63 research outputs found

    European intensive care physicians’ experience of infections due to antibiotic-resistant bacteria

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    Background Antimicrobial resistance (AMR) compromises the treatment of patients with serious infections in intensive care units (ICUs), and intensive care physicians are increasingly facing patients with bacterial infections with limited or no adequate therapeutic options. A survey was conducted to assess the intensive care physicians' perception of the AMR situation in the European Union/European Economic Area (EU/EEA). Methods Between May and July 2017, physicians working in European ICUs were invited to complete an online questionnaire hosted by the European Society of Intensive Care Medicine. The survey included 20 questions on hospital and ICU characteristics, frequency of infections with multidrug-resistant (MDR) bacteria and relevance of AMR in the respondent's ICU, management of antimicrobial treatment as well as the use of last-line antibiotics in the six months preceding the survey. For the analysis of regional differences, EU/EEA countries were grouped into the four sub-regions of Eastern, Northern, Southern and Western Europe. Results Overall, 1062 responses from four European sub-regions were analysed. Infections with MDR bacteria in their ICU were rated as a major problem by 257 (24.2%), moderate problem by 360 (33.9%) and minor problem by 391 (36.8%) respondents. Third-generation cephalosporin-resistant Enterobacteriaceae were the most frequently encountered MDR bacteria followed by, in order of decreasing frequency, meticillin-resistant Staphylococcus aureus, carbapenem-resistant Enterobacteriaceae, carbapenem-resistant Pseudomonas aeruginosa and vancomycin-resistant enterococci. Perception of the relevance of the AMR problem and the frequency of specific MDR bacteria varied by European sub-region. Bacteria resistant to all or almost all available antibiotics were encountered by 132 (12.4%) respondents. Many physicians reported not having access to specific last-line antibiotics. Conclusions The percentage of European ICU physicians perceiving AMR as a substantial problem in their ICU is high with variation by sub-region in line with epidemiological studies. The reports of bacteria resistant to almost all available antibiotics and the limited availability of last-line antibiotics in ICUs in the EU/EEA are of concern

    The Receptor for Urokinase Regulates TLR2 Mediated Inflammatory Responses in Neutrophils

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    The urokinase-type plasminogen activator receptor (uPAR), a glycosylphosphatidylinositol (GPI) anchored membrane protein, regulates urokinase (uPA) protease activity, chemotaxis, cell-cell interactions, and phagocytosis of apoptotic cells. uPAR expression is increased in cytokine or bacteria activated cell populations, including macrophages and monocytes. However, it is unclear if uPAR has direct involvement in the response of inflammatory cells, such as neutrophils and macrophages, to Toll like receptor (TLR) stimulation. In this study, we found that uPAR is required for optimal neutrophil activation after TLR2, but not TLR4 stimulation. We found that the expression of TNF-α and IL-6 induced by TLR2 engagement in uPAR-/- neutrophils was less than that in uPAR+/+ (WT) neutrophils. Pretreatment of neutrophils with PI-PLC, which cleaves GPI moieties, significantly decreased TLR2 induced expression of TNF-α in WT neutrophils, but demonstrated only marginal effects on TNF-α expression in PAM treated uPAR-/- neutrophils. IκB-α degradation and NF-κB activation were not different in uPAR-/- or WT neutrophils after TLR2 stimulation. However, uPAR is required for optimal p38 MAPK activation after TLR2 engagement. Consistent with the in vitro findings that uPAR modulates TLR2 engagement induced neutrophil activation, we found that pulmonary and systemic inflammation induced by TLR2, but not TLR4 stimulation is reduced in uPAR-/- mice compared to WT counterparts. Therefore, our data suggest that neutrophil associated uPAR could be a potential target for treating acute inflammation, sepsis, and organ injury related to severe bacterial and other microbial infections in which TLR2 engagement plays a major role

    Accelerated surgery versus standard care in hip fracture (HIP ATTACK): an international, randomised, controlled trial

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    À propos de 417 lésions traumatiques médullaires (influences du type et du niveau de la lésion, du délai chirurgical et des complications respiratoires sur la récupération clinique à 1 an)

