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    Avis de l'Anses relatif à « une évaluation de la pertinence de la poursuite de la stratégie d’éradication du petit coléoptère des ruches Aethina tumida à La Réunion et de ses évolutions possibles suite à la contamination du réservoir sauvage.

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    Ciattion suggérée : Anses. (2023). Avis relatif une évaluation de la pertinence de la poursuite de la stratégie d’éradication du petit coléoptère des ruches Aethina tumida à La Réunion et de ses évolutions possibles suite à la contamination du réservoir sauvage (Saisine 2023-SA-0122). Maisons-Alfort : Anses, 21 p.Le 5 juillet 2022, un foyer a été confirmé dans un rucher sur l’île de La Réunion, sur la commune de Saint-Pierre. Suite à sa détection, la DAAF974 (Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de l’île de La Réunion) avait immédiatement mis en œuvre les mesures prévues par l’arrêté du 23 décembre 2009 dans un objectif d’éradication de ce ravageur de l’Abeille mellifère. Onze autres foyers ont ensuite été identifiés, toujours au sud de l'île, puis confirmés sur les communes de Saint-Philippe et de Saint-Joseph. Dans ce contexte d’émergence de ce danger sanitaire sur une île française jusqu’alors indemne, l’avis de l’Anses avait été sollicité en urgence sur la stratégie de lutte, l’endémisation du parasite, l’impact du réservoir sauvage, l’objectif d’éradication, l’objectif de contrôle et cantonnement, sur les modalités pratiques échantillonnage, taux de prévalence cible, fréquence des visites) de la mise en place d’une surveillance programmée au sein des zones réglementées (zone de protection - ZP - et zone de surveillance - ZS) et sur le reste du territoire de l’île, et sur le risque d’introduction d’A. tumida en France métropolitaine et (3) sur des stratégies de prévention actualisées sur la base d’une revue bibliographique. Les éléments d’appui à cette saisine ont été matérialisés, par une synthèse des éléments d’ores et déjà disponibles à date de la saisine et apportés dès l’accusé de réception du 11 août 2022, par les réponses à ces questions dans deux avis de l’Anses question 1, Anses 2022a, puis questions 2 et 3, Anses 2022b) et par la note d’appui scientifique et technique (AST) 2022-SA-0141 (Anses 2022c).Le 3 février 2023, un treizième foyer d’A. tumida a été identifié dans la ZP de Saint-Philippe etl’Anses a été saisie le 27 février pour notamment « mettre à jour l’avis 2022-SA-0141 afin deréévaluer la possibilité d’éradication du petit coléoptère des ruches sur l’Île de La Réunion etactualiser les recommandations visant à favoriser la réussite de la stratégie d’éradication ».L’avis 2023-SA-0051 (Anses 2023) a été rendu le 17 mars 2023.Les 3 et 28 avril 2023, les quatorzième et quinzième foyers d’A. tumida ont été confirmés dansdes ruchers domestiques dans la ZS de Saint-Philippe suite à des déclarations de la part deprofessionnels. Trois colonies sauvages ont également été confirmées infestées, le 30 mai(deux colonies, 16ème et 17ème foyer) et le 12 juin 2023 (une colonie, 18ème foyer).Dans ce contexte, l’avis de l’Anses est sollicité en urgence pour répondre aux questionssuivantes :« Question 1 : Au regard des résultats de la surveillance, évaluer si la découverte de trois ruchers positifs en 2023 et d’essaims sauvages contaminés à l’intérieur de la zone réglementée plus de huit mois après l’assainissement des 12 premiers foyers conduit à remettre en cause la stratégie d’éradication.Question 2 : Dans le cas où la stratégie d’éradication est abandonnée, la gestion de la maladie incombe à la filière conformément aux dispositions de la loi santé animale. Dans ce cas, quelles seraient les mesures de surveillance et de gestion à prévoir, à court, moyen et long termes. Présenter pour la filière apicole réunionnaise, des recommandations relatives tant aux modalités de gestion des ruchers infestés qu'aux adaptations des pratiques apicoles, que ce soit au niveau individuel ou collectif, à apporter pour « vivre avec » Aethina tumida tout en maintenant une activité économique. ».La réponse à la première question fait l’objet du présent avis. La seconde question ne relèvepas d’un traitement par un groupe d’expertise collective dédié à une évaluation de risquessanitaires en urgence (Gecu)[ Saisine liée n°2022-SA-0141 et n°2023-SA-0051

    Avis de l'Anses relatif aux modalités de surveillance et de lutte contre la brucellose des bouquetins dans les massifs du Bargy et des Aravis et aux modalités de surveillance des cheptels de ruminants estivant dans le massif des Aravis.

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    Citation suggérée : Anses. 2023. Avis relatif aux modalités de surveillance et de lutte contre la brucellose des bouquetins dans le massif du Bargy et des Aravis et aux modalités de surveillance des cheptels de ruminants estivants dans le massif des Aravis (saisine 2022-SA-0220). Maisons-Alfort : Anses, 39 p.La France est reconnue officiellement indemne de brucellose bovine depuis 2005, et debrucellose ovine et caprine depuis 2014 sur le territoire métropolitain, à l’exception dudépartement des Pyrénées-Atlantiques (64) reconnu officiellement indemne en mars 2021.En 2012, un foyer bovin de brucellose a été détecté en Haute-Savoie sur le massif du Bargyet a conduit à la découverte d’un réservoir de brucellose dans la population de bouquetins(Capra ibex) de ce massif. En 2021, un nouveau foyer bovin a été découvert lié à la persistancede la brucellose dans la faune sauvage du massif du Bargy.Depuis 2012, sur le massif du Bargy, des campagnes de gestion par captures et euthanasiesdes bouquetins séropositifs, ainsi que des tirs, se sont succédé tous les ans. En 2013, descaptures de bouquetins avec tests sérologiques ont également été conduites sur les massifsdes Aravis et de Sous-Dîne, voisins du Bargy. L’ensemble de ces mesures de gestion estrésumé dans le Tableau 1. Une surveillance des espèces sensibles chassables, i.e. le chamois(Rupicapra rupicapra) depuis 2012, le cerf élaphe (Cervus elaphus) et le chevreuil (Capreoluscapreolus) entre 2012 et 2017, est également mise en place avec l’aide de la Fédérationdépartementale des chasseurs de Haute-Savoie. (extrait)[Saisines liées : n°2021-SA-0228, 2021-SA-0200, 2021-AST-0203, 2018-SA-0017, 2016-SA-0229, 2014-SA-0218, 2013-SA-0129

    Au-delĂ  du Land Art

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    Il est question ici d’encourager les points de vue critiques sur une mouvance artistique emblématique des années 1960-70, le Land Art, dont il s’agit d’interroger l’héritage. Comme la plupart des mouvements nés dans les années 1960, le Land Art cherchait à lier l'art et la vie, à arrêter de produire des œuvres destinées à être seulement admirées dans des musées. Dans le contexte contemporain où les notions de territoires, frontières, migrations, voire de développement durable, donnent lieu à des préoccupations communes aux artistes et aux responsables politiques, il s’agit de revenir sur ce que l’on pourrait considérer comme un legs du Land Art dans les pratiques et conceptions de la création artistique propres à notre époque
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