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    Le vocabulaire des établissements urbains antiques et les incertitudes du mot castellum en Afrique

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    Sous l’Empire romain, le terme castellum revient fréquemment dans la documentation des provinces africaines pour désigner une agglomération rurale. La définition précise de ce terme n’est pas clairement établie et les propositions généralement retenues (un bourg fortifié, le « chef-lieu » d’un pagus, ou une agglomération indigène de statut pérégrin) méritent d’être discutées. Un examen attentif des sources montre qu’aucune de ces trois solutions n’est pleinement satisfaisante. Sous réserve d’une étude plus approfondie, une définition simple du castellum comme agglomération secondaire sans statut particulier semble être une solution prudente.In the written evidence regarding the African provinces during the Roman Empire, the word castellum often refers to a rural town. The precise definition of this word is not clearly established and the different propositions usually adopted (a fortified small town, the administrative centre of a pagus or a peregrine urban community) deserve discussion. A careful examination of the data shows that none of these three solutions is entirely satisfactory. Subject to a more detailed study, a simple definition of castellum as a small town without any specific status seems to be a prudent solution

    Sesso, omicidio e romanzo latino: le relazioni pericolose tra Apuleio ed una tegola lustitana

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    Mobilité des unités et « dislocation » de la documentation : l’exemple des auxiliaires attestés en Numidie septentrionale au I<sup>er</sup> s. ap. J.‑C.

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    International audienceAvant la pacification de la Numidie septentrionale à la fin de l’époque julio-claudienne, la défense de Cirta, alors seule colonie romaine à l’extrémité occidentale de la province d’Afrique, repose principalement sur des unités auxiliaires. En raison de la mobilité des troupes et des individus, mais aussi de la nature et de la rareté de la documentation épigraphique au Ier s. ap. J.‑C., les unités stationnées en Numidie et les lieux de garnison sont difficiles à identifier. Cependant, les attestations d’auxiliaires, croisées avec celles des descendants de vétérans installés à proximité de leurs anciens postes, font apparaître un dispositif défensif à l’ouest et au sud du territoire de Cirta, auquel ont pris part l’ala I Pannoniorum, la cohors VII Lusitanorum, vraisemblablement la cohors II Gemella Thracum et peut-être l’ala Veterana. Ces données permettent également d’éclairer les enjeux militaires à l’époque julio-claudienne, le processus de pacification et l’intégration des vétérans à la société local

    The elites of Cirtean confederation from Augustus to Diocletian

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    Durant le Haut-Empire romain, la région de Cirta (aujourd’hui Constantine, Algérie) pose essentiellement deux problèmes historiographiques. D’une part, la « confédération cirtéenne », une respublica de quatre colonies dont Cirta est la capitale, représente dans l’Empire un « extraordinaire hapax administratif » (J. Heurgon). D’autre part, la présence de nombreux Cirtéens dans l’entourage des empereurs antonins (comme Fronton et Antistius Burrus, respectivement professeur et gendre de Marc Aurèle) a souvent été interprété comme les signes de l’existence d’un « lobby » africain à la cour impériale. Le présent travail a pour but de revenir sur ces deux questions. Il s’agit d’abord de faire le point sur le fonctionnement et l’évolution des institutions cirtéennes, en s’interrogeant sur leur caractère exceptionnel et en comparant les résultats avec les recherches récentes concernant l’histoire municipale des cités, notamment en Afrique. La question de l’originalité cirtéenne permet également d’aborder la question des rapports entre élites locales et pouvoir romain. On tentera alors d’expliquer les ressorts de la réussite des Cirtéens dans l’aristocratie romaine, par l’analyse de leur fortune, des réseaux sociaux et politiques dont ils disposent, et de leur éventuelle implication dans l’approvisionnement de Rome.The present study aims to investigate two problems raised by Cirta (Constantine, Algeria) and its territory during the High Empire. The first problem to question is the existence of a Cirtean Confederation, a res publica IIII coloniarum, ruled by magistrates from Cirta, which represents a unique organization in the Roman Empire. On the over hand, a large number of men born in Cirta entered the Roman Senate in the second century – among them Fronto, the famous rhetorician, tutor and friend of Marcus Aurelius, and Antistius Burrus, son‐in law of the emperor. According to many scholars, this concentration resulted from the development of an African lobby in Antonine Rome. This work proposes to examine the functioning and evolution of Cirtean institutions and to question their peculiarity in the light of recent research on the municipal history in Africa. It also attempts to explain the success of Cirtean senators in the Roman aristocracy, by analyzing their wealth, their social and political networks, and their possible involvement in the supply of Rome

    Mobilité des unités et « dislocation » de la documentation : l’exemple des auxiliaires attestés en Numidie septentrionale au ier s. ap. J.‑C.

