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    Editorial : A new start for biodiversity in 2010?

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    A new start for biodiversity in 2010?Editorial by Robert BarbaultRead more..

    Structure et dynamique d’un peuplement d’amphibiens en savane protégée du feu (Lamto, Côte-d’Ivoire)

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    Si les effets directs du feu sur la biologie des Amphibiens de la savane sont négligeables, tel n’est pas le cas de ses effets indirects, qui résultent de son impact sur la physionomie du bioto pe et sur son microclimat. L’analyse comparative des structures taxinomiques (spectre d’abondance relative des espèces) des peuplements de savane non brûlée avec, d’une part, ceux de savane brûlée, et d’autre part, ceux des galeries forestières qui morcèlent la savane, a été faite. Elle montre que les différences tranchées;*qui séparent, d’un côté les peuplement de savane brûlée et les peuplements de forêt, et d’un autre côté, en savane même, les peuplements des bas-fonds humides et celui du plateau, se réduisent sensiblement lorsque la savane a été protégée du feu pendant plusieurs années. Une telle transformation de la physionomie du peuplement d’Amphibiens en savane non brûlée, qui va de pair avec un accrois sement des effectifs — lesquels doublent ou triplent, selon les années — s’établit en fait dès le début de la première année sans incendie. Elle résulte pour l’essentiel de la prolifération d' Arthro leptis poecilonotus et de la quasi-disparition de Bufo regularis. Favorisé par la persistance de la strate herbeuse et le développe ment de la litière d’herbes et de feuilles, qui tamponnent les varia tions de température et d’humidité tout en maintenant élevée cette dernière, Arthroleptis poecilonotus représente 63 % de l’ef fectif annuel récolté en savane brûlée. A l’inverse, probablement entravé dans ses mouvements par la densité du tapis végétal, Bufo regularis, qui réunissait un peu plus de 30 % du peuplement an nuel de la savane brûlée, est représenté en savane non brûlée par moins de 4 % des effectifs. Cette espèce est une forme colonisa trice qui envahit chaque année, dès les premières pluies d’orage de février-mars, le plateau brûlé de la savane, encore inhospitalier aux autres espèces d’Amphibiens.The bush-fires which occur yearly in the Lamto savana, during the dry season, do not affect Amphibian populations directly, but rather through their action upon vegetation structure and micro climate. The population density and relative abundance of the various species were studied during 1964-1965 in two unburnt 30 X 30 m plots : one which had been protected from fire for two years and another which had remained unburned for five years. Compa risons were made with populations from burned plots and nearby gallery forests. The obvious differences of population densities and relative species abundance so far described between savanna and forest communities, as well as between « bottom » and « plateau » communities within the savanna, tend to disappear when bush- fires are prevented. However the seasonal cycle of population abundance remains basically the same in both cases. In unburnt savanna plots the density of Amphibian popula tions increases rapidly and is already noticeable during the second year. Population density may be increased 2 to 3 fold. This is mostly due to a proliferation of one species (Arthroleptis poecilo notus), which takes place simultaneously with the reduction in numbers of the toad Bufo regularis

    Recherche fondamentale et pratiques de conservation : un dialogue indispensable

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    It is fashionable, nowadays, to talk about conservation biology, whoever you are, researcher or manager of a protected area. Everybody knows that conservation is a true science, with its specialized journals, its scientific societies and its textbooks. However, the coupling of words "conservation biology" holds two ambiguities: (1) it focusses on science, but a science of action - a "crisis discipline" as written by Michael Soulé; (2) conservation biology is not just biology. Taking into account these two ambiguities leads to a true revolution in the usual thinking about science. In the field of conservation, such an upheaval asks for a dialogue between scientists and wildlife managers for both parts: research obtains more relevance and conservation more efficienc

    Les traits quantitatifs du peuplement des ophidiens

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    The seasonal variations of the biomass of snakes in quadrats in the Lamto savanna have been studied, using hand collecting techniques. 37 species have been encountered in the study area, and an average yearly biomass of 150 g/ha (fresh weight) has been recorded. Seasonal fluctuations in numbers and biomass have been studied in the major habitats (plateau, slopes and low-lyin

    Production annuelle des populations naturelles du lézard Mabuya Buttneri (Matschie)

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    Monthly counts were made of populations of the skink Mabuya bĂĽttneri during a four year period (1964-1968) in burnt savanna areas at Lamto in the Ivory Coast

    Structure et dynamique d’un peuplement de lézards : les scincides de la savane de Lamto (Côte-d’Ivoire)

