70 research outputs found

    Trajectories from public sector of research to private sector : an analysis using french data on young PhD graduates

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    The organisation of research is a powerful factor structuring the labour market for recent doctorate recipients. The queue for permanent research positions in the academic sector has created a specific labour market for young doctorates, characterised by a proliferation of postdoctoralprogrammes and fixed-term contracts. In that specific context, our paper deals with the way the young PhD graduates enter the labour market, the way they get a job as researcher in the private or public sector and how much the return of the job mobility from the public academic sector to the private sector is. Using a longitudinal survey provided by the Cereq, our results suggest that even if nearly the half of the cohort has a direct access to jobs in the research sector (private or public), 20% remain in trajectories dominated by under-qualifiedjobs or recurrent unemployment. Our empirical investigation show a negative or non significant returns of the job mobility from the public academic sector to the private sector.Marché du travail; Insertion professionnelle; Post Doctorant; Jeune; Mobilité professionnelle; France

    Valorisation salariale de la formation professionnelle continue et production de compétences dans le systÚme éducatif : le cas de la France et de l'Allemagne

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    http://www.trainingvillage.gr/International audienceBecause it helps broaden the range of skills of people in industry, continuing training is regarded as contributing to individuals' career advancement by creating opportunities for better pay and improving qualifications... In this respect training is also considered as an investment for the individual concerned and should consequently have an impact in wage terms.Au plan individuel, en contribuant Ă  Ă©largir les compĂ©tences productives des actifs, la formation professionnelle en entreprise est censĂ©e favoriser la progression professionnelle des bĂ©nĂ©ficiaires, c'est-Ă -dire l'accĂšs Ă  une promotion salariale et l'Ă©volution de leur qualification... À cet Ă©gard, la formation professionnelle continue se comprend aussi comme un investissement pour l'individu et doit en consĂ©quence avoir une rĂ©percussion sur son salaire

    Valorisation salariale de la formation continue en France et en Allemagne

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    Document sĂ©minaire LESTLes raisons mĂȘmes de la formation professionnelle continue (fpc) et ses formes de valorisation salariale sont largement dĂ©pendantes de la maniĂšre dont sont construits les rapports entre formation initiale et marchĂ© du travail. C'est un des intĂ©rĂȘts d'une comparaison entre la France et l'Allemagne dont les espaces de qualification sont trĂšs diffĂ©rents. De ce point de vue, l'analyse des Ă©volutions intervenues dans les deux pays depuis 20 ans a amenĂ© Ă  formuler les hypothĂšses suivantes. Pour la France, celle d'un basculement d'un espace de qualification surdĂ©terminĂ© par les marchĂ©s internes dans les annĂ©es 70 Ă  un espace structurĂ© autour de la formation initiale qui a explosĂ©e sur la pĂ©riode. Cependant, la forte incertitude sur la contribution productive de cette formation oblige les entreprises Ă  mettre en place des dispositifs de sĂ©lection des salariĂ©s. Dans ce cadre, la fpc ne fait que ratifier, en l'objectivant, le succĂšs relatif dans l'Ă©preuve de sĂ©lection auquel renverrait le cheminement du salariĂ© dans l'entreprise. Dans ce cadre, on avance l'hypothĂšse qu'il y a dans les annĂ©es 90 un dĂ©couplage entre augmentation de salaire et apport productif de la fpc. Pour l'Allemagne, malgrĂ© une dĂ©stabilisation relative du systĂšme dual liĂ©e Ă  des forces de diffĂ©renciation entre filiĂšres et Ă  une volontĂ© des jeunes de poursuivre dans l'enseignement supĂ©rieur, l'espace de qualification reste, dans les annĂ©es 90, largement organisĂ© autour d'une formation professionnelle initiale reconnue. Dans ce cadre, la fpc s'inscrit dans une logique d'investissement dont le salariĂ© tire la contre-partie dans une amĂ©lioration de sa rĂ©munĂ©ration. Ces hypothĂšses ont Ă©tĂ© testĂ©es Ă  partir de l'enquĂȘte FQP 1993 et du German Socioeconomic Panel. L'examen du rendement de la fpc selon le moment oĂč elle a eu lieu et selon le nombre de formation suivies accrĂ©dite le passage en France d'une logique d'investissement Ă  une logique de signalement, alors qu'une logique d'investissement serait toujours Ă  l'Ɠuvre outre-Rhin. La prise en compte d'un Ă©ventuel biais de sĂ©lection confirme cette thĂšse puisque le rendement de la formation continue en France est largement dĂ©pendant des caractĂ©ristiques professionnelles des salariĂ©s qui suivent une formation, alors qu'en Allemagne, la fpc prĂ©sente une efficacitĂ© salariale forte au delĂ  des caractĂ©ristiques de ses bĂ©nĂ©ficiaires

