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    Le mort dans la ville

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    Depuis 2005, plusieurs colloques internationaux consacrés à la Carie – et récemment publiés – ont pu mettre en évidence divers aspects du monde funéraire, relatifs à différentes tombes rupestres situées dans la chôra de plusieurs cités grecques ou de type grec. À l’occasion de ces Secondes Rencontres d’archéologie de l’IFEA, nous souhaiterions aborder, dans notre communication, le monde des morts dans la cité de Mylasa, en nous concentrant sur l’épigraphie funéraire qui n’a cessé de s’enrichir depuis la publication, par W. Blümel, de deux volumes d’inscriptions, dans la célèbre collection des Inschriften griechischer Stadte aus Kleinasien. Notre thèse de Doctorat, consacrée à Mylasa et à ses sanctuaires extra-urbains à l’époque hellénistique, nous a permis de nous intéresser à plusieurs aspects de cette épigraphie funéraire intra- muros, dont Louis Robert, Mylasien de la première heure, a souvent souligné l’importance pour la connaissance intime d’une cité. Cette communication qui s’appuiera également sur les travaux de plusieurs élèves du grand épigraphiste français, dont ceux de Madame Aşkıdil Akarca, disparue voilà quelques mois, peu avant la tenue des Premières Rencontres d’archéologie de l’IFEA, nous donnera l’occasion de présenter quelques traits particuliers de l’épigraphie funéraire mylasienne. Notre souhait le plus cher est de contribuer, au travers de cet exposé, à honorer la mémoire d’A. Akarca, tout à la fois élève de Louis Robert et Mylasienne

    Le Mort dans la ville

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    Le développement de rites mortuaires complexes dans l’histoire de l’Homme a résulté dans un rôle croissant joué par les pratiques funéraires utilisées comme moyen de resserrer les liens à l’intérieur d’une même communauté. À cet égard, le singulier usage d'inhumer un individu au cœur de la communauté révèle avec acuité la force de cette relation que pouvaient entretenir les vivants et les morts. Les découvertes archéologiques récentes ont souligné l’importance de telles pratiques liées aux inhumations intra-muros en Anatolie. Bien qu’il semble possible de tisser un lien continu entre ces coutumes, les contextes dans lesquels s’inscrivent la pratique d’inhumer une personne au cœur même de la communauté, depuis l’enfant du Néolithique à Çatalhöyük à la libraire de Celsius à Ephèse, en passant par le Mausolée d'Halicarnasse, ont néanmoins radicalement changés en fonction des époques et des lieux. L’objectif de ce volume, en rassemblant des spécialistes de périodes et d’horizons différents, est d’offrir non seulement un point général de nos connaissances sur ces questions, mais aussi un éclairage concernant le mécanisme de ces pratiques, leur contexte et leur impact en Anatolie, du début de l’Âge du Bronze à l’époque romaine

    Le mort dans la ville: À propos de l'épitaphe et de la mémoire à Mylasa, petite cité dans le monde grec

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    International audienceDepuis 2005, plusieurs colloques internationaux consacrés à la Carie - et récemment publiés - ont pu mettre en évidence divers aspects du monde funéraire, relatifs à différentes tombes rupestres situées dans la chôra de plusieurs cités grecques ou de type grec. À l'occasion de ces Secondes Rencontres d'archéologie de l'IFEA, nous souhaiterions aborder, dans notre communication, le monde des morts dans la cité de Mylasa, en nous concentrant sur l'épigraphie funéraire qui n'a cessé de s'enrichir depuis la publication, par W. Blümel, de deux volumes d'inscriptions, dans la célèbre collection des Inschriften griechischer Städte aus Kleinasien. Notre thèse de Doctorat, consacrée à Mylasa et à ses sanctuaires extra-urbains à l'époque hellénistique, nous a permis de nous intéresser à plusieurs aspects de cette épigraphie funéraire intra-muros, dont Louis Robert, Mylasien de la première heure,a souvent souligné l'importance pour la connaissance intime d'une cité. Cette communication qui s'appuiera également sur les travaux de plusieurs élèves du grand épigraphiste français, dont ceux de Madame Aşkıdil Akarca, disparue voilà quelques mois, peu avant la tenue des Premières Rencontres d'archéologie de l'IFEA, nous donnera l'occasion de présenter quelques traits particuliers de l'épigraphie funéraire mylasienne. Notre souhait le plus cher est de contribuer, au travers de cet exposé, à honorer la mémoire d'A. Akarca, tout à la fois élève de Louis Robert et Mylasienne
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