78 research outputs found

    Comments on John B. Davis, The Theory of the Individual in Economics. Identity and Value

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    L ARGUMENT D AUTORITE DU POINT DE VUE D'UNE EPISTEMOLOGIE SOCIALE

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    International audienceLa notion d"argument d"autorité est très familière et a priori fort claire. Elle est en général sollicitée en contexte polémique : on reproche à quelqu"un d"avoir utilisé l"argument d"autorité et ce reproche vaut rejet de la proposition fondée sur ledit argument ; ou bien on se défend de l"avoir soi-même utilisé ou de s"apprêter à l"utiliser pour ne pas avoir à subir le même reproche. Typique de cette conception (et, en l"occurrence, exemplaire du dernier cas de figure évoqué) est ce passage du discours de Robert Badinter prononcé à l"Assemblée Nationale le 17 Septembre 1981 et destiné à faire adopter le projet d"abolition de la peine de mort : « Je ne ferai pas usage de l'argument d'autorité, car ce serait malvenu au Parlement, et trop facile dans cette enceinte. Mais on ne peut pas ne pas relever que, dans les dernières années, se sont prononcés hautement contre la peine de mort, l'église catholique de France, le conseil de l'église réformée et le rabbinat. Comment ne pas souligner que toutes les grandes associations internationales qui militent de par le monde pour la défense des libertés et des droits de l'homme -Amnesty international, l'Association internationale des droits de l'homme, la Ligue des droits de l'homme -ont fait campagne pour que vienne l'abolition de la peine de mort » (Débats à l'Assemblée Nationale, 1981). Nous laisserons de côté pour l"instant la question particulière de savoir si Badinter n"use pas néanmoins ici de l"argument d"autorité malgré son déni et si ce déni ne relève pas d"une simple formule de style (du genre de la prétérition). Nous laisserons également de côté la question encore plus particulière de savoir dans quelle mesure Badinter ne reconnaît pas une forme d"entière légitimité à l"usage de l"argument d"autorité en certaines occasions puisque son renoncement à l"utiliser -ou à l"utiliser explicitement -semble fonder sur le seul fait qu"un tel argument serait inapproprié (« malvenu », « trop facile ») dans le cadr

    Pareto, Mill and the cognitive explanation of collective beliefs. Unnoticed “middle-range theories” in the Trattato

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    International audienceEven if it is probably not the real core of Pareto’s sociology (Turner et al.,1981, and Powers, 1987), the most original part of Pareto’s Trattato deals with the very contemporary issues of the rationality of beliefs and the rationality of actions (Valade, 1990). These two latter issues are connected, given that many actions can be considered as rational or irrational depending on the rationality of the beliefs upon which they are based. I will concentrate in this paper on the sole issue of the rationality of beliefs, more precisely, collective beliefs. I do not contend that Pareto made a thorough examination of these general issues. Indeed, in the final part of this paper I will bring our attention to certain important limitations of Pareto’s general account of collective beliefs. I also do not maintain that his analyses of singular examples were always profound, because clearly often they were not, but that he gave probably the largest account that has ever been given of the various roles that justification of beliefs and actions (“argumentation”) can take within a sociological framework. Chaïm Perelman and Lucie Olbrecht-Tyteca (1969), along with contemporary argumentation theoreticians such as Toulmin (1958), Hamblin (1970), may have gone further in the investigation of certain micro-mechanisms of argumentation. But neither scholar spoke in general of the issues of argumentation procedures within the framework of social science as broadly as Pareto did. I will proceed step by step, discussing several of the most widely accepted views of Pareto’s theory of collective beliefs, arguing that each one is partial and too narrow. In each case, I will introduce new distinctions, which will result in a much broader view of Pareto’s conception of beliefs. I will try to avoid Pareto’s very idiosyncratic vocabulary as much as possible because, according to Pareto himself, this may be deeply misleading (Pareto, 1935, §119, 868) . Furthermore, the meaning of Pareto’s specific vocabulary varies largely in the Trattato depending on the specific context. On several occasions, I will prefer John Stuart Mill’s wordings, generally clearer than Pareto’s. At the end of this paper, I will even use one of Mill’s specific psychological micro-models, because it turns out to be more refined and empirically more relevant than Pareto’s models. By referring to Mill, who gave both a psychological and logical account of logical errors, I will remain very close to Pareto’s programme. As Pareto himself wrote, after speaking of Mill, “It is the province of logic to tell why a reasoning is false. It is the business of sociology to explain its wide acceptance” (§1411). Pareto thought of his sociology as the complement of Mill’s logic, (§ 1410-1412) but he seems to have underestimated the conceptual accuracy and the empirical relevance of psychological models involved in the System of Logic. The careful investigation of Pareto’s micro-models should lead us to re-read Pareto’s Trattato di Sociologia Generale in the continuity of Mill’s System of Logic and to emphasize the cognitive aspects of Pareto’s sociology (Bouvier, 1992) counter to the usual ultra-emotivist interpretations (Aron, 1965). But it should also lead us also to re-evaluate the Machiavellian aspect of his thought, upon which many scholars have insisted for some time (Burnham, 1943, Fiorot, 1969, Femia 2006, Marshall, 2007), in favor of a more complex, less dissembling, and more communicative view of political, moral and religious discourses. The first two parts of this chapter will be devoted to the latter concerns and the remaining sections to the cognitive dimension. The issues, though, are related, in particular the role of emotions in beliefs and in actions