    Formation continue, salaires et transformations des marchés internes

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    En un quart de siĂšcle, la formation professionnelle continue Ă  l’initiative des employeurs (FPCE) s’est considĂ©rablement transformĂ©e, aussi bien du point de vue de ses caractĂ©ristiques que de ses consĂ©quences salariales. En ne considĂ©rant que les 5 annĂ©es prĂ©cĂ©dant les enquĂȘtes FQP pour 1977, 1985, 1993 et 2003, le taux de formĂ©s a explosĂ©, la certification s’est effondrĂ©e et les durĂ©es ont fondues. De mĂȘme, les consĂ©quences liĂ©es Ă  la conception de la formation comme investissement n’ont plus lieu d’ĂȘtre puisque diplĂŽme et durĂ©e des FPCE n’ont plus d’effets allant dans ce sens. L’anciennetĂ© dans la firme, dont l’effet n’était plus significatif en 1993, le redevient en 2003 mais seulement pour les salariĂ©s Ă  qui l’entreprise a octroyĂ© une formation continue, bien que cette derniĂšre soit de faible durĂ©e (moins de 41 heures pour les trois quarts d’entre eux). Ceci s’explique par les transformations du marchĂ© du travail dans les annĂ©es 1990 et les nouvelles formes organisationnelles qui Ă©mergent. Il en dĂ©coule aussi, en 2003, un statut nouveau des FPCE et des mobilitĂ©s au sein des marchĂ©s internes dont la traduction salariale se renforce.In less than 25 years the employer lead vocational training has faced huge evolutions. This implies not only the characteristics of the trainees but also rate of return of the training. Examining the 4 waves of the French national survey « training, qualification, professions » from 1997 to 2003, one can notice a decreasing number of those gaining a degree, a shortening of the training duration. The training does not seems to follow the classical human capital investment rules. Seniority, which was not significant in 1997 becomes, in the last wave, a key variable, however only for those who gain access to firm based vocational training, even if this training is a short duration spell (less than 40 hours for Ÿ of the trainees). This could be explained by the changes on the labour market in the 90’s as well as by the changes in work organization. One of the consequence is the evolving role of the training and of the mobility in the internal labour markets in the last period

    Projets professionnels et emplois ultérieurs : une analyse des mécanismes de l'insertion professionnelle

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    Les projets professionnels des jeunes en cours de scolaritĂ© doivent aussi ĂȘtre analysĂ©s du point de vue de leurs effets pratiques sur les emplois ultĂ©rieurement occupĂ©s. Pour cela, il faut d'une part replacer le projet dans une thĂ©orie qui rende intelligibles aussi bien ses conditions d'Ă©laboration que ses modalitĂ©s de mise en Ɠuvre, et d'autre part, au plan mĂ©thodologique, mettre en place un dispositif longitudinal Ă  mĂȘme de saisir des processus de cet ordre. AprĂšs l'examen de ces points, nous prĂ©senterons les rĂ©sultats d'une enquĂȘte empirique sur des jeunes hommes interrogĂ©s une premiĂšre fois en classe de terminale technique et rĂ©interrogĂ©s sept annĂ©es plus tard.Career plans expressed by students during schooling should be studied according to their practical consequences on the further employment situations. In this aim, firstly, it is necessary to call for a theory likely to explain how career plans corne to light and how they influence students' decision and behaviour; secondly, from a methodological point of view, a longitudinal survey is required in order to empirically identify these processes. These points will be discussed first. Then we will consider the main results of a panel survey conducted among the young people who were first interviewed when they were in their final year of their technical high school and then, a second time, seven years later

    Trajectories from public sector of research to private sector : an analysis using french data on young PhD graduates

