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    Odontome composé de la mandibule. A propos d’un cas

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    Les odontomes sont des tumeurs maxillaires odontogénes, bénignes, qui peuvent compromettre l’éruption normale de la dent au dessus de laquelle ils se développent. Asymptomatiques et de découverte souvent fortuite, ils sont diagnostiqués chez l’enfant après 10 ans. Le but de ce travail était de rapporter un cas d’odontome composé mandibulaire chez un jeune patient de 12 ans. Le curetage de la tumeur a permis d’extraire 19 dents miniatures et une canine permanente incluse. L’exérèse chirurgicale complète évite les récidives

    Tumeur fibreuse solitaire de la joue : à propos d’une observation

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    La tumeur fibreuse solitaire est une tumeur fibroblastique bénigne des tissus mous. Plusieurs localisations ont été décrites ; celles de la cavité buccale ont une prévalence de 3 %. L’étiologie est encore inconnue mais plusieurs auteurs ont retrouvé des antécédents de traumatismes. Dans cet article, on rapporte un cas de tumeur fibreuse solitaire évoluant dans la joue gauche, survenue chez une patiente âgée de 58 ans. L’exérèse de la tumeur sous anesthésie locale a permis l’examen anatomo-pathologique qui a diagnostiqué une tumeur fibreuse solitaire

    Exostoses buccales : revue de la littérature

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    Les exostoses buccales sont des tumeurs osseuses bénignes des maxillaires qui se manifestent par des excroissances osseuses exophytiques. L’objectif de cette étude était d’effectuer une revue de la littérature sur ce sujet. Les données épidémiologiques, remontant pour certaines à plus d’un siècle, révèlent de grandes disparités selon les populations et les auteurs. La fréquence et la répartition des exostoses buccales diffèrent d’une population à l’autre. La susceptibilité génétique, les forces masticatoires et les parafonctions seraient des facteurs importants dans leur apparition et leur croissance. Leur exérèse permet, si nécessaire, de rétablir la fonction manducatrice

    Difficultés d’avulsion de la troisième molaire mandibulaire incluse : place de l’orthopantomogramme

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    Objectif : L’objectif de cette étude était de mettre en exergue le rôle de l’orthopantomographie dans la prédiction des difficultés rencontrées lors de l’avulsion des troisièmes molaires incluses en utilisant l’échelle de Pederson. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive transversale effectuée au service de chirurgie buccale du département d’odontologie de l’université de Dakar. L’étude a duré cinq mois (octobre 2012-février 2013) et a concerné 62 dossiers de patients. Résultats : La tranche d’âge 15-25 ans était la plus représentée (57 %). L’âge moyen des patients était de 26 ± 9 ans avec des extrêmes à 15 et 73 ans. Les troisièmes molaires mandibulaires à deux racines représentaient 92 %. Les angulations horizontale (44 %) et mésioangulaire (35 %) étaient les plus représentées. La moitié de notre échantillon présentait une profondeur d’inclusion de position A (54 %). La position I représentait 40 % des cas. Dans 33 % des cas, il n’y avait pas de contact entre les racines et le canal mandibulaire. Conclusion : L’ortopantomogramme permet de grader le niveau de difficulté de l’extraction selon l’echelle de difficultés de Pederson. Dans notre échantillon, l’extraction était jugée difficile dans 69 % des cas, modérée dans 21 % et facile dans 33 %

    Report of a rare case of ameloblastic fibro-odontoma of the mandible with >400 odontomas and a related literature review

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    Introduction: Ameloblastic fibro-odontoma (AFO) is a benign odontogenic tumor of mixed origin. It is often asymptomatic and can be diagnosed by a delayed eruption of a permanent tooth. AFO is often associated with one or more impacted teeth. Observation: The patient in the reported case was a 20-year-old girl, who consulted us because of pain associated with functional impairment in the left mandibular region for approximately 4 years. Intraoral examination demonstrated bud-like lesion at the location of the missing left lower molars. The computed tomography scan showed intralesional calcifications and dental densities. Enucleation was performed under general anesthesia. Excised tissues included two teeth, with their pericoronal bags, and hundreds of microelements isolated or embedded in membranes. Macroscopic examination showed >400 odontomas, and 28 membranous portions containing other odontomas, apart from permanent teeth. Postoperative recovery was satisfactory. Conclusion: It is an extensive odontogenic tumor often associated with an impacted tooth

    Manifestations buccales des toxidermies : aspects épidémiologiques, étiologiques, cliniques et thérapeutiques du spectre Stevens-Johnson / Lyell

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    Le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell (SL), ou nécro-épidermolyse toxique, représentent des réactions cutanées d’hypersensibilité rares, habituellement d’origine médicamenteuse, potentiellement mortelles. L’objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, étiologiques, cliniques et thérapeutiques du spectre SSJ-SL au Sénégal. Les dossiers de patients atteints de SSJ, de SL et du syndrome de chevauchement (SC), hospitalisés dans le Service de Dermatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar, entre janvier 2001 et décembre 2006, ont été étudiés. Les dossiers de 72 patients (32 hommes et 40 femmes), âgés de 6 à 78 ans, ont été colligés. L’étiologie était médicamenteuse dans 68,1 % des cas; les antibiotiques représentaient 34,3 % des médicaments incriminés. Dans 89,5 % des cas, les premières manifestations étaient apparues entre 1 et 15 jours après la prise médicamenteuse et, dans 62 % des cas, les manifestations buccales étaient prédominantes. Au total, les lésions buccales sont observées dans 93,1 % des cas; il s’agit le plus souvent d’ulcérations touchant surtout la demi-muqueuse labiale (respectivement dans 97 % et 61,2 % de ces cas). Les atteintes buccales au cours du spectre SSJ-SL étaient fréquentes et sévères. Leur caractère souvent inaugural devrait permettre un diagnostic précoce de la maladie

    Cellulites périmaxillaires : aspects étiologiques et considérations anatomo-cliniques

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    L’objectif de cette étude rétrospective était de décrire les différentes étiologies observées dans une série de cellulites périmaxillaires et d’analyser la relation entre la dent causale et l’aspect clinique, mais également de comparer les résultats obtenus avec ceux retrouvés dans la littérature. Les dossiers de patients atteints de cellulites périmaxillaires et traités dans le service de Stomatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar sur une période de 47 mois ont été revus : 349 cas de cellulites périmaxillaires ont été colligés. Les infections étaient odontogènes dans la plupart des cas (92,7 %). La carie était la principale cause dentaire (79,9%). Les molaires mandibulaires ont été responsables de 74,3 % des cellulites. Au maxillaire, les 1ères et les 2èmes molaires de 34 % des cellulites géniennes postérieures hautes. A la mandibule, les 1ères et les 3èmes molaires respectivement à l’origine de 41,2 % des cellulites géniennes basses et de 44,8 % des cellulites sous-mylohyoïdiennes. Les cellulites diffuses étaient d’origine molaire mandibulaire. Les cellulites ayant pour origine la 1ère ou la 2ème molaire mandibulaire avaient 2,5 fois plus de chance d’être vestibulaires que celles ayant pour origine la 3ème molaire (P =  0,008; OR  =  2,5). Les dents causales des cellulites sous-mylohyoïdiennes étaient les 2èmes et les 3èmes molaires mandibulaires. Ces résultats concordent avec les données de la littérature. Cependant, chaque forme topographique doit être en nombre statistiquement significatif pour étudier au mieux les relations avec les dents causales
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