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    Trois espèces de Scincidés, Mabuya buettneri, Mabuya macu lilabris et Panaspis nimbaensis, représentent ensemble près de 98 % des effectifs de Lézards vivant dans les savanes de Lamto, non compris les Geckos strictement arboricoles. L’étude quantitative de ces populations a été effectuée de 1964 à 1968 à l’aide de défrichements de 900 m2 qui permirent le ramassage exhaustif des Lézards. Les densités ne sont jamais très élevées puisque, dans les meilleures conditions, celles de M. buettneri ne dépassent guère 60 individus par ha et celles de M. maculilabris 70 — y compris les individus cantonnés sur les arbustes et dans les Rôniers. Encore faut-il préciser qu’il s’agit là des populations totales, jeunes inclus ; les nombres d’adultes sont évidemment plus faibles. Les populations sont d’une manière générale plus nombreuses pendant la saison humide (avril-novembre) , mais il existe d’importantes différences dans le cycle saisonnier des espèces étudiées. Les effectifs augmentent dès le mois de février chez Mabuya maculilabris dont les jeunes éclosent toute l’année, pendant les mois de mars, avril et mai chez Mabuya buettneri, et entre juin et octobre chez Panaspis nimbaensis. Une telle chronologie des époques d’éclosion contribue évidemment à accroître la séparation écologique des espèces déjà largement assurée par le décalage de leurs rythmes nycthéméraux d’activité et la spécialisation de leurs domaines d’activité. Les trois espèces atteignent leur taille adulte vers l’âge de 6 mois. L’importance moyenne des pontes est de 8,4 œufs, 5,5 œufs et 2,5 œufs respectivement chez M. buettneri, M. maculilabris et P. nimbaensis ; les femelles peuvent produire plusieurs pontes successives, la fécondité annuelle moyenne par femelle étant égale, les espèces étant prises dans le même ordre, à 13,4, 30,4 et 12,8 œufs — soit, en moyenne, 1,5, 5,5 et 5 pontes. Ainsi, malgré une fécon dité presque triple, M. maculilabris ne supplante pas dans la savane les deux autres espèces qui ont des taux de mortalité pré natale et juvénile nettement inférieurs aux siens. La mortalité précoce, mesurée entre le stade œuf et l’âge moyen de 0,5 mois après l’éclosion, est en effet de 74 % chez M. maculilabris contre 42 % chez M. buettneri et 37 % chez P. nimbaensis ; à l’âge adulte, le nombre des survivants exprimé en % du nombre d’œufs pondus est égal respectivement à 8,5 %, 48,2 % et 25,1 %. A partir de la maturité sexuelle les individus de chaque sexe n’ont plus la même mortalité — et celle-ci varie toujours d’une espèce à l’autre. Dans le cas des femelles parvenues au stade adulte, l’espérance moyenne de vie est égale à 9,2 mois, 7,1 mois, et 2,2 mois, chez M. maculila bris, P. nimbaensis et M. buettneri respectivement ; elle est tou jours plus faible chez les mâles, pour lesquels on trouve, les espèces étant prises dans le même ordre : 6,2, 3,8 et 1,3 mois. En dépit d’un large éclectisme alimentaire, les divers Scin- cidés de la savane ne mangent pas tout à fait les mêmes proies, par suite de différences dans leur habitus, leur comportement, leurs domaine et rythme d’activité. La stabilité relative des peuplements de Lézards résulte en grande partie de la diversité de l’écosystème. Diversité et hétéro généité accroissent les chances de survie des individus, des popu lations et même des espèces, par l 'étalement des risques (Den Boer, 1968) et contribuent ainsi à niveler les fluctuations de densité de beaucoup d’espèces. C’est dans ce cadre que s’exercent certaines interactions régulatrices plus précises et les prédateurs, dans le cas des Lézards, y jouent le premier rôle, la nourriture paraissant toujours surabondante. Avec la trame que constitue l’analyse démographique des populations, le calcul de la production et de la consommation du peuplement de Lézards est une opération assez simple. Dans la savane brûlée peu boisée la production annuelle moyenne par ha est, en poids vif, égale à environ 200 g pour M. buettneri, 90 g pour M. maculilabris et 8 g pour P. nimbaensis. Ces trois espèces représentent près de 98 % des effectifs et de la biomasse des Lézards qui vivent dans la savane (Geckos exceptés, qui sont strictement inféodés à la strate ligneuse) et l’on peut considérer que la production annuelle du peuplement de Lézards terricoles est de l’ordre de 300 g par ha (en poids vif). La consommation moyenne totale des population de Lézards de savane brûlée peu boisée est égale, en poids vif, à 3 150 g par ha et par an, à raison d’une ration quotidienne par Lézard de 0,06 g/g à 0,13 g/g d’Araignées, Blattes ou Orthoptères — selon l’âge et l’état sexuel des individus. Inégalement répartie dans l’année, cette consommation est plus élevée pendant la saison humide. Pour calculer le rendement écologique de croissance des espèces, rapport de leur production à leur consommation, les poids vifs ont été transformés en poids secs puis en calories sur la base d’un équivalent moyen de 5 054 cal/g pour les proies (d’après Gillon, 1973), de 4 810 et 4 734 cal/g pour les Lézards M. buettneri et M. maculilabris, et de 6 400 et 6 500 cal /g pour leurs œufs. Le rendement écologique des populations naturelles de Lézards est, dans le cas des deux Mabuya de l’ordre de 0,10.Population densities of terrestrial lizards were estimated monthly, for five consecutive years, in the Lamto savanna (Ivory Coast), by collecting all individuals within 900 m2 quadrats. Although their breeding cycles were different, the three most numerous species Mabuya buettneri, M. maculilabris and Panaspis nimbaensis were more abundant during the wet season. These skinks require six months to reach a mature size ; their daily rate of growth is about 0.2 to 0.3 mm. The average reproductive potential of females of Mabuya buettneri, M. maculi labris and Panaspis nimbaensis were determined by counting yolked ovarian follicles and eggs in oviducts, and by estimating clutch size. The average annual egg production was 13.4, 30.4 and 12.8 eggs in the above three species, and the number of clutches 1.5, 5.5 and 5.0 per female per year. Mortality of eggs and hatchings is high and survivorship to maturity is low : 18.2 %, 8,5 % and 25.1 % of eggs laid respectively by Mabuya buettneri, M. maculilabris and Panaspis nimbaensis. From sexual maturity onwards, the death rate for females is lower than that of males in all species, but is fairly high for both sexes. The longest average life expectancy is about 9.0 months for females of Mabuya maculilabris, and the shortest 1.3 months for males of M. buettneri. Although they are opportunistic feeders, these sympatric lizards do not compete for the same preys because their activity patterns, their behaviours and their sizes are fairly different. The annual food consumption of the ground lizard community in Lamto savanna is about 3 kg/ha (live weight) and its average net production, calculated from life tables, is about 300 g/ha/year. Ecological efficiency of the Mabuya species is 10 %

