71 research outputs found

    Translating Articles in the Humanities and Social Sciences.

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    International audienceMy study mainly consists in analysing precise examples rather than developing long theories, as the readers of this journal are not translation experts, but would benefit from a translator's viewpoint for their own research. The study focuses on written articles and leaves oral communications aside because they entail different translation issues (e.g. ways to address an English-speaking audience, simpler syntax, or words easy to pronounce for a non-native English speaker). The corpus of the article is extracted from my own experience as a freelance translator and tackles different fields, i.e. management, law, psychology and even geography. All the examples are either translated from English to French or from French to English. My study aims to debunk misconceptions about translation, more specifically in academic environments. I chose to divide my presentation in six main stereotypes : 1) Translating is easier and quicker than writing. Wrong. Translating is a long-term process which involves, among other things, language skills, content-based knowledge, appropriating the rationale and ideas of the author, and rewriting the whole article, the translator becoming a co-author of the article. 2) Machine translation yields good results. Wrong. Even if machine translation is a useful, time-saving tool for translators and researchers, it cannot replace human translators who are still needed at least for post-editing. 3) Literal translation ensures the quality of the translation. Wrong. Being faithful to the words in the source language text would often sound awkward in the target language ; the translated article would sound like a translation, without intending to do so for stylistic reasons. A case in point is, when authors can translate their own articles, they rephrase their own work and usually choose a different perspective from their original article ; they do not convey exactly the same meaning in the translated article. 4) Everyone speaks the same English. Wrong. Each country-or even states for larger countries-use English differently and have developed their own English. Authors should therefore write their articles differently when they submit their paper to a British, American, Australian, Canadian or Indian journal. This factor also depends on the scientific community you belong to, as it will superimpose specific terminology, phraseology and standards to tackle the same subject

    La réception d’une publicité traduite pour le Liban : entre adaptation et censure

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    International audienceWe studied censorship in Lebanese advertising and the role played by translators. To avoid offending consumers, adapting a text often means prior censorship conducted by the translator before publication or post censorship imposed by the authorities after publication. By analyzing an advertisement having an implicitly sexual message, we tried to show the extent to which this advertisement could offend Lebanese people and would therefore need to be censored. We based our work on an attitude survey which was conducted among Lebanese women and also interviewed experts in advertising. The participants were asked to give an aesthetic and moral judgment on the advertisement and to suggest changes to the image and the message. The different levels of acceptance enabled us to draw a typology of consumers which was then linked to the choices made by the translators. Our study proved that censorship is more a question of personal judgment than religion.Nous avons étudié ici la place de la censure dans la publicité libanaise et le rôle joué par le traducteur. Pour éviter les chocs de réception, l’adaptation prend souvent la forme d’autocensure chez le traducteur et celle de censure restrictive par les agents de la Sûreté nationale. En développant l'exemple d'une publicité à caractère sexuel implicite, notre analyse a tenté de montrer dans quelle mesure cette annonce pourrait choquer le public libanais et être ainsi censurée. Nous nous sommes fondés sur des entretiens réalisés auprès des professionnels de la publicité au Liban et sur un test de réception réalisé auprès de femmes libanaises. Nous leur avons demandé de porter un jugement esthétique et moral sur cette publicité et de se prononcer sur les modifications à apporter au niveau visuel et textuel. Les divers degrés d’acceptation de l’annonce nous ont permis de dresser une typologie des récepteurs à mettre en parallèle avec les choix du traducteur. Il en est notamment ressorti que la censure se traduisait plus en termes de jugement personnel que d’appartenance religieuse

