12 research outputs found

    Gestion du parc agroforestier du terroir de Vipalogo (Burkina Faso) : contribution des ligneux Ă  la satisfaction des besoins des populations

    Get PDF
    Au Burkina Faso, l’arbre rural fait partie des systèmes de production. Le choix des espèces, leur densité, les modes de gestion ainsi que les besoins à satisfaire, obéissent à des critères propres aux producteurs. C’est pour comprendre ces logiques paysannes de la gestion du parc agroforestier que la présente étude a été initiée dans le terroir de Vipalogo. 66 exploitations, soit 14% du nombre total des exploitations du terroir ont été enquêtées. Les résultats montrent que la plantation, la régénération naturelle assistée, la coupe (totale ou partielle) sont les principaux modes de gestion du parc. L’utilisation de l’un ou l’autre mode de gestion est fonction du statut foncier. Les arbres du parc sont principalement utilisés pour satisfaire les besoins alimentaires et médicinaux (humains et animaux). Alors que les besoins en produits forestiers non ligneux sont satisfaits en grande partie par les arbres du parc, les produits ligneux sont récoltés principalement dans les zones non cultivées. Au regard du rôle joué par le parc agroforestier et compte tenu du faible taux de régénération des espèces qui le composent, il apparaît nécessaire de promouvoir des modes de gestion efficaces afin d’insuffler un meilleur dynamisme au parc agroforestier.Mots clés: Parc agroforestier, mode de gestion, satisfaction des besoins, Vipalogo, Burkina Faso

    Les formations à Piliostigma en zone sahélo-soudanienne du Burkina Faso: Etat des peuplements, dynamique de la régénération sexuée et pression anthropique

    Get PDF
    Les formations à Piliostigma au Burkina Faso connaissent une forte adoption dans les systèmes agrosylvopastoraux. Or, il n’existe pas d’étude sur la dynamique et la structure des peuplements de ces ligneux.La présente étude permet une analyse comparée de la réactivité des Piliostigma face aux conditions environnementales. Suivant un transect allant du Nord au Sud du pays, des formations à Piliostigma (de 20 à30 ans), ont été déterminées. Dans chaque peuplement, des placettes de 30 m x 30 m ont été installées. Dans la placette de 900 m2, tous les individus de Piliostigma ont été inventoriés. Les paramètres mesurés sont la hauteur du pied, la grosseur du tronc, le diamètre du houppier et la pression anthropique. Dans les placettes, deux sous relevés de 5 m x 5 m ont été effectués pour l’appréciation de la régénération. Les jeunes pieds sont dénombrés par espèce et rangés selon 03 classes de hauteur. La classe de hauteur] 100- 200 cm] contient la plus forte proportion des Piliostigma quelle que soit la zone phytogéographique, tandis que la classe ] 200- 300 cm] marque le début du déclin démographique. La population de Piliostigma diminue grandement à partir de la classe de houppier ] 200-300 cm] à d > 400 cm. Piliostigma présente une faible régénération sexuée qui varie selon les zones phytogéographiques. La classe [0-20 cm[ est généralement la mieux représentée dans les différentes zones. La pression anthropique est diversifiée et forte sur les peuplements de Piliostigma.Mots clés: peuplements, Piliostigma, croissance, pression anthropique, régénération

    Combustibles des ménages et modes d’utilisation à l’échelle du terroir de Vipalogo, en zone nord soudanienne du Burkina Faso

