8 research outputs found

    La révision à mi-parcours de la PAC (juin 2003) et les exploitations céréalières des régions intermédiaires

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    A l'aide d'un modèle régional d'offre optimisant le revenu agricole des exploitations sous un ensemble de contraintes et simulant parallèlement les évolutions des structures agricoles sur la période 2002-2012, les impacts du compromis de Luxembourg sur les revenus et sur les structures agricoles, sur les assolements et sur la déprise (non culture) ont été analysés, dans les régions céréalières intermédiaires. Les simulations montrent un léger risque de déprise, 8% des exploitations, si les prix des céréales diminuent nettement, 81€ à l'horizon 2012. Un recouplage de 25% des aides fait disparaître la déprise dans ce scénario de prix qui suppose une baisse du prix d'intervention. Suite au compromis de Luxembourg, le maintien du prix d'intervention devrait normalement empêcher une baisse aussi importante des prix et freiner donc naturellement la déprise. Alors que les ultimes propositions "Fischler" (scénario 1) auraient entraîné des baisses importantes de revenu agricole par hectare et par exploitation, le compromis de Luxembourg (scénario 2) devrait permettre un maintien du revenu par exploitation en euros constants (taux d'inflation 1,4%), sachant que 12% des exploitations disparaissent à l'horizon 2012, selon le modèle. Le découplage fait peu évoluer l'équilibre entre les céréales et les oléagineux, ce qui n'est pas surprenant puisque les aides couplées par culture sont identiques depuis l'application de l'Agenda 2000.

    Agriculture familiale en France métropolitaine

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    L’agriculture familiale a été célébrée lors de l’année 2014 à l’appel des Nations Unies. Cette forme d’organisation de la production agricole se définit par l’imbrication de la cellule domestique et de l’unité de production. Dans le contexte français, les auteurs en proposent une définition essentiellement basée sur la proportion du travail salarié par rapport au travail fourni par les membres de la famille. Une analyse de la main-d’œuvre des exploitations, de la détention du capital et des conditions d’accès au foncier montre qu’en dépit des évolutions structurelles que connaît l’agriculture française, celle-ci reste principalement familiale. Si le travail salarié permanent se développe en valeur relative, mais est quasiment stable en nombre, la main-d’œuvre familiale reste majoritaire dans plus de 95 % des exploitations. Le mouvement de substitution du travail par du capital de production, qui reste pour l’essentiel aux mains des exploitants, n’est donc pas remis en cause.The year 2014 was declared year of Family farming by the United Nations. This form of organisation of agricultural production can be defined as an intertwining of the farming and family unit. In the French context, the authors propose a definition mainly based on the proportion of wage labour compared to family labour. An analysis of the farms’ workforce, capital ownership and land access conditions shows that, despite the structural evolutions of French agriculture, it remains mostly based on family farming. If paid labour progresses in relative value and is stable in terms of manpower, family labour remains predominant in 95% of French farms. The mechanism that sees the mostly farmer-owned production capital replacing labour is still at work

    The mid-term CAP reform (June 2003) and French cereal farms in the intermediate regions

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    Using a regional model optimizing farmers’ agricultural income subject to a set of constraints, while also simulating the evolution of farming structures in the period 2002-2012, the impacts of the Luxembourg compromise on farm incomes and agricultural structures, the cropping pattern and agricultural decline (idle land) are here analysed with regard to cereal production in intermediate regions. Simulations show little risk of agriculture decline: a loss of 8% farms if cereal prices drop considerably, to 81€ by 2012. A recoupling of 25% of the aids makes this decline disappear in this price scenario, which supposes a drop in the intervention price. Following the Luxembourg compromise, the maintenance of the intervention price should impede such a fall in prices and so naturally slow down the decline. While the final “Fischler” proposals (scenario 1) would have entailed major drops in farm incomes per hectare and farm, the Luxembourg compromise (scenario 2) should allow for the levelling off of farm income (inflation rate of 1.4%), bearing in mind that according to the model 12% of farms closed down by 2012. Decoupling evens up cereals and oleaginous production, which is not surprising since aids coupled by crop have been identical since the Agenda 2000 implementation

    La révision à mi-parcours de la PAC (juin 2003) et les exploitations céréalières des régions intermédiaires