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    The organisation of research is a powerful factor structuring the labour market for recent doctorate recipients. The queue for permanent research positions in the academic sector has created a specific labour market for young doctorates, characterised by a proliferation of postdoctoralprogrammes and fixed-term contracts. In that specific context, our paper deals with the way the young PhD graduates enter the labour market, the way they get a job as researcher in the private or public sector and how much the return of the job mobility from the public academic sector to the private sector is. Using a longitudinal survey provided by the Cereq, our results suggest that even if nearly the half of the cohort has a direct access to jobs in the research sector (private or public), 20% remain in trajectories dominated by under-qualifiedjobs or recurrent unemployment. Our empirical investigation show a negative or non significant returns of the job mobility from the public academic sector to the private sector

    Les disparités de carriÚres des hommes et des femmes : accÚs à l'emploi, mobilités et salaires: Rapport final

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    Rapport final pour la DARES, DĂ©partement des salaires, Convention n° 99 046L'Ă©tude s'est dĂ©roulĂ© en trois volets qui structureront ce rapport. Dans un premier temps (partie I), il nous a semblĂ© indispensable de situer notre analyse des disparitĂ©s de carriĂšres entre hommes et femmes dans l'Ă©volution gĂ©nĂ©rale de l'activitĂ© et de l'emploi. Une analyse des diffĂ©rences hommes-femmes dans les enquĂȘtes sur l'emploi de 1990 et 1999 a permis de constater : - que la concentration de l'emploi fĂ©minin par profession aurait plutĂŽt tendance Ă  se renforcer, ce qui n'est pas le cas de l'emploi masculin ;- que le mouvement gĂ©nĂ©ral d'Ă©lĂ©vation de l'emploi prĂ©caire a plus touchĂ© les hommes que les femmes, rĂ©duisant l'Ă©cart entre les sexes ; celles-ci demeurant cependant plus concernĂ©es ;- enfin que le dĂ©veloppement de l'emploi Ă  temps partiel creuse l'Ă©cart entre les parcours professionnels et salariaux des hommes et des femmes en mĂȘme temps qu'il crĂ©e des diffĂ©renciations considĂ©rables au sein de la population fĂ©minine en emploi

    Transformations de l'activité de recherche-développement et compétences des chercheurs des entreprises

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    N° d'avril-juin 2001 sur la "Recherche et l'innovation"National audienceLe poids plus important des connaissances de base dans l'innovation des entreprises, la forte hausse des effectifs universitaires, et l'Ă©mergence de nouveaux modĂšles d'entreprises sont Ă  l'origine des Ă©volutions rĂ©centes du marchĂ© du travail des chercheurs des entreprises. Cet article analyse les changements qui dĂ©coulent de ces transformations Ă  partir des enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es par le ministĂšre de l'Éducation nationale depuis 1984. D'une part, les besoins accrus des entreprises en recherche fondamentale, couplĂ©s Ă  la forte augmentation en France des diplĂŽmes universitaires, impliquent des concurrences avec les autres titres, notamment ceux d'ingĂ©nieur. Ainsi, entre 1984 et 1997, les diplĂŽmes des chercheurs ont variĂ© dans le sens d'une augmentation relative du poids des doctorats et des diplĂŽmes bac + 3 Ă  + 5, et d'une diminution relative des diplĂŽmes d'ingĂ©nieurs et des titres les plus faibles (bac + 2 ou moins). En lien avec une hausse importante des effectifs de chercheurs, ces modifications se sont opĂ©rĂ©es principalement dans les annĂ©es 80. D'autre part, l'Ă©mergence de nouveaux modĂšles d'entreprises qui impliquent une intĂ©gration plus forte de la recherche et dĂ©veloppement et des autres activitĂ©s productives, dont tĂ©moigne l'Ă©volution des mobilitĂ©s durant les annĂ©es 90. Ainsi, la part du marchĂ© interne dans les sorties de la fonction recherche (vers d'autres fonctions de l'entreprise) passe de 20 % en 1984 Ă  30 % en 1991 et Ă  51 % en 1997 (pour les entrĂ©es, on a respectivement 19 %, 21 % et 26 %). Tous ces changements sont trĂšs liĂ©s Ă  la taille de la firme

    Les transformations de l'espace qualification des chercheurs des entreprises: Rapport final pour le Commissariat Général du Plan

