7 research outputs found

    3. Le modèle naturel de l’histoire (La Sorcière)

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    L’abîme entre la pratique historienne de Michelet et la nouvelle école positiviste ne cesse de se creuser sous le Second Empire. Écarté, à cette époque, du Collège de France, l’historien voit sa perspective s’élargir brusquement ; il est amené à se pencher sur les miracles de la nature, dont les leçons et les mystères semblent se situer à l’abri d’une histoire humaine décevante. Les ouvrages naturalistes qu’il écrit alors – L’Oiseau (1856), L’Insecte (1857), La Mer (1861), La Montagne (1868) ..

    Les Goncourt et l'histoire-résurrection

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    Blix Göran. Les Goncourt et l'histoire-résurrection. In: Cahiers Edmond et Jules de Goncourt n°17, 2010. La biographie - La fantaisie. pp. 45-61

    Literature in extremis. The Poetics and Ethics of Capital Punishment in the Works of Victor Hugo, Charles Baudelaire, and Albert Camus

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    Cette thèse a trait à la représentation de la peine capitale pendant la période moderne et se situe au carrefour des domaines poétique, politique et éthique. Trois auteurs majeurs qui appréhendent l imaginaire de l exécution de manière contrastée sont pris en considération Hugo, Baudelaire et Camus. L examen des stratégies de représentation qu ils élaborent afin de promouvoir ou de dénoncer le couperet révèle que, après 1789, la littérature opère comme le support privilégié d un questionnement sur l efficacité de la justice létale et sur sa négation de l intégrité et de la communication humaines. Réciproquement, l image moderne de la décapitation met le langage littéraire face à sa difficulté à représenter des événements qui outrepassent à la fois solidarité sociale et entendement humain. En identifiant et en analysant le dialogue noué entre trois écritures qui explorent cette dynamique réciproque, l on démontre qu elles mettent à mal deux présupposés; l un pénal, et l autre littéraire. D une part, malgré leur désaccord quant à la recevabilité de la peine capitale et quant à la fonction de la littérature, chacun des auteurs concernés invalide, de manière explicite ou implicite, les prémisses progressistes qui légitimèrent la guillotine depuis la Révolution française jusqu à l abolition. D autre part, cette invalidation des prétendues vertus de l échafaud figure dans des textes qui compliquent l opposition conventionnelle entre une littérature essentiellement soucieuse d esthétique et une autre inquiète des questions politiques. Loin de conforter cet antagonisme, les œuvres étudiées ouvrent le paradigme restreint de la littérature dite engagée à des formes inattendues de discours éthiques.This dissertation pertains to the representation of capital punishment in the modern period. It sets out to answer the question How does post-Revolutionary literature act in the face of Western society s most violent legal practice, the death penalty? It focuses on three canonical authors who portray the imaginaire of execution in contrasting ways and investigates the intersection of poetics, politics, and ethics. The writings forged by Hugo, Baudelaire, and Camus to promote or denounce capital punishment show that literature served as a medium that questions the law s negation of human values and communication after 1789. Conversely, the modern image of decapitation confronts language with the limits of its power to represent events that exceed social solidarity and human understanding. By placing the three writers in a transhistorical dialogue that explores this reciprocal dynamics, I demonstrate that they undo two preconceptions: one penal, and the other literary. First, despite their disagreement on the legitimacy of lethal justice and the function of literature, the authors invalidate, explicitly or implicitly, the premises that legitimated the guillotine from the French Revolution until the abolition of capital punishment in 1981: the supposed painlessness and immediacy of beheading, and the machine s ability to maintain order in society. Second, this invalidation of the supposed virtues of head severance emerges from texts that complicate the apparent divide between strictly aesthetic literature and politically committed writing. On the contrary, these works open up the restrictive category of littérature engagée to new, unexpected forms of ethical discourses. [1697 carac.]PARIS4-Bib. électronique (751059905) / SudocSudocFranceF

    Michelet, rythme de la prose, rythme de l'histoire

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    Il n'est guère d'historien avant Fernand Braudel pour qui la perception des différentes allures du temps ait eu plus d'importance que Michelet. Siècles du Moyen Âge qui s'étirent interminablement, pas vif de la Régence, boitement du xixe siècle... Michelet mesure à travers ces variations non seulement la marche du progrès mais le rapport des hommes de chaque époque à l'histoire qu'ils vivent, selon qu'elle leur pèse, les écrase ou les porte. Le rythme, réalité essentiellement organique chez Michelet, dit que l'histoire n'est jamais désincarnée. Ce volume explore à la fois le rythme comme objet historique (la façon dont Michelet commente et interprète certains phénomènes rythmiques) et comme instrument intellectuel de l'historien, dont le travail repose sur le repérage de scansions, de cycles, de surgissements perturbateurs créant de nouvelles régularités. Des œuvres telles que La Mer figurent le rapport contradictoire que l'histoire de Michelet entretient avec les rythmes naturels. Mais est-il possible de parler d'une poétique de l'histoire liée au rythme sans aller voir dans l'atelier même de l'écrivain comment la prose concerte ses effets rythmiques ? C'est pourquoi le volume a souhaité accorder une large place aux études où la stylistique s'ouvre vers la production du sens de l'histoire

    Michelet, rythme de la prose, rythme de l'histoire

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    Il n'est guère d'historien avant Fernand Braudel pour qui la perception des différentes allures du temps ait eu plus d'importance que Michelet. Siècles du Moyen Âge qui s'étirent interminablement, pas vif de la Régence, boitement du xixe siècle... Michelet mesure à travers ces variations non seulement la marche du progrès mais le rapport des hommes de chaque époque à l'histoire qu'ils vivent, selon qu'elle leur pèse, les écrase ou les porte. Le rythme, réalité essentiellement organique chez Michelet, dit que l'histoire n'est jamais désincarnée. Ce volume explore à la fois le rythme comme objet historique (la façon dont Michelet commente et interprète certains phénomènes rythmiques) et comme instrument intellectuel de l'historien, dont le travail repose sur le repérage de scansions, de cycles, de surgissements perturbateurs créant de nouvelles régularités. Des œuvres telles que La Mer figurent le rapport contradictoire que l'histoire de Michelet entretient avec les rythmes naturels. Mais est-il possible de parler d'une poétique de l'histoire liée au rythme sans aller voir dans l'atelier même de l'écrivain comment la prose concerte ses effets rythmiques ? C'est pourquoi le volume a souhaité accorder une large place aux études où la stylistique s'ouvre vers la production du sens de l'histoire
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