33 research outputs found

    Exploration des mécanismes moléculaires et cellulaires de l'hyperplasie bénigne de prostate

    No full text
    L'hyperplasie de la prostate (HBP) est l'une des affections les plus fréquentes de l'homme âgé. Les cliniciens utilisent le terme d'HBP pour décrire un syndrome clinique à trois composantes : l'hypertrophie prostatique bénigne, les symptômes du bas appareil urinaire, et l'obstruction sous vésicale. L'HBP peut être asymptomatique ou responsable d'une gêne urinaire, d'une rétention urinaire voire d'une insuffisance rénale obstructive. Histologiquement l'HBP est définie par une hyperplasie épithéliale et stromale de la zone de transition et de la zone périurétrale de la prostate. Le rôle des androgènes et de l'âge est connu dans le développement de l'HBP, mais les mécanismes moléculaires et cellulaires sous-sous-jacents restent largement méconnus. L'objectif de ce travail était de comprendre ces mécanismes pouvant conduire à la survenue de l'HBP, dans le but de développer éventuellement de nouvelles thérapeutiques. La première partie de ce travail a consisté à rechercher des modifications sur l'ADN extrait du tissu d'HBP en utilisant des SNP (Single Nucleotide Polymorphism) arrays. Cette étude a conclu à l'absence de larges zones de perte d'hétérozygoties, d'amplification ou de délétion sur l'ADN de l'HBP. La seconde partie de ce travail a consisté à analyser les profils d'expression génique de l'HBP sur des micropuces à ARN et à les comparer aux caractéristiques clinico-pathologiques des patients. Il a ainsi été observé un profil d'expression génique différent entre les prostates de volume inférieur à 60ml et celle supérieures à 60ml. Des voies de signalisation spécifiques telles que l'apoptose, les facteurs de croissance, les gène du cycle cellulaire et de l'inflammation, étaient significativement modifiées entre les deux groupes. Un des gènes identifiés, TGFBR2, était significativement sur-exprimé dans les grosses prostates. Une validation de ce résultat a été réalisée au niveau protéique sur tissu microarrays. Le niveau d'expression stromale de TGFBR2 était significativement supérieur dans les prostates de plus de 60ml que de moins de 60ml. En outre, le marquage épithélial de TGFBR2 était significativement associé à l'inflammation histologique de la prostate. Le rôle de l'inflammation dans l'HBP a été étudié également sur tissu microarrays par analyse cytologique de l'inflammation et marquage immunohistochimique. L'infiltrat inflammatoire tissulaire a été ainsi caractérisé avec précision. Il a été observé que les prostates ayant un score immunohistochimique d'inflammation élevé provenaient de patients ayant des prostates plus volumineuses et un score symptomatique plus élevé. Des travaux de recherche clinique ont aussi été effectués par le candidat. Ils ont apporté des éléments nouveaux concernant le rôle de l'HBP dans la prise en charge du cancer de prostate. Il a aussi été montré l'enjeu que constitue la prise en charge chirurgicale de l'HBP chez les patients toujours plus nombreux sous anti-thrombiques. Ce travail a conduit à une meilleure connaissance des mécanismes moléculaires et tissulaires de l'HBP : il a été clairement identifié que les profils d'expression génique de l'HBP variaient avec le volume prostatique, le rôle de TGFBR2 a été précisé et l'inflammation tissulaire a été caractérisée. L'HBP en pratique clinique a aussi été explorée dans ce travail notamment en ce qui concerne la prise en charge des patients sous antithrombiques. De nouvelles questions ont été soulevées appelant une poursuite des recherches : quel serait l'effet sur la croissance prostatique d'un blocage de TGFBR2 ? Quels sont les liens exacts entre TGFBR2 et l'inflammation ? Quels sont les niveaux d'expression protéique des nombreux autres gènes identifiés sur les puces à ARN ?Benign prostate hyperplasia (BPH) is one of the most common proliferate disease affecting aging male. Clinicians use the term BPH to describe three components: benign prostatic enlargement, lower urinary tract symptoms, and bladder outlet obstruction. BPH can cause urinary bothersome, urinary retention, and even renal failure. BPH is histologicaly defined by hyperplesia of both epithelial and stromal component of the transition zone and the periurethral area of the prostate. Androgens and age are known to play a role in the development of BPH, but underlying molecular and cellular mechanisms are mostly unknown. The objective of this work was to understand mechanisms leading to BPH, with the aim of finding new therapeutic targets. The first part of thiswork aimed to find DNA changes on BPH using single nucleotide polymorphism arrays. We did not observe large loss of heterozygosity areas, neither amplification nor deletion on BPH DNA. The second part consisted in analyzing BPH gene expression profiles using RNA microaarays, and to compare them to patients' phenotypes. A different gene expression profile was observed between prostate larger than 60 ml and smaller ones. Several specific pathways including growth factors genes, cell cycle genes, apoptose genes, and inflammation genes, displayed major differences between small and large prostate glands. One of the genes we analized, TGFBR2, was significantly overexpressed in large prostate glands. A validation of what we analyzed at the RNA level was performed at the protein level using tissue microarrays. TGFBR2 stromal strainig was foung significantly associated with prostate volume. TGFBR2 epithelial staining was found significantly associated with inflammation. The role of inflammation was also analyzed using tissue microarrays. Inflammation in BPH was characterized. Patients whom BPH displayed high inflammation score tented to have higher prostate volume and higher symptom score. Clinical research works were also performed by the candidate. New elements were found concerning the role of BPH in the management of prostate cancer; some works focused on the surgical management of BPH patients on oral anticoagulation. This work allowed a better understanding of clinical management of BPH, as well as molecular and cellular mechanisms of BPH: it was clearly observed that BPH gene expression profile was related to prostate volume, the role of TGFBR2 was detailed, and inflammation infiltrate within BPH was characterized. More research is needed to find answers to other questions: what would be the effect of TGFBR2 blockage on prostate development? What are the connections between TGFBR2 and inflammation? What are protein expression levels of other genes we identified on RNA microarrays