    Get PDF
    Au Burkina Faso, les besoins en combustibles énergétiques sont satisfaits surtout par le bois d’énergie. En milieu rural, le bois contribue pour 95% à la satisfaction des besoins énergétiques des ménages. Une meilleure connaissance de l’importance du bois et autres combustibles dans la satisfaction des besoins et des modes de consommation du combustible permettraient une meilleure gestion des formations végétales. Pour ce faire, à l’échelle du terroir de Vipalogo, 30 exploitations ont été retenues au hasard, et enquêtées sur les combustibles énergétiques utilisés. Des mesures de consommation de combustibles ont aussi été menées régulièrement à trois périodes de l’année, période froide et sèche, saison sèche et chaude et en saison pluvieuse. A Vipalogo, les ménages utilisent 1129,8 m3 de bois par an. La consommation maximale de bois par personne et par jour atteint 1,12 kg en période froide contre 0,90 kg en période chaude et 0,67 kg en période pluvieuse. En outre, il ressort qu’il y a des espèces préférentielles qui répondent à un certain nombre de critères en fonction de l’usage. Si pour tous les usages, l’aspect abondance est cité, pour le bois de feu, le critère qualité de combustion est le plus signalé. Les ressources ligneuses sont prélevées à 29,6% dans les champs de cases et de brousse et le reste dans les zones non cultivées,  essentiellement les savanes. Les brousses et les jachères apportent la plus grande contribution à la satisfaction des besoins des populations en ressources ligneuses. Il ressort aussi un éloignement progressif des lieux de collecte qui dénote d’une raréfaction du produit.Mots clés : combustibles énergétiques, ménage, bois, résidus de récolte, champ, jachère

    Caractérisation des systèmes de production de Jatropha dans les exploitations agricoles de la zone Ouest du Burkina Faso

    Get PDF
    La production agricole est la principale source de développement socio-économique au Burkina Faso. Depuis les années 2000, la promotion du Biocarburant suscite un regain d’intérêt pour la plantation de Pourghère (Jatropha curcas L.). Dans 14 villages de la zone Ouest du Burkina Faso, une enquête semistructurée basée sur un questionnaire a été appliquée auprès de 210 producteurs de Jatropha. Les résultats des enquêtes indiquent que la production de Jatropha est récente. La superficie des plantations de Jatropha varie entre 7,5 et 30 ha par village. L’écartement le plus adopté pour la plantation de Jatropha est de 5 m entre les lignes et 2 m entre les plants (5 m × 2 m), soit une densité de 1071 plants/ha. Une proportion de 80,4% des producteurs enquêtés indique avoir 4 à 7 ans d’expérience dans la culture de Jatropha. Les rendements varient entre 300 et 700 kg/ha. Pour 78,5% des exploitants, leur engagement dans la culture de Jatropha a été motivé par les structures de promotion de Jatropha. Plus de 90% des producteurs pratiquent la technique de la pépinière-transplantation et 70% pratiquent la culture associée au Jatropha. Les enquêtes révèlent que 70% des producteurs associent les légumineuses au Jatropha et que 22% des producteurs pratiquent la fertilisation de Jatropha. L’application des traitements phytosanitaires au Jatropha peu pratiquée, ne concerne que 11% des producteurs.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Biocarburant, pourghère (Jatropha curcas L.), enquêtes, exploitants, Burkina FasoEnglish Title:  Characterization of the systems of production of Jatropha in the agricultural exploitations of the West zone of Burkina FosoEnglish AbstractThe agricultural production is the main source of socioeconomic development of Burkina Faso. Since the years 2000, the promotion of biofuel causes a renewal of interest toward Jatropha curcas L. In 14 villages of the West zone of Burkina Faso, a semi-structured investigation based on a questionnaire has been applied on 210 farmers of Jatropha. The results of the investigations indicate that the production of Jatropha is recent. The surfaces of plantations of Jatropha vary between 7.5 and 30 ha per village. The more adopted spacing for the plantation of Jatropha is of 5 m between the lines and 2 m between the plantations (5 m × 2 m), thus a density of 1071 plants/ha. A proportion of 80.4% of producers investigated have 4 to 7 years of experience in the culture of Jatropha. The yields vary between 300 and 700 kg/ha. For 78.5% of farmers, their commitment in the production of Jatropha has been motivated by the structures of promotion of Jatropha. More than 90% of the producers practice the technique of the nursery-transplantation and 70% grow cereal associated with Jatropha. The investigations reveal that 70% of producers associate vegetables with Jatropha and that 22% of producers fertilize Jatropha fields. The rate of the application of pesticides in the field of Jatropha is little, it concerns only 11% of producers.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Biofuel, Jatropha curcas L., investigations, producers, Burkina Fas

    Influence des haies de Jatropha sur le rendement d’une culture de sorgho (Sorghum vulgare) dans la zone Ouest du Burkina Faso: cas du terroir de Torokoro