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    If it is commonly accepted that the innovation is a central dimension of the comparative advantage of the firms, the construction of productive skills forms the other discriminating axis of their efficiency. Accordong to this double point of view, the employees having an activity of R&D in the companies constitute one of the principal factors of their competitiveness. Thus, one understands that a better assesment of the way in which skills of the researchers are built arises as a major stake. It is accordingly that we answered the invitation to tender of « Commissariat GĂ©nĂ©ral du Plan » on "the Innovation and the Employment of the researchers" which relates to the processing of the two surveys carried out annually by the MENRT since 1984. First relates to the means devoted to search while the second is concerned with the diplomas and mobilities of the researchers themselves The expectations of the request are altogether informative and analytical. The assumptions carry on two articulated major transformations one to the other : the school explosion in France since 30 years and its involvement on the competition from the point of view of the diplomas ; evolutions of the productive organizations and the emergence of new models of companies which imply a transformation of the relationship between the place of R&D, « industrial space » and « the space of qualification » in the direction of a stronger integration of the activity of search to the other functions of the firm. In addition to the diplomas, the results take into account the size and the sector of the company. They show that between 1984 and 1997, the structures (stocks) of employment of the researchers changed in the direction of an increase in the holders of a doctorate and diplomas Bac+3to5, and of a reduction on behalf of the engineers and the lower titles (ÂŁ Bac+2). These evolutions, coupled to a significant rise of manpower, were especially carried out in the Eighties. Moreover, the structures of employment are very dependent on the size of the company, SMF (Small and Medium size Firms : 5000). The evolution of mobilities during the Nineties confirms the increased integration of the space of R&D to industrial space. Thus, the share of the internal market in the manpower mobility outside the R&D function passes from 20% in 1984 to 30% in 1991 and to 51% in 1997 (for the entering, we have respectively 19%, 21% and 26%). These evolutions are very related to the size of the firm : whereas there were few differences in 1984, the internal market in 1997 accounts for 40% of the access and 68% of the departures from R&D in the largest firms (against 16% and 34% for SMF). The positive link between size of the firm, diplomas and careers'opportunities has of course effects on mobilities of the researchers. External mobilities are less and less supplied by the outgoing young people of the education system whereas dismissals for retirement are rather scarce. Mobilities between firms are before all the fact of SMF. These evolutions draw the emergence of various models of innovation partly founded on the importance of the internal labor market of the firm.S'il est communĂ©ment admis que l'innovation est une dimension centrale de l'avantage comparatif des firmes, la construction des compĂ©tences productives forme l'autre axe discriminant de leur efficacitĂ©. De ce double point de vue, les salariĂ©s ayant une activitĂ© de R&D dans les entreprises constituent l'un des facteurs principaux de leur compĂ©titivitĂ©. On comprend, du coup, l'enjeu que reprĂ©sente une meilleure comprĂ©hension de la maniĂšre dont se construisent les compĂ©tences des chercheurs. C'est dans cette optique que nous avons rĂ©pondus Ă  l'appel d'offre du Commissariat GĂ©nĂ©ral du Plan sur "l'innovation et l'emploi des chercheurs" qui porte sur le traitement des deux enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es annuellement par le MENRT depuis 1984. La premiĂšre est relative aux moyens consacrĂ©s Ă  la recherche, la deuxiĂšme aux diplĂŽmes et aux mobilitĂ©s des chercheurs proprement dits. La demande est indissociablement de nature Ă  la fois informative (statistique descriptive) et analytique. Les hypothĂšses portent sur deux transformations majeures articulĂ©es l'une Ă  l'autre : l'explosion scolaire en France depuis 30 ans, avec ce que cela entraĂźne sur la concurrence du point de vue des diplĂŽmes ; les Ă©volutions des organisations productives et l'Ă©mergence de nouveaux modĂšles d'entreprises qui impliquent une transformation des rapports entre l'espace de R&D, l'espace industriel et l'espace de qualification dans le sens d'une intĂ©gration plus forte de l'activitĂ© de recherche aux autres fonctions de la firme. Outre les diplĂŽmes, les rĂ©sultats prennent en compte la taille et le secteur de l'entreprise. Ils montrent qu'entre 1984 et 1997, les structures (les stocks) d'emploi des chercheurs se sont transformĂ©es dans le sens d'une augmentation des dĂ©tenteurs d'un doctorat et de diplĂŽmes bac+3Ă 5, et d'une diminution de la part des ingĂ©nieurs et des titres les plus faibles ( bac+2). Ces Ă©volutions, couplĂ©es Ă  une hausse importante des effectifs, se sont surtout rĂ©alisĂ©es dans les annĂ©es 80. Les structures d'emploi sont trĂšs dĂ©pendantes de la taille de l'entreprise, les PME ( 500 salariĂ©s) employant de plus en plus de chercheurs, avec une part plus forte que dans les entreprises les plus grandes ( 5000) de doctorats et de diplĂŽmes Ă©trangers. L'Ă©volution des mobilitĂ©s durant les annĂ©es 90 confirme l'intĂ©gration accrue de l'espace de R&D Ă  l'espace industriel. Ainsi, la part du marchĂ© interne dans les sorties de la fonction recherche (vers d'autres fonctions de l'entreprise) passe de 20% en 1984 Ă  30% en 1991 et Ă  51% en 1997 (pour les entrĂ©es, on a respectivement 19%, 21% et 26%). Ces Ă©volutions sont trĂšs liĂ©es Ă  la taille de la firme : alors qu'il y avait peu de diffĂ©rences en 1984, le marchĂ© interne en 1997 reprĂ©sente 40% des entrĂ©es et 68% des sorties dans les firmes les plus grandes (contre 16% et 34% pour les PME). Le lien taille - diplĂŽmes a bien sĂ»r des rĂ©percussions sur les mobilitĂ©s de ces derniers. Les mobilitĂ©s externes se caractĂ©risent par un effondrement du recours aux jeunes sortants du systĂšme Ă©ducatif et des dĂ©parts Ă  la retraite. Les mobilitĂ©s inter-firmes sont avant tout le fait des PME. Ces Ă©volutions dessinent la mise en place de modĂšles d'innovation diffĂ©renciĂ©s fondĂ©s sur l'importance du marchĂ© interne global de la firme