    Mécanisme de la nycturie chez le patient parkinsonien

    No full text
    LIMOGES-BU Médecine pharmacie (870852108) / SudocSudocFranceF

    Prise en charge chirurgicale des patients de plus de 80 ans en rétention d'urine (facteurs prédictifs d'échec et complications)

    No full text
    Objectif : évaluer les risques et les résultats de la chirurgie prostatique pratiquée pour rétention vésicale chez les plus de 80 ans. Patients et méthode : étude rétrospective sur 114 hommes de plus de 80 ans (âge moyen 83 ans), opérés consécutivement entre janvier 2004 et juin 2008 pour rétention d'urine. Deux tentatives d'ablation de sonde vésicale sous alphabloquant avaient échoué. Avaient été récusés pour la chirurgie les patients ayant une cause identifiée de rétention autre qu'une obstruction prostatique (vessie neurologique connue, fécalome, hématurie caillotante, tumeur de vessie, sténose urétrale), ainsi que les patients grabataires. Résultats : les facteurs prédictifs d'échec au premier sevrage de sonde vésicale à J6 (N=p3 ; 81,6%) étaient 1)un globe vésical supérieur à 2000mL (p200mL, N=14 ; 12,3%) ont été observés : 1)un antécédent neurologique quel qu'il soit (p<0,02), 2)un syndrome démentiel (p<0,002) et 3)un volume prostatique pré-opératoire inférieur à 60mL (p<0,004). Conclusion : des données prédictives ont été identifiés pour prédire les résultats de la chirurgie pratiquée dans ce contexte jusque là peu décrit dans la littérature. Ces informations devraient aider à mieux sélectionner les candidats à la chirurgie.LIMOGES-BU Médecine pharmacie (870852108) / SudocSudocFranceF

    Facteurs prédictifs d'échec de cure d'incontinence urinaire d'effort masculine par bandelette sous urétrale à ancrage osseux type InVance® (résultats d'une étude multricentrique)

    No full text
    Objectif : définir par une étude multicentrique des facteurs prédictifs d'échec de bandelettes sous urétrale à ancrage osseux type InVance® pour la cure d'incontinence urinaire d'effort (IUE) masculine. Méthode : les cas d'IUE masculine traités par bandelette type InVance® (American Medical System, USA) entre janvier 2005 et décembre 2007 ont été recueillis dans quatre centres français. Résultats : 84 patients ont été évalués. Leur âge moyen était de 68 ans. Avec un recul moyen de 20 mois, 38 patients (45%) étaient améliorés, et 24 (29%) en échec. En analyse univariée, 3 paramètres étaient significativement liés à un résultat péjoratif : une incontinence sévère (p=0.005), une instabilité détrusorienne au bilan urodynamique (p=0.043), et une IUE causée par une bithérapie comprenant une radiothérapie externe (p=0.031). Si 0 ou 1 de ces facteurs de risque étaient présents en préopératoire, le risque d'échec était de 25%, contre un risque de 67% si 2 ou 3 facteurs de risque étaient présents (p=0.013). En analyse multivariée incluant ces trois paramètres, seule la bithérapie était un facteur indépendant significativement associé au résultat de l'intervention (p=0.017). Conclusion : deux groupes de patients ont été définis permettant de différencier des bons et des mauvais candidats à la cure d'IUE par bandelette InVance®.LIMOGES-BU Médecine pharmacie (870852108) / SudocSudocFranceF

