19 research outputs found

    Pourquoi des agriculteurs français acceptent-ils d'épandre des boues d'épuration ? Quelques explications agronomiques et socio-économiques

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    International audienceThe continued spreading of household wastewater sludges on farmland is a major economic and environmental issue. This practice is being challenged in France mainly through pressure from agrifood business. Here, by means of an agronomic analysis performed on sixty farms, we show the relevance of the following variables: proportion of arable land, technical performance of the farm, and quality certification of farm produce. In parallel, we analyse the local governance of wastewater sludge spreading: the regulations brought into force in 1997 can support efficient local governance, making it possible to develop local coordination structures comprising administrations, farming representatives and local authorities. These structures are able to manage the constraints arising from agronomic and technical factors and quality requirements for farm produce. Local governance plays a key role in zones where downstream industries and farm cooperatives are opposed to sludge-spreading as agricultural policy.La pérennité de l'épandage en agriculture des boues d'épuration d'origine domestique représente en enjeu fort à la fois du point de vue économique et environnemental. Cette pratique est remise en cause en France, principalement en raison des pressions de la filière agro-alimentaire. Nous montrons à travers une analyse agronomique menée sur une soixantaine d'exploitations agricoles le rôle des variables suivantes : pourcentage de terres labourables, degré de technicité de l'exploitant, type de débouché (produits sous signes officiels de qualité). En parallèle, nous analysons la gouvernance locale de l'épandage des boues d'épuration : la réglementation mise en place en 1997 représente un outil d'appui à une gouvernance locale efficace (passant par le développement de structures de coordination locale) en mesure de gérer les contraintes agronomiques, techniques et de valorisation des produits agricoles

    Production laitière intensive dans le Pas-de-Calais. Fonctionnement, adaptation aux quotas et résultats techniques et économiques de 22 exploitations sur 6 campagnes

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    National audienceThe presence of animal rearing in intensive cereal crop regions is a source of economic and agronomical complementarities for which we can value the advantages better today. However, these diversified systems have made way for other more specialised systems resulting in the separation of the two sectors, animal rearing and cash-crops. This study analyses the results and changes over six years from a sample of dairy farms in Pas-de- Calais which employed a high productivity dairycrop system. The institution of milk quotas in 1984 (first monitored year) has profoundly modified the development of farms, which on growing have rediversified their system by increasing cash-crop size as well as milk production (7000 litres per cow for 1300 kg of concentrates, and more than 15 000 litres per hectare of forage SFP in 1989/9). Four farm profiles have been identified, differing in structure, the balance between milk production and crops and the resulting production. Milk production obtained often followed that of crops. The evolution of the farms differed according to the possibility of obtaining supplementary quotas or of increasing in size. The largest farms diversified their crops more, although this was not detrimental to herd production. Because of the balance, their level of production and the farmers’ competence, dairy-crop farms are among the best equiped to confront economic constraints in the future, notably the consequences of the PAC reform, whilst at the same time respecting the environment better. However, these complex systems demand a large amount of capital, not least for handing down the farm from one generation to another, and they also demand more than one person working on the farm.La présence de l’élevage dans les exploitations des plaines céréalières intensifiables est source de complémentarités économiques et agronomiques dont on perçoit mieux l’intérêt aujourd’hui, alors que ces systèmes diversifiés ont fait place à d’autres plus spécialisés aboutissant à la séparation des deux secteurs, élevage et cultures de vente. L’étude analyse les résultats et l’évolution sur six ans d’un échantillon d’exploitations laitières du Pas de Calais, pratiquant un système laitcultures à hautes performances. L’instauration des quotas en 1984 (première année d’observation) a modifié profondément le développement des exploitations qui, à l’occasion d’agrandissements ont rediversifié leur système par augmentation des cultures de vente tout en poursuivant l’augmentation des performances laitières (7000 litres par vache de moyenne économique avec 1300 kg d’aliments concentrés, et plus de 15000 litres par ha SFP, en 1989/90). Quatre profils d’exploitations ont été identifiés, différant par les structures, l’équilibre entre lait et cultures, et les performances réalisées, celles obtenues pour le lait allant souvent de pair avec celles des cultures. Les trajectoires d’évolution ont différé selon les possibilités d’obtention de quotas supplémentaires ou d’agrandissement. Les plus grandes ont diversifié le plus leurs cultures sans le faire au détriment des performances de troupeau. Par leur équilibre, leur niveau de performance, la compétence des agriculteurs, ces exploitations lait-cultures sont parmi les mieux armées pour affronter les contraintes économiques de l’avenir notamment les conséquences de la réforme de la PAC, tout en respectant mieux l’environnement. Mais ces sytèmes complexes exigent beaucoup de capitaux, dont il faut assurer la transmission d’une génération à l’autre, et ils exigent un collectif de travail de plus d’une personne

