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    PLACE DE LA CHIRURGIE DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE DE CROHN ANO-PERINEALE

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    Introduction: The attack ano-perinéale during the disease of Crohn is relatively frequent, with difficult treatment. Materials and methods: A retrospective study, spread out over six years, 12 patient collages in the service of visceral and proctologic surgery II of the military hospital of instruction Mohamed V of Rabat, were taken charges some for localizations anoperinéales of  Crohn’s disease  . Results: Ano-perinéale was noted has 38 years an average age, dominated especially by the dents in 83% of the cases. The diagnosis was evoked in front of the presence of the épithélio-giganto-cellular granulome among all patients, and retained on the whole of the arguments clinical, endoscopic, histological and evolutionary. The surgical treatment was a fistulectomy or a fistulotomy associated with drainage in 10 cases and a double fissurectomy with anoplastie at two others. The average retreat was of 19.42mois. The cicatrization was considered to be good in 3 cases, slow in 3cas, an anal stenos moderate in a case and a relapse of fistula in a case. On the functional level, one noted a hypotonic in 5cas and an anal incontinence at a case. Discussion: The anoperinéal lesions of Crohn’s disease are frequent, often awkward, chronic, repeating, extensive, complex and of difficult treatment. The treatment of these lesions remains still discussed, partly because of the difficulties of evaluation related to their diversity and their complexity. Currently the contribution of the modern medical treatment made it possible to avoid any surgical aggression which is likely to involve or to worsen disorders of the continence except required. Conclusion: The medical treatment must be always prescribed in first intention. As for the surgical treatment, it should be considered only in the event of no active Crohn’s disease.Introduction : L’atteinte ano-perinéale au cours de la maladie de Crohn est relativement fréquente et de traitement difficile. Nous rapportons une étude rétrospective dont le but est de discuter la prise en charge thérapeutique medico-chirurgicale de ces lésions. Matériels et méthodes : Une étude rétrospective, entre le premier Janvier 2000 et le 31 Décembre 2005 avec un recul de 19 mois, faite d’une série de12 patients opérés pour maladie de Crohn ano-perinéale au sein de service de chirurgie viscérale et proctologique II de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Résultats : La maladie de Crohn ano-perinéale a été notée à un âge moyen de 38 ans avec une prédominance masculine, dominé surtout par les fistules dans 83% des cas. Le diagnostic a été évoqué en postopératoire, devant la présence du granulome épithélio-giganto-cellulaire chez tous les malades, et retenu, après un bilan complémentaire réalisé à distance, sur l’ensemble des arguments cliniques, endoscopiques, histologiques et évolutifs. Un bilan de la maladie crohnienne a été réalisés, les LAP, en rapport avec la maladie de Crohn, étaient isolées chez  8 patients et associée à des lésions intestinales méconnues chez 4 patients. Le traitement chirurgical a été une fistulectomie ou une fistulotomie associée à un drainage en séton(10cas) et une double fissurectomie avec anoplastie (2cas). Le recul moyen était de 19 mois. La cicatrisation a été jugée bonne dans 3 cas, lente dans 3cas, une sténose anale modérée a été notée dans un cas et une récidive de fistule dans un cas. Sur le plan fonctionnel, on a noté une hypotonie sphinctérienne dans 5cas et une incontinence anale chez un cas. Discussion : Les lésions anoperinéales de la maladie de Crohn sont fréquentes, souvent gênantes, chroniques, récidivantes, extensives, complexes et de traitement difficile. Le traitement de ces lésions reste encore controversé, en partie du fait des difficultés d’évaluation liées à leur diversité et à leur complexité. Actuellement l’apport du traitement médical moderne permet d’éviter toute agression chirurgicale qui risque d’entraîner ou d’aggraver des troubles de la continence sphinctérienne sauf nécessité. Conclusion : Le traitement médical doit être toujours prescrit en première intention. Quant au traitement chirurgical, il ne doit être envisagé qu’en cas l’absence de maladie de Crohn active
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