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La conception stoĂŻcienne de la « bonne dĂ©libĂ©ration » (ΔáœÎČÎżÏ Î»ÎŻÎ±) : une rĂ©ponse Ă Platon et Aristote ?
Dans cet article, nous examinons une notion Ă©thique Ă la fois importante et polysĂ©mique, lâΔáœÎČÎżÏ
λία, que les StoĂŻciens ont remodelĂ©e en sâinspirant principalement de Platon mais aussi, dans une moindre mesure, dâAristote. DĂ©finie comme une science et une vertu, portant sur lâaction comme sur la thĂ©orie, elle a pour objet lâutile et illustre Ă ce titre lâintĂ©rĂȘt du Portique pour une sagesse ancrĂ©e dans la pratique. DĂ©pouillĂ©e chez les StoĂŻciens de sa dimension politique, elle permet Ă lâhomme ou Ă Dieu, dans un dialogue intĂ©rieur, de bien dĂ©libĂ©rer sur lâindividu, dont les intĂ©rĂȘts se confondent avec ceux de la collectivitĂ©, ou sur lâunivers.In this article I consider an ethical idea that is at once important and multivalent, ΔáœÎČÎżÏ
λία, that the Stoics refashioned, taking inspiration from Plato and also, to a lesser extent, from Aristotle. Defined as a science and as a virtue, relevant both to action and to theory, ΔáœÎČÎżÏ
λία applies to everyday usefulness, and thus illustrates the Stoaâs interest in a wisdom anchored in practicality. Removed by the Stoics from its political dimension, ΔáœÎČÎżÏ
λία allows a man, or a god, in interior dialogue, to deliberate at length on the individual, whose interests become confused with those of the community, or upon the universe.In questo articolo si esaminerĂ una nozione etica allo stesso tempo importante e polisemica, lâΔáœÎČÎżÏ
λία, che gli Stoici hanno rimodellato ispirandosi principalmente a Platone ma anche, in misura minore, ad Aristotele. Definita come una scienza ed una virtĂč, incentrata sullâazione come pure sulla teoria, tale nozione ha come oggetto lâutile e, in tale ottica, illustra lâinteresse dei filosofi del Portico per una saggezza radicata nella pratica. Presso gli Stoici lâΔáœÎČÎżÏ
λία, privata della sua dimensione politica, permette allâuomo o a Dio, in un dialogo interiore, di ben deliberare sullâindividuo â i cui interessi si confondono con quelli della collettivitĂ Â â oppure sullâuniverso
P. Voisin & M. de BĂ©chillon (dir.), Lâart du discours dans lâAntiquitĂ© : de lâorateur au poĂšte : Paris, LâHarmattan, coll. «Kubaba » , 2010
Aubert-Baillot Sophie. P. Voisin & M. de BĂ©chillon (dir.), Lâart du discours dans lâAntiquitĂ© : de lâorateur au poĂšte : Paris, LâHarmattan, coll. «Kubaba » , 2010. In: Vita Latina, N°185-186, 2012. pp. 312-315
« Les citations grecques indirectes de Platon dans la correspondance de Cicéron »
International audienc
« Philosophy in Ciceroâs Letters »
International audienceLa pensĂ©e philosophique de CicĂ©ron est liĂ©e au choix du genre dans lequel il lâexprime : dans le corpus Ă©pistolaire, elle diffĂšre de celle quâil expose dans ses grands dialogues, par son caractĂšre allusif, foisonnant et exploratoire. Le prĂ©sent article sâattache Ă plusieurs termes grecs qui pourraient ĂȘtre des citations tronquĂ©es et non identifiĂ©es dâautres philosophes â notamment Platon et, dans une moindre mesure, Aristote. Il examine aussi quelques citations poĂ©tiques, en particulier homĂ©riques, dans leur cadre dâorigine et leur contexte dâinsertion dans les lettres cicĂ©roniennes, puis il approfondit ces jeux dâintertextualitĂ© en relevant celles qui avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© employĂ©es par dâautres philosophes auxquels se rĂ©fĂ©rerait implicitement CicĂ©ron
Prudentia, prouidentia : prudence et prévoyance dans les lettres de conseil et de direction chez Cicéron
International audienc
Bibliographie sur Cicéron, Correspondance, volume II
Aubert-Baillot Sophie. Bibliographie sur Cicéron, Correspondance, volume II. In: Vita Latina, N°189-190, 2014. pp. 209-213
P. Voisin & M. de BĂ©chillon (dir.), Lâart du discours dans lâAntiquitĂ© : de lâorateur au poĂšte : Paris, LâHarmattan, coll. «Kubaba » , 2010
Aubert-Baillot Sophie. P. Voisin & M. de BĂ©chillon (dir.), Lâart du discours dans lâAntiquitĂ© : de lâorateur au poĂšte : Paris, LâHarmattan, coll. «Kubaba » , 2010. In: Vita Latina, N°185-186, 2012. pp. 312-315
Un cas particulier de parrhesia : la parole sans détour (euthurrhemosune) des Stoïciens
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