avait fait appel
au SAMU (c’est-à -dire 1/2,4 carrières). En ce qui concerne le niveau d’équipement du cabinet, 77% des praticiens
disposaient d’une source d’oxygène et 40 % d’un sphygmomanomètre.
Conclusions : Bien que l’incidence des urgences vitales soit rare au cabinet dentaire, 5% des praticiens devront
pratiquer au moins une fois une RCP lors de leur carrière, avec succès dans 75 % des cas. Lors d’une carrière
active, près d’un praticien sur deux fera appel au moins une fois au SAMU. Ces données permettent de
justifier l’obligation de formation des chirurgiens-dentistes aux gestes et soins d’urgence (Arrêté du 3 mars
2006), d’autant plus qu’ils y sont également confrontés en dehors du cabinet dentaire. Med Buccale Chir
Buccale 2007 ; 13 : 31-35