    Get PDF
    Dans un contexte de désertification et avec la crise énergétique, un bon nombre d’acteurs de développement au Burkina Faso s’est intéressé au Jatropha curcas L. comme source d’énergie et de durabilité des productions. Afin d’évaluer l’influence de Jatropha sur les propriétés chimiques du sol et la productivité du sorgho associée, des essais ont été suivis pendant trois ans dans le terroir de Torokoro en zone Sud soudanienne de pluviométrie d’environ 1200 mm. Les plants de Jatropha, âgés de 6 ans, sont plantés aux écartements de 5 m entre les lignes et 2 m entre les plants. Le dispositif expérimental comporte trois blocs composés chacun de deux parcelles de 400 m2 correspondants aux 2 traitements: une par celle avec l’association sorgho-Jatropha et une parcelle en culture pure de sorgho (témoin). Les prélèvements de sol ont été effectués sous houppier, à 1 m et2m de la haie. Les résultats indiquent que Jatropha améliore la teneur du sol en carbone de 10% et de 8% en matière organique par rapport au témoin. Jatropha est aussi source de phosphore et de potassium et influence positivement la productivité du sorgho. Jatropha améliore donc les propriétés chimiques du sol et la productivité du sorgho.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Jatropha curcas L., sol, Sorgho, Rendements, propriétés chimiques, Burkina FasoEnglish Title: Influence of Jatropha hedges on the yield of a sorghum crop (Sorghum vulgare) in the western region of Burkina Faso: case of Torokoro localityEnglish AbstractIn a context of desertification and with the energy crisis, a number of development actors in Burkina Faso became interested in Jatropha curcas L. as a source of energy and sustainability of production. To assess the influence of Jatropha on soil chemical properties and on the productivity of associated sorghum, experiments were followed for three years in the village of Torokoro in south sudanian region, with a rainfall of about 1200 mm. Jatropha plants, aged 6, are planted at 5 m between rows and 2 m between plants. The experiment consisted of three blocks each consisting of two plots of 400 m2 corresponding to two treatments: a plot with sorghum and Jatropha in association and a plot with sorghum only (control). Soil samples were taken under crown, at 1m and 2 m from the hedge. The results indicate that Jatropha improves the carbon content in the soil of 10%, and the organic matter content of 8% compared to the control. Jatropha is also a source of phosphorus and potassium and positively influences the productivity of sorghum. Therefore, Jatropha improves the chemical properties of soil and productivity of sorghum.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Jatropha curcas L., soil, Sorghum, yields, chemical properties, Burkina Fas

    Impact of Jatropha plantation on soil chemical and biological properties in the South Sudanian region in Burkina Faso

    Get PDF
    In Burkina Faso, about 100,000 ha of Jatropha were planted during the past 10 years. Despite this enthusiasm, few results exist on the impact of the plant on soil properties. This study contributes to better knowledge of Jatropha farming and was carried out in 2013 with Jatropha farmers in Torokoro and Tin villages in the south Sudanian zone of Burkina Faso (rainfall 900-1200 mm). Data collection plots of 400 m2 repeated 3 times were installed in 3 farmers’ fields in each village. Soil samples were collected at 3 distances (D0= under the crown, D1= 1m and D2= 2m) from the Jatropha trees lines and in a fallow as a control sample for each field. The results showed significant differences between distances for soil pH. Soil nutrients increase with distance from the crown (from 9.33% to 12.20%) for available phosphorus in Torokoro-6 years and decrease from 22.45% to 23.71% in Torokoro-2 years). Soil respiration and microbial biomass decreases also with distance. The density of spores of mycorrhizal fungi is higher for the control soils (14.64%) and it decreases from crown to 2m (from 2.22% to 9.53% in Tin-2 years). The study showed the contribution of Jatropha trees on soil fertility improvement.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Jatropha, soil biology, microbial biomass, carbon, nitrogen, Burkina Fas

    Caractéristiques des ressources fourragères herbacées des pâturages naturels du terroir de Vipalogo (Burkina Faso)