    L’architecture de la sociologie

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    International audienceL'ARCHITECTURE DE LA SOCIOLOGIE par Alban Bouvier, Université de Provence Ma thèse est que le principal manque de la sociologie contemporaine n'est pas celui d'une théorie générale unifiée, même si la construction d'une telle théorie serait souhaitable. Une telle théorie générale présenterait un intérêt évident en permettant notamment de démultiplier la portée empirique de modèles de portée initialement locale ou régionale en les ramenant à des principes plus abstraits et donc plus généraux susceptibles d'inspirer à leur tour d'autres modèles particuliers. Mais cet intérêt serait sans proportion aucune avec celui d'une théorie comme celle de Newton en physique (a fortiori comme la mécanique ultérieure, einsteinienne ou quantique, ou la biologie moléculaire), dans la mesure où le contenu substantiel de ses principes explicatifs, à la différence de ceux de la physique ou de la biologie modernes, ne serait pas très sensiblement différents de celui des principes du sens commun (comme c'est le cas des concepts élémentaires de l'économie : marché, coût/bénéfice, choix rationnel, intérêt personnel, etc.) ou de la sagesse universelle édifiée par les écrivains ou les philosophes « moralistes » et les sociologues qui, comme Montesquieu, Tocqueville ou Simmel, ont prolongé la même tradition (les hommes agissent-ils par intérêt ou par générosité, en vertu d'un certain sens de l'honneur ou par crainte, par envie ou par jalousie, par fidélité ou par servilité, etc. ?) alors que les principes de la physique et de la biologie concernent des inobservables qui sont, par nature, inaccessibles au sens commun. En conséquence, l'effet de nouveauté intellectuelle de la « découverte » de ces principes ne peut guère être aussi spectaculaire que celui de la découverte de la structure de l'atome ou du code génétique. En outre le nombre, fort probablement très étendu, de principes élémentaires nécessaires, comme le suggère le très partiel début d'inventaire qui précède, risque de faire perdre à la théorie sociologique générale le caractère d'élégance propre aux théories économes de principes comme la physique et plutôt la faire ressembler à la chimie. C'est ainsi pour l'essentiel la forme simplement de plus en plus ramifiée et raffinée (choix rationnel comme choix des moyens adaptés aux fins recherchées ou « préférences », choix rationnel comme cohérence des préférences entre elles, choix rationnel comme cohérence des croyances au fondement des préférences, etc.) que l'on donne à ces principes et la méthodologie parfois sophistiquée (souvent mathématique) que cette mise en forme requiert qui font le véritable intérêt théorique de ces principes (comme le montrent par exemple l'axiomatisation de la théorie de la décision ou même le simple usage de la théorie des graphes en analyse de réseaux) plus que leur contenu proprement substantiel, à la différence des principes des sciences de la nature. Ce dont la sociologie manque toutefois actuellement, me semble-t-il, plus encore que d'une théorie générale, sur laquelle je reviendrai néanmoins en conclusion, c'est _ outre la continuation de l'inventaire et donc de la ramification et du raffinement des concepts et des principes élémentaires _ de la mise en évidence constamment réitérée de sa nécessaire structure logique d'ensemble et de la place qu'occupent dans cette structure d'ensemble les diverses recherches sociologiques particulières. Un corollaire de la thèse que je soutiens est que l'opacité fréquente de cette