139 research outputs found
Raymonde SĂ©chet, Espaces en transactions
Après Penser et faire la géographie sociale et Territoires en action et dans l’action, Espaces en transactions est le troisième ouvrage issu du colloque « Espaces et sociétés aujourd’hui. La géographie sociale dans les sciences sociales et dans l’action » qui s’est tenu à Rennes en octobre 2004. Ce dernier opus présente l’évolution de la géographie sociale depuis une dizaine d’années. L’individu et l’acteur – pas seulement en tant que tels mais à travers la dimension spatiale de leurs pratiqu..
Le terrain ? C'est ce qui résiste
Alors que les postures objectiviste et subjectiviste tendent à réduire le terrain au rôle de dispositif commode de validation ou d'invalidation du raisonnement scientifique, cet article interroge la portée cognitive de l'expérience sensible du terrain. Notre attention pour le sensible vise à donner une place à la contingence ; de sorte que le terrain ne constituerait plus une boîte noire mais permettrait de s'interroger sur le rôle des pratiques qui lui sont associées dans la production des connaissances.Ce niveau d'analyse a pu être identifié du côté des théories non-représentationnelles, en raison de leur préoccupation forte pour les enjeux liés à l'action, à l'émergence et à l'invention. Toutefois, au-delà des fumées de la bataille entre tenants d'une approche représentationnelle et non-représentationnelle, une posture plus nuancée s'est dégagée de la pensée deleuzienne. En soulignant l'attention de cette dernière pour la secondarité des formes, il devient possible de concilier l'intérêt de la géographie pour les formes constituées dans le temps de l'histoire et la façon dont la pratique, loin d'être confinée dans une lecture descriptive, peut se trouver interrogée par les réalités complexes dont elles sont porteuses. Cette posture nous permet de caractériser le terrain par une fonction transverse au sensible et à l'intelligible, la résistance. Le travail en Sicile de Renée Rochefort est approché comme un matériau susceptible d'illustrer cette fonction et d'en expliciter les enjeux en géographie
Conquête du pouvoir, stratégie spatialisée et géographie des adhésions à l'UMP
Actes sous forme de CD-RomInternational audienceWith the accession of Nicolas Sarkozy to the presidency of French Union for a Popular Movement (UMP) in November 2004, the question of the number of members is in the center of the strategy of conquest of power and of the assertion of UMP like first French “popular” party. Through the analysis of internal data, for the first time published by a party in France, we aim to analyse the spatial dimension of UMP, including in the way in which this one projects itself in space when in time. Three points will be developed: the degree of local establishment at the UMP federations' level; the strategy of spatial deployment of UMP at the national level and the evaluation of its performances; the reaction of the French society, evaluated through the analysis of the evolution of the members, and the extremely different spatiality that characterizes it.Avec l'accession de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP en novembre 2004, la question du nombre d'adhérent est au centre de la stratégie de conquête de pouvoir et d'affirmation de l'UMP comme premier parti « populaire » de France. A travers l'analyse de données internes, pour la première fois rendues publiques par un parti en France, nous proposons une analyse de la dimension spatiale de l'UMP y compris dans la manière dont celui-ci se projette dans l'espace en même temps qu'il se projette dans le temps. Trois points seront développés : le degré d'implantation locale à l'échelon des fédérations UMP ; la stratégie de déploiement spatial de l'UMP au niveau national et l'évaluation de ses performances ; la réaction de la société française, évaluée à travers l'analyse de l'évolution des adhérents, et la spatialité fort différente qui la caractérise
Mode de connaissance, intérêt de connaître et géographie sociale
L'objectif de ce chapitre est de questionner l'identité contemporaine de la géographie sociale française. Au-delà d'un simple constat d'assimilation ou d'une volonté stérile de reproduire une étiquette particulière, il est avancé que la spécificité de la géographie sociale n'est pas et n'a jamais été son objet - présupposé plus social ou plus en prises avec les problèmes sociaux - mais le type de connaissances produit sur celui-ci et l'intérêt de connaître associé soit une connaissance critique visant l'émancipation
La transformation des Landes de Gascogne (18e-19e), de la mise en valeur comme colonisation intérieure ?
Consultable en ligne : http://confins.revues.org/index6351.htmlInternational audienceWhen one evokes the development of the Moors of Gascony, one thinks of the transformation of this area at the 19th century by a forestation with maritime pines thanks to a systematic drainage. This simplification inherited of the history of the French Nation-State raises two problems. Firstly, it reduces the transformation of the Moors of Gascony to a decontextualized local history, without links with the ideas and the stakes of the time. Secondly, such a reduction supports a dissocialized reading of the production of this space because, one only retains the means of the action (the drainage) and its result (the forest of pine). Such a posture implies a vision devoid of actors and of relationship of domination between those which disqualify space and justify the compensation action and those which live in. We will show in this article that once put in context in the concert of the ideas of the time and once the place of its actors restored, the development of the Moors of Gascony can be considered like an interior colonization. On line : http://confins.revues.org/index6351.htmlLorsqu'on évoque la mise en valeur des Landes de Gascogne, on pense à la transformation de cette région au 19e siècle par l'extension d'un boisement de pins maritimes suite à un drainage systématique. Cette simplification héritée de l'histoire de l'affirmation de l'Etat-Nation français soulève deux problèmes. Premièrement, elle réduit la transformation des Landes de Gascogne à une histoire locale décontextualisée par rapport aux idées et aux enjeux de l'époque. Deuxièmement, une telle réduction favorise une lecture désocialisée de la production de cet espace car, de la transformation des Landes de Gascogne, on ne retient que les moyens de l'action (le drainage) et son résultat (la forêt de pin). Une telle posture implique une vision dénuée d'acteurs et de rapports de domination entre ceux qui disqualifient l'espace et justifient l'action compensatrice et ceux qui l'habitent. Nous montrerons dans cet article qu'une fois mis en contexte dans le concert des idées de l'époque et une fois la place de ses acteurs restituée, la mise en valeur des Landes de Gascogne peut être envisagée comme une forme de colonisation intérieure. Consultable en ligne : http://confins.revues.org/index6351.htm
Les divergences Hardy – Demangeon autour de la Géographie psychologique
National audienceL'article revient sur la réception, à la fin des années trente, de l'ouvrage "La géographie psychologique" de Georges Hardy par la revue des "annales de géographie" et en particulier sur la recension particulièrement critique que lui consacra Albert Demangeon
Les échelles du développement économique du Grand Paris
National audienc
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