    Ecologie de la reproduction et du développement larvaire d’un amphibien déserticole, Bufo pentoni Anderson, 1893, au Sénégal

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    The breeding ecology of Bufo pentoni, a sahelian toad, was studied near Dagana, Senegal, during the 1975 rainy season. Females lay their eggs 24 hours after the first rains, when the temporary ponds are filled. Later on, further laying occur after heavy rains during the three months of the annual rainy season. Embryonic development is very rapid, most tadpoles hatching about 30 hours after laying. The larval period does not last for more than 9-11 days, in field conditions. All tadpoles living in a same pond grow at the same speed, whereas those living in different ponds may grow at different speeds. Such a pattern of development is considered as adaptative to the extreme seasonality and unpredictibility of the Sahelian environment

    Observations sur la reproduction et la dynamique des populations de quelques Anoures tropicaux. I. Ptychadena maccarthyensis et Ptychadena oxyrhynchus

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    The populations of two frogs, Ptychadena maccarthyensis and P. oxyrhynchus, were studied over a four-year period in the Lamto savanna (Ivory Coast), where the climate is characterized by a dry season lasting from December to February, and a rainy season from March to November. P. oxyrhynchus breeds from February to May, while P. mac carthyensis does not breed before March but can continue to do so until October. Consideration of size-frequency histograms constructed from sequential samples in the two populations shows that the two species reach sexual maturity 8 to 9 months after metamorphosis, when the females attain a length of 43 mm for P. maccarthyensis and 59 mm for P. oxyrhynchus. There is very little overlap in adult size, either between sexes or species. Average clutch size is 1333 eggs in P. maccarthyensis and 3476 eggs in P. oxyrhynchus. The laying of a second clutch of eggs during the year has not been observed. However there is a strong probability that this does in fact occur, particularly in P. maccarthyensis which has a long breeding season. Fecundity is high in the two species studied. The mortality rate is high for eggs and young individuals, especially during dry years. Adult mortality is low

    Le partage des ressources alimentaires entre les espèces de lézards du désert de Mapimi (Mexique)

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    The diet of several sympatric species of lizards has been studied in the Mapimi desert, Durango, Mexico, in order to eluci date the ways in which resource partitioning is achieved. Despite the optional specialization of the three Cnemidopho rus species (termite eaters) and of Phrynosoma modestum (an ant eater), all these lizards are mostly opportunistic feeders ; their diets are highly diversified and largely overlapping. The larger lizards, which feed upon both large and small prey species, should exert a strong competitive pressure upon smaller lizards which are limited to smaller prey. However, small lizards avoid such a competition either by having a specialized diet (e.g. Phrynosoma modestum) or by living in certain microhabitats (e.g. Cnemidophorus inornatus which is confined to Hilaria mutica communities) . In such an ecosystem, resource partitioning among sympatric lizard species is therefore mostly achieved through microhabitat preferences, and also through different feeding strategies (e.g. the « sit-and-wait » technique versus the « widely foraging » techni que)
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