structure et, en conséquence, de la place respective qu'y occupent les diverses recherches particulières est due à un laxisme rhétorique considérable (dont ce n'est pas le lieu ici de rechercher la cause). Cette structure _ ou cette architecture _ logique, dans sa forme la plus générale, n'est pas propre à la sociologie ni aux sciences sociales dans leur ensemble (la spécificité de celles-ci tenant à la nature des principes substantiels que j'ai évoqués) mais est commune à toutes les sciences empiriques quelle que soit la forme que pourrait prendre ensuite une théorie générale. En prolongeant la métaphore architecturale, je dirais que la sociologie a, comme n'importe quel édifice scientifique, des objets qui se situent à des étages ou à des niveaux différents, lesquels suscitent de façon légitime des programmes de recherche propres à chacun de ces étages ou niveaux, par nature non seulement nullement incompatibles mais pas même conflictuels, comme le sont au contraire des paradigmes. Une autre part considérable de la tâche à accomplir, comme dans n'importe quelle science empirique, consiste à établir des « passerelles » entre ces niveaux (dans un sens ou dans un autre), ce qui peut donner lieu encore à de nouveaux programmes de recherche spécifiques (ce 2 que j'appellerai des « programmes passerelles »), eux-mêmes ni incompatibles entre eux ni même conflictuels et qu'il serait en outre absurde de vouloir substituer les uns aux autres au nom d'une nécessaire « évolution » de la discipline. On peut situer par rapport à ces programmes-passerelles un conflit considéré comme majeur en sociologie, le conflit entre individualisme méthodologique et holisme, conflit presque toujours interprété comme un conflit entre paradigmes incompatibles alors qu'il ne s'agit, tout au plus, à mon sens, que d'une opposition de points de vue ou de perspectives quant à la façon d'envisager certains aspects des « programmes-passerelles », si tant est que l'on donne de l'un et de l'autre une interprétation « charitable » et qui ne s'en tient donc pas aux excès rhétoriques (fréquents) de formulations militantes et à strictement parler impensables. J'étudierai successivement ces divers points mais je commencerai par caractériser ce qui me semble pouvoir être considéré comme des conflits de paradigmes en sciences sociales en un sens non abusif du terme, quoique le sens et la portée de ces conflits soit très sensiblement différents de ce que l'on observe dans les sciences de la nature

    Passive Consensus and Active Commitment in the Sciences

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    International audienceGilbert (2000) examined the issue of collective intentionality in science. Her paper consisted of a conceptual analysis of the negative role of collective belief, consensus, and joint commit-ment in science, with a brief discussion of a case study investigated by Thagard (1998a, 1998b). I argue that Gilbert’s concepts have to be refined to be empirically more relevant. Specifically, I distinguish between different kinds of joint commitments. I base my analysis on a close examination of Thagard’s example, the discovery of Helicobacter pylori, and two other historical cases involving the Copenhagen school of quantum mechanics and the Austri-an school of economics. I also argue that it is difficult to fulfill the condition of common knowledge, even in Gilbert’s weak sense. I conclude by raising serious doubts about the very possibility of a certain type of joint commitment which I refer to as an implicit joint commit-ment

    QUELLE EST LA NATURE DU LIEN SOCIAL ?