    Les transformations de l'espace qualification des chercheurs des entreprises: Rapport final pour le Commissariat Général du Plan

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    Document de travailIf it is commonly accepted that the innovation is a central dimension of the comparative advantage of the firms, the construction of productive skills forms the other discriminating axis of their efficiency. Accordong to this double point of view, the employees having an activity of R&D in the companies constitute one of the principal factors of their competitiveness. Thus, one understands that a better assesment of the way in which skills of the researchers are built arises as a major stake. It is accordingly that we answered the invitation to tender of « Commissariat GĂ©nĂ©ral du Plan » on "the Innovation and the Employment of the researchers" which relates to the processing of the two surveys carried out annually by the MENRT since 1984. First relates to the means devoted to search while the second is concerned with the diplomas and mobilities of the researchers themselves The expectations of the request are altogether informative and analytical. The assumptions carry on two articulated major transformations one to the other : the school explosion in France since 30 years and its involvement on the competition from the point of view of the diplomas ; evolutions of the productive organizations and the emergence of new models of companies which imply a transformation of the relationship between the place of R&D, « industrial space » and « the space of qualification » in the direction of a stronger integration of the activity of search to the other functions of the firm. In addition to the diplomas, the results take into account the size and the sector of the company. They show that between 1984 and 1997, the structures (stocks) of employment of the researchers changed in the direction of an increase in the holders of a doctorate and diplomas Bac+3to5, and of a reduction on behalf of the engineers and the lower titles (ÂŁ Bac+2). These evolutions, coupled to a significant rise of manpower, were especially carried out in the Eighties. Moreover, the structures of employment are very dependent on the size of the company, SMF (Small and Medium size Firms : 5000). The evolution of mobilities during the Nineties confirms the increased integration of the space of R&D to industrial space. Thus, the share of the internal market in the manpower mobility outside the R&D function passes from 20% in 1984 to 30% in 1991 and to 51% in 1997 (for the entering, we have respectively 19%, 21% and 26%). These evolutions are very related to the size of the firm : whereas there were few differences in 1984, the internal market in 1997 accounts for 40% of the access and 68% of the departures from R&D in the largest firms (against 16% and 34% for SMF). The positive link between size of the firm, diplomas and careers'opportunities has of course effects on mobilities of the researchers. External mobilities are less and less supplied by the outgoing young people of the education system whereas dismissals for retirement are rather scarce. Mobilities between firms are before all the fact of SMF. These evolutions draw the emergence of various models of innovation partly founded on the importance of the internal labor market of the firm.S'il est communĂ©ment admis que