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    Le rapport di isou (Euclide V, définition 17): Définition, utilisation, transmission

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    RésuméDans le livre V des Eléments d'Euclide, la définition 17, du di isou logos, se compose de deux énoncés juxtaposés, qui ne sont pas équivalents. Le premier étant une simple réfection du théorème V,22, il convient de regarder le second seul comme authentique, comme le suggérent aussi bien l'emploi de l'expression di isou en géométrie grecque, que l'analyse précise de la tradition indirecte. En conséquence, la définition 17 doit être débarrassée de sa première partie; la définition 18.1, celle de la proportion réglée, doit être restituée comme authentique; la définition 18.2, de la proportion déréglée, doit être réduite à son libellé original, analogue à celui de 18.1.AbstractIn Euclid's Elements V, Definition 17 (di isou logos) consists of two statements, which are not equivalent. The first one being a remake of theorem V,22, the second is the only one to be taken as genuine. This can be proved by the use of the expression di isou in Greek geometry, and also by a close scrutiny of the various witnesses of this part of the text. Consequently, Definition 17 should be cleared of its first part; Definition 18.1, of the ordered proportion, should be restored as genuine; Definition 18.2, of the perturbed proportion, should be reduced to its original core, and made similar to 18.1

    Françoise Frazier et Delphim F. Leao (éd.), Tychè et Pronoia. La marche du monde selon Plutarque

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    Comme il est indiqué dans la préface, et repris sur la quatrième de couverture, « le présent volume trouve son origine dans la rencontre annuelle du Réseau international de recherche et de formation à la recherche Plutarque (red) qui s’est tenue à la Maison de l’archéologie et de l’ethnologie René-Ginouvès de Nanterre en novembre 2009 ». Le thème original, qui portait sur « Hasard, fortune, providence », a été légèrement modifié pour la publication des actes afin de mieux mettre en lumière « ..

    Les Anciens connaissaient-ils l’Amérique ? Une question controversée aux XVIe et XVIIe siècles

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    Au lendemain des grandes découvertes, historiens du Nouveau Monde, géographes, érudits, se sont posé la question : les Anciens ont-ils pu connaître l’Amérique ? Les avis étaient partagés. Outre l’Atlantide de Platon, on évoquait des îles lointaines, décrites par Diodore de Sicile ou le Ps. Aristote. La référence à l’île de Taprobane-Ceylan, chez Pline l’Ancien, servait à montrer que, dans l’Antiquité, on n’ignorait pas que la zone torride était partiellement habitée. Mais il y eut aussi beaucoup de sceptiques. L’appel aux auteurs latins, poètes ou prosateurs, ou à quelques auteurs grecs, lus souvent dans la traduction latine, prouve en tout cas qu’aux XVIe et XVIIe siècles, on faisait encore largement confiance à l’enseignement et à la culture classiques. Mais celle-ci était essentiellement latine et littéraire ; les grands textes scientifiques grecs étaient souvent ignorés, du moins en Occident.After the discovery of the New World, historians, geographers, scholars asked a question: could Ancient people know America? This matter was discussed. Besides Plato’s Atlantis, remote islands were described by Diodorus of Sicily or the pseudo-Aristotle. The location of the Island Taprobane-Sri-Lanka, as indicated by Plinius the Elder, was used to prove that the Ancients knew perfectly well that a large part of the torrid zone was occupied by human beings. But many authors remained sceptical. The recourse to Latin writers, in prose or in verse, and to fewer Greek authors, often through Latin translations, testifies how truthworthy were the classical studies in the XVIIth and XVIIIth centuries. Literary Latin culture prevailed and Greek scientific texts were mostly ignored, at least in the West

    Luciano Canfora (Ă©d.), Il papiro di Artemidoro, Convegno Internazionale di Studio, Rovereto, 29-30 aprile 2009, Atti Della Accademia Roveretana degli Agiati

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    La présentation à Turin, en 2006, de fragments de papyrus contenant des bribes d’un texte attribué au géographe grec du ier s. avant notre ère, Artémidore d’Éphèse, fut le point de départ d’une vive polémique. À la suite de Luciano Canfora, beaucoup mettent en doute l’authenticité de ce papyrus, n’y voyant qu’un faux tardif. D’où d’abondantes publications, soutenant l’un ou l’autre point de vue. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les actes du colloque tenu à Rovereto en avril 2009, qui r..

    Jessica Priestley, Herodotus and Hellenistic Culture, Literary studies in the Reception of the Histories

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    En guise d’introduction, Jessica Priestley montre l’influence exercée par Hérodote sur des auteurs postérieurs. Néarque, dans sa description de l’Inde composée avant 312 av. J.-C. et transmise par Arrien, fait de ce pays une création de l’Indus, comme Hérodote faisait de l’Égypte un don du Nil. Deux autres traités sur l’Égypte, par Hécatée d’Abdère et Manéthon, attestent une certaine familiarité avec Hérodote. Dans le premier chapitre, l’auteur souligne avec pertinence que les traditions hel..

    Gilles Gorre et Perrine Kossmann (éd.), Espaces et territoires de l’Égypte gréco-romaine, Actes des journées d’étude, 23 juin 2007 et 21 juin 2008

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    C’est un livre très savant que vient de publier l’atelier Aigyptos, premier témoignage (qui sera suivi, espérons-le, de beaucoup d’autres) de la volonté des fondateurs de créer un groupe de réflexion sur l’Égypte de l’époque saïte à l’époque byzantine, afin de dégager des continuités dans l’histoire de l’Égypte antique. Ce premier volume des Cahiers de l’atelier Aigyptos, écho de deux journées d’étude, avait pour but de faire le point sur les recherches portant sur la notion de territoire et ..

    Luciano Canfora, Il Viaggio di Artemidoro. Vita e aventure di un grande esploratore dell’Antichità

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    C’est à de fort intéressants voyages dans le temps et dans l’espace que nous convie Luciano Canfora. Tout d’abord celui d’Artémidore d’Éphèse, qui vivait vers la fin du iie siècle avant notre ère, puis celui d’un pâle imitateur (et faussaire) de ce grand Ancien, Simonidis, qui vécut pour sa part au xixe siècle. Qui était Artémidore ? C’est à cette question que Luciano Canfora (L. C.). répond dans la préface. Très certainement lié au culte si célèbre de l’Artémis d’Éphèse, Artémidore était su..

    Luciano Canfora, Il Viaggio di Artemidoro. Vita e aventure di un grande esploratore dell’Antichità

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    C’est à de fort intéressants voyages dans le temps et dans l’espace que nous convie Luciano Canfora. Tout d’abord celui d’Artémidore d’Éphèse, qui vivait vers la fin du iie siècle avant notre ère, puis celui d’un pâle imitateur (et faussaire) de ce grand Ancien, Simonidis, qui vécut pour sa part au xixe siècle. Qui était Artémidore ? C’est à cette question que Luciano Canfora (L. C.). répond dans la préface. Très certainement lié au culte si célèbre de l’Artémis d’Éphèse, Artémidore était su..
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