    Exploration des mécanismes moléculaires et cellulaires de l'hyperplasie bénigne de prostate

    No full text
    L'hyperplasie de la prostate (HBP) est l'une des affections les plus fréquentes de l'homme âgé. Les cliniciens utilisent le terme d'HBP pour décrire un syndrome clinique à trois composantes : l'hypertrophie prostatique bénigne, les symptômes du bas appareil urinaire, et l'obstruction sous vésicale. L'HBP peut être asymptomatique ou responsable d'une gêne urinaire, d'une rétention urinaire voire d'une insuffisance rénale obstructive. Histologiquement l'HBP est définie par une hyperplasie épithéliale et stromale de la zone de transition et de la zone périurétrale de la prostate. Le rôle des androgènes et de l'âge est connu dans le développement de l'HBP, mais les mécanismes moléculaires et cellulaires sous-sous-jacents restent largement méconnus. L'objectif de ce travail était de comprendre ces mécanismes pouvant conduire à la survenue de l'HBP, dans le but de développer éventuellement de nouvelles thérapeutiques. La première partie de ce travail a consisté à rechercher des modifications sur l'ADN extrait du tissu d'HBP en utilisant des SNP (Single Nucleotide Polymorphism) arrays. Cette étude a conclu à l'absence de larges zones de perte d'hétérozygoties, d'amplification ou de délétion sur l'ADN de l'HBP. La seconde partie de ce travail a consisté à analyser les profils d'expression génique de l'HBP sur des micropuces à ARN et à les comparer aux caractéristiques clinico-pathologiques des patients. Il a ainsi été observé un profil d'expression génique différent entre les prostates de volume inférieur à 60ml et celle supérieures à 60ml. Des voies de signalisation spécifiques telles que l'apoptose, les facteurs de croissance, les gène du cycle cellulaire et de l'inflammation, étaient significativement modifiées entre les deux groupes. Un des gènes identifiés, TGFBR2, était significativement sur-exprimé dans les grosses prostates. Une validation de ce résultat a été réalisée au niveau protéique sur tissu microarrays. Le niveau d'expression stromale de TGFBR2 était significativement supérieur dans les prostates de plus de 60ml que de moins de 60ml. En outre, le marquage épithélial de TGFBR2 était significativement associé à l'inflammation histologique de la prostate. Le rôle de l'inflammation dans l'HBP a été étudié également sur tissu microarrays par analyse cytologique de l'inflammation et marquage immunohistochimique. L'infiltrat inflammatoire tissulaire a été ainsi caractérisé avec précision. Il a été observé que les prostates ayant un score immunohistochimique d'inflammation élevé provenaient de patients ayant des prostates plus volumineuses et un score symptomatique plus élevé. Des travaux de recherche clinique ont aussi été effectués par le candidat. Ils ont apporté des éléments nouveaux concernant le rôle de l'HBP dans la prise en charge du cancer de prostate. Il a aussi été montré l'enjeu que constitue la prise en charge chirurgicale de l'HBP chez les patients toujours plus nombreux sous anti-thrombiques. Ce travail a conduit à une meilleure connaissance des mécanismes moléculaires et tissulaires de l'HBP : il a été clairement identifié que les profils d'expression génique de l'HBP variaient avec le volume prostatique, le rôle de TGFBR2 a été précisé et l'inflammation tissulaire a été caractérisée. L'HBP en pratique clinique a aussi été explorée dans ce travail notamment en ce qui concerne la prise en charge des patients sous antithrombiques. De nouvelles questions ont été soulevées appelant une poursuite des recherches : quel serait l'effet sur la croissance prostatique d'un blocage de TGFBR2 ? Quels sont les liens exacts entre TGFBR2 et l'inflammation ? Quels sont les niveaux d'expression protéique des nombreux autres gènes identifiés sur les puces à ARN ?Benign prostate hyperplasia (BPH) is one of the most common proliferate disease affecting aging male. Clinicians use the term BPH to describe three components: benign prostatic enlargement, lower urinary tract symptoms, and bladder outlet obstruction. BPH can cause urinary bothersome, urinary retention, and even renal failure. BPH is histologicaly defined by hyperplesia of both epithelial and stromal component of the transition zone and the periurethral area of the prostate. Androgens and age are known to play a role in the development of BPH, but underlying molecular and cellular mechanisms are mostly unknown. The objective of this work was to understand mechanisms leading to BPH, with the aim of finding new therapeutic targets. The first part of thiswork aimed to find DNA changes on BPH using single nucleotide polymorphism arrays. We did not observe large loss of heterozygosity areas, neither amplification nor deletion on BPH DNA. The second part consisted in analyzing BPH gene expression profiles using RNA microaarays, and to compare them to patients' phenotypes. A different gene expression profile was observed between prostate larger than 60 ml and smaller ones. Several specific pathways including growth factors genes, cell cycle genes, apoptose genes, and inflammation genes, displayed major differences between small and large prostate glands. One of the genes we analized, TGFBR2, was significantly overexpressed in large prostate glands. A validation of what we analyzed at the RNA level was performed at the protein level using tissue microarrays. TGFBR2 stromal strainig was foung significantly associated with prostate volume. TGFBR2 epithelial staining was found significantly associated with inflammation. The role of inflammation was also analyzed using tissue microarrays. Inflammation in BPH was characterized. Patients whom BPH displayed high inflammation score tented to have higher prostate volume and higher symptom score. Clinical research works were also performed by the candidate. New elements were found concerning the role of BPH in the management of prostate cancer; some works focused on the surgical management of BPH patients on oral anticoagulation. This work allowed a better understanding of clinical management of BPH, as well as molecular and cellular mechanisms of BPH: it was clearly observed that BPH gene expression profile was related to prostate volume, the role of TGFBR2 was detailed, and inflammation infiltrate within BPH was characterized. More research is needed to find answers to other questions: what would be the effect of TGFBR2 blockage on prostate development? What are the connections between TGFBR2 and inflammation? What are protein expression levels of other genes we identified on RNA microarrays?PARIS-EST-Université (770839901) / SudocSudocFranceF