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    Avant la pacification de la Numidie septentrionale à la fin de l’époque julio-claudienne, la défense de Cirta, alors seule colonie romaine à l’extrémité occidentale de la province d’Afrique, repose principalement sur des unités auxiliaires. En raison de la mobilité des troupes et des individus, mais aussi de la nature et de la rareté de la documentation épigraphique au ier s. ap. J.‑C., les unités stationnées en Numidie et les lieux de garnison sont difficiles à identifier. Cependant, les attestations d’auxiliaires, croisées avec celles des descendants de vétérans installés à proximité de leurs anciens postes, font apparaître un dispositif défensif à l’ouest et au sud du territoire de Cirta, auquel ont pris part l’ala I Pannoniorum, la cohors VII Lusitanorum, vraisemblablement la cohors II Gemella Thracum et peut-être l’ala Veterana. Ces données permettent également d’éclairer les enjeux militaires à l’époque julio-claudienne, le processus de pacification et l’intégration des vétérans à la société localeBefore the pacification of northern Numidia at the end of the Julio-Claudian period, the defence of Cirta, the only Roman colony at the western end of the province of Africa at the time, relied mainly on auxiliary units. These units and the locations of garrison points are difficult to identify because of the military and individual mobility as well as the nature and scarcity of epigraphic documents in the first century A.D. Nevertheless, the attestations of auxiliary soldiers, combined with those of the descendants of veterans settled near their former posts, reveal a defensive system, in which participated the ala I Pannoniorum, cohors VII Lusitanorum, presumably cohors II Gemella Thracum and perhaps ala Veterana. These data also shed light on the military issues in the Julio-Claudian period, the process of pacification and the integration of the veterans into local society.قبل تركيز السلام بمنطقة نوميديا الشمالية في نهاية الفترة الكلاودية، إعتمدتحماية سيرتاآنذاك، المستعمرة الرومانية الوحيدة على الحد الغربي لمقاطعة أفريقيا، على وحدات عسكرية مساعدة. يصعب تحديد أماكن الوحدات العسكرية المتمركزة بمنطقة نوميديا وذلك لكثرة تحركات الوحدات والأفراد و كذلك لندرة المصادر النقائشية خلال القرن الأول ميلادي. ولكن تكشف شهادات الفرق العسكرية المساعدة وأحفاد قدماء المحاربين المتمركزين قرب مراكزهم القديمة عن منشأة دفاعية في غرب و جنوب مجال سيرتا والتي تشارك فيها كل من جناح بانونيا، الفوج اللوزيتاني السابع، الفوج الثاني لجهة تراسيا، وجناح قدماء المحاربين. تمكننا هذه المعطياتمن مزيد توضيح الأهداف العسكرية خلال الفترة الكلاودية و مسار التهدئة وكيفية إدماج قدماء المحاربين في المجتمع المحلي

    Divo Pertinaci… ex reditibus locorum amp(h)itheatri. À propos d’une inscription de Cirta (ILAlg, II, 1, 560)

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    Une brève inscription de Cirta (Numidie), commémorant la dédicace d’une statue à Pertinax divinisé, permet d’éclairer à la fois la vie municipale et les relations entre les provinciaux et le pouvoir impérial en 193. Comme les autres rares dédicaces connues au Divus Pertinax, découvertes en Afrique et à Ostie, ce texte signale le soutien immédiat à Septime Sévère, qui se proclame héritier de Pertinax lors de la prise de pouvoir et fait diviniser son prédécesseur assassiné ; la similarité du texte cirtéen avec la propagande officielle indique que les notables de Cirta bénéficient d’un accès direct à l’information, probablement grâce à leurs compatriotes présents à Rome et dans les armées sévériennes. Le financement de la statue grâce à la location des places lors du spectacle organisé par un magistrat et évergète est en contradiction apparente avec l’expression de la libéralité du donateur. Il souligne la complexité de l’évergétisme municipal, dont le fonctionnement nous échappe encore largement. Les sources restent le plus souvent muettes sur les transactions entre l’évergète et la cité et on ne peut totalement exclure – à l’opposé des théories de P. Veyne sur l’évergétisme – la possibilité d’investissements rentables venant récompenser les avances de fonds à la communauté.A short inscription from Cirta (Numidia) commemorating the dedication of a statue to Divus Pertinax, shed some light on municipal life and on the relationships between Rome and provincial élites in 193. This inscription, along with the few others dedicated to Divus Pertinax brought to light in Africa and in Ostia, shows immediate support of Septimius Severus, self-proclaimed heir of Pertinax who deified his murdered predecessor. The similarity between the inscription from Cirta and the official propaganda suggests that the Cirtean élite had direct access to information, probably through their fellow countrymen in Rome and in the Severan armies. The money raised to erect the statue was generated from the rental of seats for a spectacle organized by a magistrate and benefactor. This seems to contradict the public generosity of the donor and points out the complexity of euergetism. Because of the silence of the sources, the transactions between the city and the benefactor are widely unknown. We cannot exclude, despite P. Veyne’s view on euergetism, the possibility of profitable investments

    La <i>praefectura iure dicundo</i> des colonies contribuées de la Confédération cirtéenne

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    Yann Le Bohec (Ed.), La société de l’Afrique romaine. Paris, Éditions du CTHS, 2013 (Bulletin Archéologique du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques. Antiquité, Archéologie Classique, 37)

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    Baroni Anne-Florence. Yann Le Bohec (Ed.), La société de l’Afrique romaine. Paris, Éditions du CTHS, 2013 (Bulletin Archéologique du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques. Antiquité, Archéologie Classique, 37). In: L'antiquité classique, Tome 84, 2015. pp. 457-460

    Croissance urbaine et évolution institutionnelle en Afrique. L’exemple des dépendances de Cirta (fin du Ier s. AEC – IIIe s . EC)

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