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    Les goitres plongeants : à propos de 43 cas, et revue de la littérature

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    Le goitre plongeant ou rétrosternal ou substernal est décrit depuis le 18ème siècle comme une extension de la thyroïde vers le médiastin. Dans la lignée de Michel et Bradpiece [22], nous le définissons comme impalpable au niveau de son pôle inférieur, lorsque le cou est en extension. Nous avons analysé de façon rétrospective 43 cas pris en charge dans le service d'ORL du CHU de Rouen sur un peu plus de 3 ans. L'objectif était d'évaluer notre méthode diagnostique et thérapeutique, ainsi que les suites post-thérapeutiques, afin de les comparer aux données de la littérature. Dans notre série, on suspectait une extension médiastinale de la masse palpée en cervical chez 81.4% des patients. Toutefois, un scanner a été demandé pour 74% des patients seulement, car l'échographie reste un bon moyen diagnostique dans les autres cas. La sternotomie a été nécessaire dans 9.3% des cas, suite à l'échec de la cervicotomie. L'hyparathyroïdie, la paralysie récurrentielle représentaient les principales complications, suivies de loin par la trachéomalacie et l'hématome cervical. Leur taux semble supérieur à ceux des goitres simples. Le taux de cancer était de 7%. Nous avons obtenu des résultats similaires à la littérature. Toutefois la comparaison reste délicate du fait d'un biais de sélection évident dès la définition. Une classification internationale doit être adoptée afin d'homogénéiser la prise charge des goitres dits plongeants

    Les goîtres plongeants (à propos de 43 cas, et revue de la littérature)

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    Le goitre plongeant ou rétrosternal ou substernal est décrit depuis le 18"e siècle comme une extension de la thvroïde vers le médiastin. Dans la lignée de Michel et Bradpiece [22), nous le définissons comme impalpable au niveau de son pôle inférieur, lorsque le cou est en extension. Nous avons analyses de façon rétrospective 43 cas pris en charge dans le service d'ORL du CHU de Rouen sur un peu plus de 3 ans. L'ohjectif était d'évaluer notre méthode diagnostique et thérapeutique, ainsi que les suites post-thérapeutiques, afin de les comparer aux données de la littérature. Dans notre série, on suspectait une extension médiastinale de la masse palpée en cervical chez 8 1.4% des patients. Toutefois, un scanner a été demandé pour 74% des patients seulement, car l'échographie reste un bon moyen diagnostique dans les autres cas. La sternotomit a été nécessaire dans 9.3% des cas, suite à l'échec de la cervicotomie. I,'hyparathvroïdie, la paralysie récun-entielle représentaient les principales complications, suivies de loin par la trachéomalacie et l'hématome cervical. Leur taux semble supérieur à ceux des goitres simples. Le taux de cancer était de 7%. Nous avons obtenu des résultats similaires à la littérature. Toutefois la comparaison reste délicate du l'ait d'un biais de sélection évident dès la définition. Une classification internationale doit être adoptée afin d'homogénéiser la prise charge des goitres dits plongeant.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF
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