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    L atteinte médullaire traumatique est une pathologie grave et invalidante qui nécessite le plus souvent une sanction chirurgicale. Cette étude tente de préciser les liens entre niveau lésionnel, complications respiratoires, chirurgie dans les 24 heures et récupération motrice. Nous avons étudié 417 atteintes médullaires séparés en deux groupes différents : les atteintes complètes (n=288, 69%) et incomplètes (n=129, 31%). Ces patients ont été pris en charge dans 20 centres hospitaliers de 2001 à 2003 et suivis pendant 1 an. Une variation positive du score ASIA moteur de 10 points en 1 an a été considérée comme une récupération motrice minimale utile. Les comparaisons ont été faites entre les 2 groupes mais aussi à l intérieur de chaque groupe suivant le niveau de la lésion. L influence des épisodes d hypotension, du délai opératoire et des complications respiratoires a été testée sur la récupération motrice à 1 an. Résultats : La récupération fonctionnelle est très différente entre les deux groupes en quantité (24% pour le groupe complet et 85% pour le groupe incomplet) comme en qualité (gain de 6+-12 points versus 37+-23 points). Quarante huit pour cent de l ensemble des patients est opéré dans les 8 heures et 76 % dans les 24 heures. Aucun délai chirurgical ne semble favoriser la récupération importante des patients à l atteinte incomplète. Le risque (non retrouvé) de compléter une atteinte partielle entraîne une attitude interventionniste rapide. Par contre, la prise en charge chirurgicale avant 24 heures est statistiquement associée à une meilleure récupération motrice à un an pour les atteintes complètes (p=0,04), sans augmenter le nombre de complications non neurologiques. De plus, la chirurgie immédiate (<8h) est associée à une moindre incidence de complications pulmonaires. La mortalité (5,5%) et le nombre de patients transfusés (4%) sont faibles et ne sont aucunement liés à la chirurgie ou à son délai. Conclusion : La prise en charge opératoire dans un délai inférieur à 24 heures des patients atteints d une lésion médullaire complète est associée à une meilleure récupération motrice à 1 an. L absence de risque grave et la diminution des complications pulmonaires en cas de chirurgie immédiate incitent à la chirurgie avant 8 heures. Seules des études randomisées, s affranchissant de la plupart des problèmes méthodologiques, permettront de définitivement préciser la réalité d'une "fenêtre thérapeutique" chirurgicale favorable dans ce type de pathologie.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Rôle extranucléaire de HMGB1 (High Mobility Group Box 1) au cours de l'efferocytose (phagocytose de cellules apoptotiques)

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    La clairance des cellules apoptotiques appelée efferocytose est un mécanisme complexe participant à l homéostasie des êtres pluricellulaires. Son dysfonctionnement est associé à des maladies inflammatoires aiguës et chroniques ainsi qu autoimmunes. La reconnaissance de la phosphatidylsérine (PS) à la surface des cellules apoptotiques par les phagocytes prévient la libération de leur contenu cytotoxique. Au cours de pathologies comme le syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) on observe une accumulation de cellules apoptotiques dans le tissu pulmonaire. High mobility group box 1 (HMGB1) est une molécule aux propriétés pro-inflammatoires et chémo-attractantes, libérée dans le milieu extracellulaire après modification post-transcriptionnelle comme une acétylation ou une phosphorylation. Sa concentration plasmatique est élevée dans de nombreuses pathologies comme le sepsis et le SDRA. Son administration dans des modèles animaux induit des lésions pulmonaires similaires à celles du SDRA alors que l utilisation d anticorps anti-HMGB1 les prévient. But : ces expériences ont été réalisées afin d explorer le rôle d HMGB1 au cours de l efferocytose. Résultats : HMGB1 en se liant à l intégrine aVb3 à la surface des macrophages inhibe l efferocytose. La délétion de l extrémité C-terminale d HMGB1 n altère pas sa capacité à se lier à aVb3 mais lui fait perdre une partie de ses propriétés inhibitrices en la rendant incapable de se fixer au récepteur aux Advanced Glycation Endoproducts (RAGE) qui participe à l efferocytose en se liant à PS. La stimulation par le LPS, un ligand de TLR4, induit la libération dépendante de la Poly (ADP) Ribose Polymerase 1 (PARP1) d HMGB1 ribosylé. Cette ribosylation augmente la capacité d HMGB1 à se lier à RAGE et à PS et ainsi d inhiber l efferocytose.Conclusion : HMGB1 a un effet pro-inflammatoire en inhibant l efferocytose. HMGB1 se lie sur la surface des phagocytes à l intégrine aVb3 et à RAGE qui est un récepteur à PS nouvellement décrit. La ribosylation d HMGB1 intensifie la propriété inhibitrice d HMGB1 sur l efferocytose.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    Y a-t-il un bénéfice à la réalisation systématique d une aspiration endotrachéale pour examen bactériologique avant extubation en réanimation ?

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    Les pneumopathies nosocomiales sont responsables d une morbidité hospitalière importante et doivent être traitées de manière précoce et adaptée. Dans ce but, nous avons étudié prospectivement dans le service de Réanimation polyvalente au C.H.U. d Amiens l intérêt thérapeutique que pourrait avoir une aspiration endotrachéale (AE) pour examen bactériologique avant toute extubation programmée. Sur une période de 5 mois, 86 patients ont été inclus. Les caractéristiques et les conditions d extubation et la survenue d une pneumopathie post-extubation (PPE) avant 8 jours ont été notées. Résultats : Une PPE est retrouvée chez 24 patients (28%) avant J8. Il existe une corrélation significative entre une AE d extubation supérieure à 105 cfu/ml et la survenue d une PPE (p= 10-3). Dans ce cas l AE a une sensibilité de 70,8% et une spécificité de 85,5% pour prédire la survenue d une PPE. Dans le groupe des patients avec PPE par rapport au groupe des patients ne présentant pas de PPE, sont retrouvés statistiquement plus élevés (p= 105 cfu/ml (OR 10,2 [2 ,82-37,2]). Les résultats de l AE ont été utilisés dans 71% des cas pour l instauration ou l adaptation d une antibiothérapie chez les patients présentant une PPE. Conclusion : L AE pré-extubation a permis d instaurer une antibiothérapie adaptée chez 71% des patients présentant une PPE malgré ses sensibilité et spécificité retrouvées. Un examen à visée bactériologique à l extubation peut être utile dans la lutte contre les pneumopathies nosocomiales survenant après ventilation, notamment chez les patients présentant des critères prédictifs de PPE.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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