    Renal collision tumours: three additional case reports

    No full text
    Abstract Background Multiple kidney tumours are frequently seen in hereditary syndromes and familial diseases. Renal collision tumours (RCT) are characterized by the simultaneous existence of different and unrelated tumour types within the same location in the kidney, forming a single, heterogenous lesion. RCT are uncommon histological entities with distinctive features. The most frequent subtypes include clear cell renal cell carcinoma (CCRCC), papillary renal cell carcinoma (PRCC), chromophobe renal cell carcinoma (CRCC), and collecting duct carcinoma (CDC). Case presentation Here, we report three sporadic cases of RCT successfully treated by nephrectomy and confirmed by histological analysis. The first case was of a 64-year-old man diagnosed with RCT composed of a stage 2 nucleolar grade 3 CCRCC and a stage 1a nucleolar grade 2 type 1 PRCC. The second case was of a 68-year-old woman diagnosed with a combined nucleolar grade 2 type 1 PRCC and an angiomyolipoma (non-assessed stage), while the third case was of a 59-year-old woman diagnosed with a combined stage 1a nucleolar grade 3 CCRCC and a stage 1b CDC. Conclusions Due to the rarity of RCT, there are no standard guidelines for their management. Hence, the prognosis is considered to be associated with the most aggressive component, possibly the tumour with the highest nucleolar grade and stage. The histogenesis of RCT remains debated, and increase in knowledge regarding this can help enable the development of targeted therapies for advanced or metastatic tumours

    EQUINOXE study: impact of relational cohesion and sexuality on the quality of life of patients treated with gonadotropin‐releasing hormone agonist for prostate cancer

    No full text
    International audienceObjectives: to measure the effect of dyadic adjustment on changes in patients' quality of life when initiating treatment with gonadotropin-releasing hormone (GnRH) agonist.Patients and methods: a prospective, multicenter, longitudinal, and non-interventional study (NCT02630641) that included patients with prostate cancer starting GnRH agonist therapy, and their partners, in 157 centers in France. Data were collected at inclusion and after 6 months of treatment on quality of life (WHOQOL-BREF), disease perception (B-IPQ), disease symptoms (QLQ-PR25), and perception of cohesion within the couple (dyadic adjustment, DAS-16).Results: the Full Analysis Set included 492 patients (median age [Q1;Q3]: 74 [68;80] years). An improvement of the quality of life (defined as the improvement of at least one of the four dimensions of WHOQOL-BREF) was reported in 290/434 (67%) patients between baseline and follow-up. Quality of life was better at baseline and follow-up in patients with good cohesion within the couple than in those with medium or poor cohesion. Factors associated with improvement in quality of life of patients were the following: initial presence of QLQ-PR25 hormonal treatment-related symptoms (OR [95% CI]: 3.00 [1.46, 6.17]) suggesting testosterone deficiency symptoms at baseline and initial low level (2.04 [1.12, 3.72]) or absence of sexual activity (2.23 [1.11, 4.50]) before GnRH agonist initiation.Conclusion: men with the greatest improvement in quality of life after initiating hormone therapy were those with, at baseline, testosterone deficiency symptoms (identified by QLQ-PR25 treatment-related symptoms score) or no/low sexual activity. Cohesion within the couple was not confirmed as an influence on the evolution of quality of life
    corecore