38 research outputs found

    The diamonds of the dustheap: Virginia Woolf et les miroirs de la mémoire

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    Le Londres de Virginia Woolf. Entre sensible et monumental

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    Introduction Dans Virginia Woolf in Manhattan, publié en 2014, Maggie Gee fait de Woolf un personnage de fiction (contribuant ainsi à la « Jane Austenisation » de Woolf, si j’ose dire, du moins à en faire une de ces figures iconiques qui se prêtent à tous les jeux de la fiction) complètement perdu et inadapté dans un New York contemporain. Évidemment, c’est une œuvre de fiction et il ne s’agit pas de se demander avec l’auteur si Woolf pourrait ou non survivre dans les rues de New York aujourd..

    Virginia Woolf et les écritures du moi : le journal et l'autobiographie

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    International audience« Virginia Woolf et les écritures du moi » s’intéresse aux cinq textes qui constituent Moments of Being, au journal de jeunesse, The Early Diaries, au Journal, ainsi qu’à Carlyle’s House and Other Sketches. Il ne s’agit pas d’opérer une lecture biographique de ces écrits, mais de les considérer comme une œuvre à part entière qui existe par et pour elle-même. Situer ces textes dans l’espace générique des « écritures du moi » implique une tentative de définition du genre, préalable à la mise en perspective de l’œuvre woolfienne au sein de ce genre. Le paradoxe de l’écriture du moi chez Woolf soulève non seulement la question de l’identité du sujet mais aussi celle de la place de l’autre dans le texte autobiographique. La démarche scripturale s’inscrit alors doublement dans le temps, dans un va et vient sensible entre la mémoire et la mort

    Bacon and Freud’s Self-Portraits or the Remains of the Self

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    Les autoportraits de Francis Bacon et Lucian Freud sont connus pour leur violence, leur crudité. Entre rupture et continuité, ces portraits de peintres par eux-mêmes frappent parce qu’ils semblent respecter certains codes de l’autoportrait tout en dé-figurant leurs modèles. Peintres et modèles à la fois, Bacon et Freud ne cherchent jamais à se ménager, à rendre confortable leur double position. Au-delà de l’enveloppe d’un corps en ruines, au-delà de la chair et de la viande des corps, ce face-à-face avec soi laisse voir ce qui, malgré tout, subsiste: un certain « sens du moi ».This paper reads self portraits of Bacon, Freud and Auerbach not as a representation, but as the visual form of a collapse. Ruins, like self portraits, give shape to the void, the emptiness, the damage. They are the remains which allow a reflection of/over time—a shattering, devastating time which is disfiguring the bodily architecture. ‘Bacon is a painter of the heads, not the faces . . . for the face is a structured, spatial organisation that conceals the head. . . . Bacon pursues a very particular project as a portrait painter: to dismantle the face, to rediscover the head or make it emerge from beneath the face’, Deleuze writes about Bacon. What remains is a deformed and a deforming movement which leads to an aesthetics of the ruins: the fragmentation, the blurring and deforming of one’s face or body until only the flesh remains (or the meat, in Bacon’s case). The architectural structure of the body and the lines of the face are shattered. The environment (or decor), when there is any, seems to be there only to give a sense of the collapse. But this cannot be read as ‘an attempt to create an ephemeral art’ for this genre is rooted in the history of art as well as the history of the self. By ‘representing’ themselves whether with great violence or with an idea of decadence—if not decay—, the painters fix their image in an ambiguous position: etiam periere ruinae (even the ruins perish). The portraits are the marks of their physical existence/resistance and the material sign of their nothingness

    L’écriture autobiographique ou l’horizon à reculons

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    Nous nous proposons d’explorer l’horizon de l’écriture autobiographique. On voudrait souvent nous faire croire que l’autobiographe n’a pour horizon que son nombril. Si l’auteur est son propre territoire, son propre horizon, comment cela se manifeste-t-il dans le texte ?Quel peut être l’horizon d’un texte qui regarde en arrière ? D’un texte qui regarde en arrière mais fait semblant de dérouler son fil d’un début à une fin. Envisager la fin, c’est envisager la mort : la fin du livre n’est qu’une fin provisoire, un horizon que l’on fait mine d’avoir atteint.En feuilletant les récits de vie de différents auteurs britanniques (Woolf, Moments of Being ; Christie, An Autobiography ; Barnes, Nothing to Be Frightened of), nous verrons comment l’horizon autobiographique n’est point la vie, mais la mort ; et comment dans un texte construit sur une trame rétrospective, l’auteur marche à reculons vers la mort.La contradiction inhérente au genre créé une tension (sur le plan de la démarche autobiographique comme du dispositif narratif) qui fait le sel du genre autobiographique.We would like to explore the notion of horizon in autobiographical writing. It is a common thought that the autobiographer never looks further than his own belly-button. Still, taking that the writer becomes his own territory when he writes about himself, how does he express it in the text ? When he undertakes writing his autobiography, the author is looking backward but actually pretends he is unfolding the thread from a beginning to an end (which can correspond to a symbolic end or which coincides with the moment when the writer is actually writing the book).Writing the end is like representing one’s own death : the end of the book can thus define a horizon one can only but pretend to have reached. We develop the concepts of artificial horizon and intermediary horizon to show the devices used by some writers such as Virginia Woolf, Agatha Christie and Julian Barnes to deal with the impossible reunion of the end of the text and the end of life

    Précoces esquisses

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    National audienc

    Virginia Woolf et les écritures du moi

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    « Virginia Woolf et les écritures du moi » s’intéresse aux cinq textes qui constituent Moments of Being, au journal de jeunesse, The Early Diaries, au Journal, ainsi qu’à Carlyle’s House and Other Sketches. Il ne s’agit pas d’opérer une lecture biographique de ces écrits, mais de les considérer comme une œuvre à part entière qui existe par et pour elle-même. Situer ces textes dans l’espace générique des « écritures du moi » implique une tentative de définition du genre, préalable à la mise en perspective de l’œuvre woolfienne au sein de ce genre. Le paradoxe de l’écriture du moi chez Woolf soulève non seulement la question de l’identité du sujet mais aussi celle de la place de l’autre dans le texte autobiographique. La démarche scripturale s’inscrit alors doublement dans le temps, dans un va et vient sensible entre la mémoire et la mort

    Quand l'envers du décor revient sur le devant de la scène

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    Textes issus du Congrès de la S.A.E.S., « L'envers du décor» Avignon, mai 2007National audienc

    Le moi mis en mots : impureté de l’autobiographie woolfienne

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    Dans « A Sketch of the Past » Virginia Woolf met au point une technique narrative qui bouscule en douceur l’art classique de l’autobiographie. Ce texte écrit du 18 avril 1939 au 17 novembre 1940 est un texte récréatif pour Virginia Woolf. Elle est alors en train d’écrire la biographie de Roger Fry, travail long et laborieux si l’on en croit ses propres commentaires, et se distrait en se penchant sur son propre passé. « A Sketch of the Past » porte ainsi en lui ce caractère d’esquisse, de tent..

    Postface: Journal intégral : 1915-1941 / Virginia Woolf

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