l'innovation est une dimension centrale de l'avantage comparatif des firmes, la construction des compĂ©tences productives forme l'autre axe discriminant de leur efficacitĂ©. De ce double point de vue, les salariĂ©s ayant une activitĂ© de R&D dans les entreprises constituent l'un des facteurs principaux de leur compĂ©titivitĂ©. On comprend, du coup, l'enjeu que reprĂ©sente une meilleure comprĂ©hension de la maniĂšre dont se construisent les compĂ©tences des chercheurs. C'est dans cette optique que nous avons rĂ©pondus Ă  l'appel d'offre du Commissariat GĂ©nĂ©ral du Plan sur "l'innovation et l'emploi des chercheurs" qui porte sur le traitement des deux enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es annuellement par le MENRT depuis 1984. La premiĂšre est relative aux moyens consacrĂ©s Ă  la recherche, la deuxiĂšme aux diplĂŽmes et aux mobilitĂ©s des chercheurs proprement dits. La demande est indissociablement de nature Ă  la fois informative (statistique descriptive) et analytique. Les hypothĂšses portent sur deux transformations majeures articulĂ©es l'une Ă  l'autre : l'explosion scolaire en France depuis 30 ans, avec ce que cela entraĂźne sur la concurrence du point de vue des diplĂŽmes ; les Ă©volutions des organisations productives et l'Ă©mergence de nouveaux modĂšles d'entreprises qui impliquent une transformation des rapports entre l'espace de R&D, l'espace industriel et l'espace de qualification dans le sens d'une intĂ©gration plus forte de l'activitĂ© de recherche aux autres fonctions de la firme. Outre les diplĂŽmes, les rĂ©sultats prennent en compte la taille et le secteur de l'entreprise. Ils montrent qu'entre 1984 et 1997, les structures (les stocks) d'emploi des chercheurs se sont transformĂ©es dans le sens d'une augmentation des dĂ©tenteurs d'un doctorat et de diplĂŽmes bac+3Ă 5, et d'une diminution de la part des ingĂ©nieurs et des titres les plus faibles ( bac+2). Ces Ă©volutions, couplĂ©es Ă  une hausse importante des effectifs, se sont surtout rĂ©alisĂ©es dans les annĂ©es 80. Les structures d'emploi sont trĂšs dĂ©pendantes de la taille de l'entreprise, les PME ( 500 salariĂ©s) employant de plus en plus de chercheurs, avec une part plus forte que dans les entreprises les plus grandes ( 5000) de doctorats et de diplĂŽmes Ă©trangers. L'Ă©volution des mobilitĂ©s durant les annĂ©es 90 confirme l'intĂ©gration accrue de l'espace de R&D Ă  l'espace industriel. Ainsi, la part du marchĂ© interne dans les sorties de la fonction recherche (vers d'autres fonctions de l'entreprise) passe de 20% en 1984 Ă  30% en 1991 et Ă  51% en 1997 (pour les entrĂ©es, on a respectivement 19%, 21% et 26%). Ces Ă©volutions sont trĂšs liĂ©es Ă  la taille de la firme : alors qu'il y avait peu de diffĂ©rences en 1984, le marchĂ© interne en 1997 reprĂ©sente 40% des entrĂ©es et 68% des sorties dans les firmes les plus grandes (contre 16% et 34% pour les PME). Le lien taille - diplĂŽmes a bien sĂ»r des rĂ©percussions sur les mobilitĂ©s de ces derniers. Les mobilitĂ©s externes se caractĂ©risent par un effondrement du recours aux jeunes sortants du systĂšme Ă©ducatif et des dĂ©parts Ă  la retraite. Les mobilitĂ©s inter-firmes sont avant tout le fait des PME. Ces Ă©volutions dessinent la mise en place de modĂšles d'innovation diffĂ©renciĂ©s fondĂ©s sur l'importance du marchĂ© interne global de la firme
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