    Traduire l'art du conteur : une autre forme de rhétorique

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    International audienceTranslation studies are not only a logos, but also a way to think translation as an intellectual and creative act, which accordingly implies a whole rhetoric and poetics. We shall endeavour to prove that it is legitimate to draw a parallel between the roles played by the translator, the orator and the storyteller. This idea gradually took solid shape as we were working on our corpus of Devon folktales. Just as the storyteller and the orator mediate between oral traditions and their audience, so the translator acts as an agent between written traditions and his readers. These three experts in communication basically follow the same mental processes, but they do not have access to the same props to convey a similar message (words, voice, body movements, silences). The translator’s task is to compensate for these extra-linguistic codes by finding a wording that triggers the same emotion in the reader as that felt by the audience.La traductologie n'est pas seulement un logos ; c'est aussi une manière de penser la traduction en tant qu'acte à la fois intellectuel et créatif. Elle présuppose donc toute une rhétorique et une poétique. Nous proposons ici d'établir une triple analogie conteur/orateur/traducteur, idée qui s'est imposée à nous lors de notre collecte de récits populaires du Devon. A l'instar du conteur et de l'orateur qui servent d'intermédiaire entre la tradition orale et leur auditoire, le traducteur sert de relais entre la tradition écrite et le lecteur. Même si ces trois experts de la communication suivent un cheminement mental similaire, ils n'ont pas à leur disposition les mêmes moyens pour véhiculer le même message (mots, voix, gestuelle, silences). Le traducteur doit tenter de rendre à l'écrit ses éléments extralinguistiques et ainsi de faire partager au lecteur l'émotion ressentie par les spectateurs

    Le bon usage de la traduction en cours de langue : le cas de la Corée du Sud

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    International audienceThis article is based on our experience as an assistant professor at Hanyang University, South Korea. During the classes we should normally teach in French to students who majored in this subject, we had to face mutual misunderstandings, which led us to use translation. We will explain how translating in English and/or Korean helped us to unblock the situation and when it was less successful. To better understand the scope of the problem, we will describe how foreign languages are taught in South Korea, our students' level in French and English, and our own level in Korean. This article, pertaining to cross-cultural communication and understanding theories, will help us to determine the advantages and limitations of using translation in teaching environments. We will give precise examples taken from our own teaching experience.Cet article se fonde sur notre expérience d'enseignant-chercheur à l'Université Hanyang (Corée du Sud). Dans les cours que nous devions normalement dispenser en français à des étudiants spécialistes de cette discipline, nous avons dû faire face à des problèmes d'incompréhension mutuelle qui ont nécessité d'avoir recours à une phase de traduction. Nous analyserons comment la traduction en anglais et/ou en coréen nous a permis de débloquer la situation et dans quels cas elle s'est avérée moins fructueuse. Pour mieux appréhender toute l'étendue de cette problématique, il nous faudra revenir sur le statut de l'enseignement des langues en Corée du Sud, sur le niveau linguistique en français et en anglais de nos étudiants ainsi que sur nos propres compétences en coréen. Cet article s'inscrit dans le paradigme de la communication et de la compréhension interculturelles et permettra de déterminer les avantages et les limites de la traduction dans un tel contexte d'enseignement. Nous illustrerons notre propos par des exemples précis tirés de situations réelles de cours

    Jean-René Ladmiral ou l'irréductible parcellisation de la traductologie

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    International audienceLa fragmentation théorique est inhérente à la traductologie, et tout particulièrement à l'oeuvre de Jean-René Ladmiral. Comme l'auteur le souligne à juste titre, la théorie de la traduction demeure toujours parcellaire d'un point de vue épistémologique et cela pour deux raisons principales. D'une part, sa finalité première consiste à conceptualiser une pratique tributaire de la subjectivité du traducteur et des décisions qu'il doit prendre. D'autre part, la complexité de cette discipline, qui va bien au-delà de la seule linguistique et qui met à contribution la plupart des sciences humaines, exige une ouverture interdisciplinaire et rend ainsi inévitable la parcellarisation de cette science en devenir. Dans l'état actuel de nos connaissances, les traductologues n'arrivent pas encore à unifier les travaux pluridisciplinaires qui se font jour en traduction. Cependant, cette parcellisation théorique se trouve renforcée par la dialectique ladmiralienne et par son choix délibéré de proposer des théorèmes et non une théorie unique. Considérant la traductologie comme un concept premier, Jean-René Ladmiral met l'accent sur l'activité réflexive réalisée par la traductologie qui doit aller de pair avec une réflexivité psychologique, mettant clairement en avant les difficultés inhérentes à ce travail de déverbalisation ou « no man's langue » : que se passe-t-il dans notre cerveau pour que nous parvenions à retenir les éléments de signification du texte-source tout en oubliant ses signifiants ? Comment passons-nous « du verbo-linguistique au logico-cognitif » ? Vastes questions qui dépassent le cadre stricto sensu de la traduction et dont les réponses ne sont que fragmentaires. Nous serons amené à étudier, chemin faisant, certaines célèbres formules qui ont fait la fortune de Jean-René Ladmiral

    Projet OPTIMICE: une optimisation de la qualité des traductions de métadonnées par la collaboration entre acteurs du monde scientifique et traduction automatique (Le)