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    National audienceA l'aide d'un modèle régional d'offre optimisant le revenu agricole des exploitations et simulant parallèlement les évolutions des structures agricoles sur la période 2002-2012, les impacts de la réforme sur les revenus agricoles, sur les assolements et sur la déprise (non-culture) ont été analysés. Les simulations montrent un léger risque de déprise, 8% des exploitations, si le prix des céréales diminue nettement, 81 euros à l'horizon 2012. Le maintien du prix d'intervention devrait normalement empêcher une baisse aussi importante et donc la déprise. Un recouplage de 25% des aides serait une assurance envers la déprise. L'agrandissement (disparition de 12% des exploitations à l'horizon 2012) et le progrès agronomique devraient permettre un maintien du revenu agricole par exploitation en euros constants (taux d'inflation 1,4%). L'équilibre des productions évolue peu avec le découplage car les aides couplées actuelles par culture sont identiques, depuis l'application de l'Agenda 2000

    La révision à mi-parcours de la PAC (juin 2003) et les exploitations céréalières des régions intermédiaires

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    A l'aide d'un modèle régional d'offre optimisant le revenu agricole des exploitations sous un ensemble de contraintes et simulant parallèlement les évolutions des structures agricoles sur la période 2002-2012, les impacts du compromis de Luxembourg sur les revenus et sur les structures agricoles, sur les assolements et sur la déprise (non culture) ont été analysés, dans les régions céréalières intermédiaires. Les simulations montrent un léger risque de déprise, 8% des exploitations, si les prix des céréales diminuent nettement, 81€ à l'horizon 2012. Un recouplage de 25% des aides fait disparaître la déprise dans ce scénario de prix qui suppose une baisse du prix d'intervention. Suite au compromis de Luxembourg, le maintien du prix d'intervention devrait normalement empêcher une baisse aussi importante des prix et freiner donc naturellement la déprise. Alors que les ultimes propositions "Fischler" (scénario 1) auraient entraîné des baisses importantes de revenu agricole par hectare et par exploitation, le compromis de Luxembourg (scénario 2) devrait permettre un maintien du revenu par exploitation en euros constants (taux d'inflation 1,4%), sachant que 12% des exploitations disparaissent à l'horizon 2012, selon le modèle. Le découplage fait peu évoluer l'équilibre entre les céréales et les oléagineux, ce qui n'est pas surprenant puisque les aides couplées par culture sont identiques depuis l'application de l'Agenda 2000

    Structures d'exploitation et exercice de l'activité agricole

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    Dossier ● Certaines évolutions en cours dans les campagnes françaises interrogent le modèle «historique » de l’agriculture familiale. On identifie, à travers quelques faits statistiques, des éléments annonciateurs d’une séparation capital/travail. ● L’évolution des formes d’exercice de l’activité agricole en montagne est confrontée à celle de la France. Le poids des différents types de ménages est le même entre montagne et France entière. Les croisements entre types de ménages et main-d’œuvre, combinaison d’activités ou modes de valorisation montrent des divergences. ● Les hybridations entre circuits courts et circuits longs constituent une tendance montante des formes d’activité agricole. On décrypte ce que recouvre cette nouvelle forme d’agriculture aux États-Unis : l’agriculture du milieu. Food From Somewhere ou Food From Someone Regime? ● Le déroulement de conflits liés à l’activité porcine est analysé via le regard d’acteurs locaux. Leur survenue repose souvent sur la perception de l’élevage porcin et de ses impacts. Elle est cristallisée par l’absence fréquente de dialogue entre éleveurs et citoyens. Faits et chiffres ● La concentration structurelle des élevages porcins s’observe partout en Europe, à des rythmes différents. Plus forte au nord de l’Europe, elle y a conduit à une progression plus rapide des performances techniques, dans un marché libéral et très concurrentiel. ● Dans le contexte français, l’agriculture familiale se définit par le faible recours à la main-d’œuvre salariée. La main-d’œuvre familiale reste majoritaire dans 95% des fermes. ● L’éclatement du modèle français de l’exploitation agricole familiale est statistiquement manifeste. L’analyse typologique rend compte des formes de mobilisation du travail contractuel dans les exploitations agricoles. ● Les carrières agricoles sont étudiées par le suivi sur 10ans d’une cohorte. Deux ensembles d’exploitations familiales se distinguent par leur dynamique: une majorité d’exploitations à un seul exploitant et une minorité d’exploitations familiales complexe
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