    Production laitière intensive dans le Pas-de-Calais : fonctionnement, adaptation aux quotas et résultats techniques et économiques de 22 exploitations sur 6 campagnes

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    [Departement_IRSTEA]GTNational audienceSystems in the Pas-de-Calais region of France, in which animal production units were incorporated into farms with predominantly arable production, have been to a great extent superseded by intensive farms specializing in 1 of these 2 areas. This study monitored the performance of, and changes in, 22 combined dairy-arable farms in this region, over a 6-yr period. The implementation of EC milk quotas in 1984 (the 1st yr in which the farms were monitored) significantly affected the development of these farms ; most farms expanded, pursuing a policy of increasing the quantity of cash-crops produced and also of increasing individual cow milk yield (7000 litres/cow, with a feed concentrate level of 1 300 kg and >15 000 litres/ha forage in 1988-89). Four types of farm profile were identified, the differences between them being observed in structure, balance between milk and crop production, and the yields produced. The pattern of development varied according to whether or not the farms were able to obtain extra quota, or whether they were able to expand. The widest diversification in terms of crops grown was noted in the larger farms ; these farms appeared to suffer no accompanying deleterious effect on the milk yields of their herds. It is concluded that, despite the disadvantages of this type of farming system (high capital investment, particularly if the farm is to be transferred to the next generation, and higher staffing levels), this type of farm is economically well equipped to face the future challenges posed by environmental concerns and the reform of the Common Agricultural Policy.L'étude analyse les résultats et l'évolution sur six ans d'un échantillon d'exploitations laitières du Pas-de-Calais, pratiquant un système lait-cultures à hautes performances. L'instauration des quotas en 1984 (première année d'observation) a modifié profondément le développement des exploitations qui, à l'occasion d'agrandissements ont rediversifié leur système par augmentation des cultures de vente tout en poursuivant l'augmentation des performances laitières. Quatre profils d'exploitations ont été identifiés, différant par les structures, l'équilibre entre lait et cultures, et les performances réalisées, celles obtenues pour le lait allant souvent de pair avec celles des cultures. Les trajectoires d'évolution ont différé selon les possibilités d'obtention de quotas supplémentaires ou d'agrandissement. Les plus grandes ont diversifié le plus leurs cultures sans le faire au détriment des performances de troupeau. Par leur équilibre, leur niveau de performance, la compétence des agriculteurs, ces exploitations lait-cultures sont parmi les mieux armées pour affronter les contraintes économiques de l'avenir notamment les conséquences de la réforme de la PAC, tout en respectant mieux l'environnement. Mais ces systèmes complexes exigent beaucoup de capitaux, donc il faut assurer la transmission d'une génération à l'autre, et ils exigent un collectif de travail de plus d'une personne

    Les mesures 19 et 20 du Plan de Developpement Rural National : relais de la Prime au Maintien des Systemes d'Elevages Extensifs ?

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    Available from INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : GR 1936 / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueSIGLEFRFranc

    Dynamique de la redistribution du foncier dans 4 petites regions fragiles du Massif Central

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    SIGLEAvailable from INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : GR 1766 / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc

    Gestion durable des boues d'épuration : conditions de pérennisation de leur valorisation agricole dans le Massif central

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    In France, more than 60 % of municipal sewage sludges are spread in agriculture. This option asserted politically at the national level and at the European level stays the object of numerous debates. Our contribution aims at showing the conditions for continuing the spreading of sewage sludges in agriculture. We analyze service supply organization of sludge spreading from farmers. We also study the possible interactions between sewage sludge spreading and agricultural production under quality signs.En France, plus de 60 % des boues de stations d'épuration municipales sont valorisées en agriculture. Cette option affirmée politiquement au niveau national et au niveau européen reste l'objet de nombreux débats. Notre contribution vise à éclairer les conditions de pérennisation de la valorisation des boues d'épuration en agriculture. Nous analysons la structuration progressive de l'offre de service d'épandage de la part des agriculteurs. Nous étudions également les interactions possibles entre l'épandage de boues et la production agricole sous signes de qualité

    Gestion durable des boues d'épuration : recherche sur les conditions de pérennisation de leur valorisation agricole. Rapport final

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    In France, more than 60 % of municipal sewage sludges are spread in agriculture. This option asserted politically stays the subject of numerous debates. Our contribution aims at showing the conditions for continuing the spreading of sewage sludges in agriculture. We analyze organization of sludge spreading. Our work uses three types of approaches : economics, agronomy and environmental lawEn France, plus de 60 % des boues de stations d'épuration municipales sont valorisées en agriculture. Cette option affirmée politiquement reste l'objet de nombreux débats. Notre contribution vise à éclairer les conditions de pérennisation de la valorisation des boues d'épuration en agriculture. Nous analysons la relation entre les agriculteurs et les collectivités locales lors de l'épandage agricole de boues d'épuration. Nous croisons des approches d'économie, d'agronomie et de droit de l'environnement
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