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    Le projet OPTIMICE, pour optimisation de la traduction automatique des métadonnées et de son insertion dans la chaîne éditoriale, vise à concevoir une méthode, transférable à d’autres revues et domaines disciplinaires, en combinant la traduction automatique neuronale (DeepL) et la post-édition humaine pour améliorer la qualité des métadonnées des articles (résumés, mots-clés, etc.) du français vers l’anglais dans le processus éditorial des revues. Une équipe de traducteurs-traductologues a travaillé sur quatre revues éditées par les Presses universitaires de Rennes (PUR), en collaboration avec les comités éditoriaux et la MSHB (Maison des sciences de l’Homme en Bretagne). La traduction des métadonnées d’articles par leurs auteurs et par la traduction automatique a été évaluée comparativement. Une enquête sur les pratiques de traduction des chercheurs en SHS a été menée, et des recommandations de rédaction et de traduction des métadonnées ont été formulées pour l’insertion concertée de la méthodologie au sein du processus éditorial

    Du contexte didactique aux pratiques professionnelles : proposition d’une grille multicritères pour l’évaluation de la qualité en traduction spécialisée

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    Notre article part du constat des lacunes existantes dans l’évaluation professionnelle des traductions spécialisées comme dans l’évaluation universitaire. De multiples modèles existent : purement quantitatifs pour l’évaluation de la traduction automatique (basée sur le nombre et l’ordre des mots du texte cible) ; basés sur des totaux d’erreurs en localisation (erreurs/gravité) et dans la formation (nombre de points-fautes) ; parfois ouvertement subjectifs et empiriques (utilisable/inutilisable) dans les recherches sur la fonctionnalité des traductions. Même si ces modèles posent souvent leurs propres seuils d’acceptabilité, aucun ne permet d’évaluer une traduction en fonction de critères adaptables à différents genres, types de documents, spécialités ou situations de traduction. Notre grille quantitative et qualitative s’appuie sur l’identification des « erreurs » de traduction telle qu’elle est pratiquée en traduction spécialisée professionnelle, en y ajoutant l’effet de l’erreur sur le document traduit. Elle est dynamique en ce qu’elle permet de corréler ou non le type d’erreur, l’effet que l’erreur produit sur la qualité du document livré et le degré d’impact de cet effet sur l’utilisateur final de la traduction. Elle dépasse ainsi la simple étude des outils et méthodes de traduction pour se concentrer sur le produit traduit et mieux révéler les failles et les points forts de chaque traducteur en fonction de la méthode utilisée. Utilisée et éprouvée dans le cadre de l’évaluation scientifique de traductions effectuées par des étudiants de dernière année de master appliquant différentes méthodes (traduction sans outil, avec outil de TAO, de reconnaissance vocale, en post-édition de traduction automatique), la grille peut être partiellement automatisée et s’adapter à divers contextes professionnels ou universitaires par un système de pondération des critères d’acceptabilité.This article posits that current translation quality assessment methods applied to specialized translation, be it in a professional context or in an academic environment, remain unsatisfactory. There are currently a number of such methods, ranging from purely quantitative approaches applied to machine translation (on the basis of target text word number and order), to error and criticality criteria applied by the localization industry and in the classroom (points-based systems) and to purely subjective (satisfactory/unsatisfactory) end-user assessments in target text usability research. While all these methods often adopt their own acceptability thresholds, none really offers a way to assess a translation using a flexible set of criteria adaptable to any kind of genre, source document type, domain or situation. Our assessment grid is designed to measure both quantitative and qualitative aspects of translation quality through commonly accepted professional error-based quality criteria, while also taking into account the effect of the error on target text functionality. The grid is designed to be dynamic by allowing error type, effect on translation quality and criticality to be assessed independently or in correlation. It aims to go beyond a simple study of tools and methods by concentrating on how the end product reveals each translator’s weak or strong points according to the method used. The grid has been tried and tested in assessing the quality of technical translations carried out in strictly controlled conditions by final year Master’s degree students using different translation tools and methods (i.e. simple word processing, a translation memory system, a speech recognition tool and MT post-editing). Data entry can be partly automated and each parameter can be weighted to take into account different translation situations and acceptability thresholds

    Contexte et traduction : au-delà des apparences

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    Facebook : intérêt et limites en cours de langue 

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    Method to translate economical documents

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