    Get PDF
    Pour contribuer à l’élaboration d’un système d’exploitation durable des ressources pastorales dans le terroir de Vipalogo, un inventaire floristique de la végétation herbacée associé à une évaluation de la phytomasse épigée a été réalisé au niveau de 3 parcours naturels représentés par les buttes cuirassées (unité 1), les glacis versants (unité 2) et les bas - glacis (unité 4). Les relevés floristiques effectués par la méthode des points quadrats linéaires ont permis d’identifier 104 espèces herbacées sur l’ensemble des 3 unités de parcours, avec 25 espèces communes. Le nombre de taxons herbacés recensés a été de 36 dans les relevés des buttes cuirassées, de 78 dans les relevés des glacis versants et de 80 dans ceux des bas-glacis. La contribution spécifique (CS en %) des espèces a montré dans toutes les unités de parcours étudiées un fort pourcentage pour les Poaceae, les faibles pourcentages étant enregistrés au niveau des Cyperaceae. La capacité de charge est moins élevée dans les buttes cuirassées (2205 kg de MS/ha) à plus élevée dans les  bas-glacis (3334,7 kg de M.S/ha). De cette étude, il se dégage la  nécessité d’avoir un modèle de gestion des parcours qui intègre la végétation naturelle et la production de fourrage dans les exploitations.© 2013 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : Unité géomorphologique, Végétation herbacée, Valeur pastorale, Phytomasse, Capacité de charge, Burkina Faso

    Biologie florale et mode de reproduction sexuée de Piliostigma reticulatum (D.C.) Hochst.

    Get PDF
    Piliostigma reticulatum (D.C.) Hochst. est une espèce multi usages très appréciée au Burkina Faso. Les gousses sont abondamment exploitées sans une bonne connaissance de sa fructification d\'où l\'intérêt de notre étude. Dix individus « producteurs » et dix individus « non producteurs », ont été choisis. Par direction cardinale de chaque pied, 2 branches ont été choisies et par branche, 25 fleurs ont été suivies. Les organes reproducteurs des fleurs ont été observés in situ à l\'aide d\'une loupe. Par pied, 25 fleurs épanouies ont été cueillies, disséquées et observées au laboratoire. De même, des coupes transversales de 25 boutons floraux par pied ont été réalisées. A maturité, la production des fruits a été évaluée. En fonction de la taille des organes sexuels, il existe quatre types de fleurs chez P. reticulatum et deux types d\'individus. Des pieds « non producteurs » qui sont constitués de fleurs hermaphrodites (1,1%) et de fleurs mâles à étamines développées (98,9%). Des pieds « producteurs » à 9% de fleurs mâles (dont 2% à étamines réduites et 7% à étamines développées) et 91% de fleurs femelles. P. reticulatum est une espèce polygame et dioïque. Keywords: Burkina Faso, sexualité, fleurs, organe mâle, organe femelle, gousse. Int. J. Biol. Chem. Sci. Vol. 2 (3) 2008: pp. 281-29

    Phenology and fruit production of Piliostigma reticulatum (DC), Hochst., an agroforestry forage species in the Sahel

    Get PDF
    In central Burkina Faso, Piliostigma reticulatum is a more and more adopted agroforestry species by farmers but is increasingly over exploited because of the use of its pods as forage. Therefore, understanding its phenology and fructification becomes urgent for a better management of existing parks. The flowering and fructification stages of two populations (41 trees of 10 years old obtained from stumps and 35 planted trees aged 4 years) were monitored every two days on the same fallow during three consecutive years. Physical parameters of each tree were measured and the pods harvested at maturity, counted, dried and weighted. The fruit production of P. reticulatum happens once a year during the rainy season. Old trees’ flowering as well as their fruit formation started earlier than for younger ones. These stages (flowering and fruit formation) started in July but August is the most determining month because of the regular and sufficient rainfall during this period. Sixty percent of trees aged 10 to 12 years reached 100 % flowering stage while only about 12 % of 4 to 6 years old trees reached this stage. Fifty-six percent of plants aged 10 to 12 years reached 100 % fruit formation stage whereas only 12 % of trees aged 4 to 6 years could reach this stage. The old populations produced more pods than less aged ones (8 kg against 1 kg). Pod production was determined by the magnitude of the tree’s crown, which was strongly correlated with the pod weight (R2= 0.77) and their number (R2= 0.75)
    corecore