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    International audienceRÉSUMÉ Vincent Descombes met au premier plan de ce qui serait censé faire la nature du social l'interdépendance des rôles dans une société donnée – et, plus exactement même, la connaissance que les membres de cette société en ont. Malgré ce qu'en dit Descombes, qui invoque Mauss, il s'agit là d'une variété bien répertoriée d'individualisme méthodologique : l'individualisme structural et institutionnel. L'originalité de Vincent Descombes réside dans le programme d'une « grammaire philosophique » directement inspirée de Wittgenstein, tirant parti de Peirce et de Tesnière, et censée conforter cette philosophie sociale. Alban Bouvier prétend montrer qu'un tel projet ne peut aboutir parce que relations sociales effectives (Mauss), concepts relationnels (Peirce) et termes linguistiques relationnels (Tesnière) constituent trois niveaux distincts et autonomes

    INDIVIDUALISM, COLLECTIVE AGENCY AND THE “MICRO-MACRO RELATION”

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    International audienceThe significance of methodological individualism (MI) in social science is one of the most classical issues in the philosophy of social science and. Nowadays it is customary to set in opposition to methodological holism, although this expression (introduced by Watkins, 1957 is much less common than “holism,” which might be much more appropriate. This has replaced the notion of “collectivism,” which was sometimes used in the middle of the twentieth century (O’Neill, 1973); but this notion was still much more misleading. Not only did it carry a possible political meaning but also because political concerns were really core elements of certain viewpoints (notably Hayek, 1988; Popper, 1945), despite there being no logical link between the epistemological and the political issues. I shall, however, leave aside here this political dimension. I claim that what is at stake, generally speaking, when one speaks of “holism” is a complex and confused intuition that might not still have been completely exhausted by advocates of analytic methods, more than a specific methodology, but such that its specificity is constantly reduced as analytic methods are becoming more and more integrative.Certain important issues are currently tackled without specific reference to the notion of holism (a fortiori collectivism), such as many debates on collective behavior, collective action, collective agency, collective intentionality, etc. However the main issues are basically the same: to what extent is collective action proper understood not only (that means: is not reducible to) a mere sum of individual actions? And how can collective action properly understood result or emerge from these individual actions? In this specific context, discussions are focused just on action and the dynamic aspects of social life more than discussions about holism are (those notably include an analysis of collective beliefs not specifically oriented towards action). In other words, the question is to know whether there is an ontological specificity of a certain kind of collective action compared to individual action, such that its account would require a proper concept: the concept of collective agenc

    Une démarche alternative dans l’analyse cognitive de la culture.L’exemple des croyances religieuses

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    International audienceDans cet article, je voudrais exposer – et illustrer sur un exemple – un type d’explication cognitive des croyances dites collectives qui emprunte une voie pour l’essentiel symétrique de celle pratiquée par le courant dominant dans ce domaine, celui de la psychologie dite évolutionniste et dont on peut probablement dire que les trois thèmes les plus importants sont l’adaptation-nisme néo-darwinien, l’innéisme et la modularité de l’esprit, déclinés les uns et les autres sous des formes diverses . De façon générale, la démarche que je veux exposer, et que je qualifierai par simplification d’ « abductive », part d’un pôle symétrique de celui des partisans d’une approche évolutionniste en sciences sociales. Elle est, en principe, complémentaire de celle-ci puisqu’elle consiste à partir des faits sociaux puis à chercher leur explication en remontant, par voie régressive, vers les diverses théories disponibles déjà plus ou moins bien établies tandis que la démarche des psychologues évolutionnistes en sciences sociales, dont Steven Pinker (2000) a donné la version la plus synthétique , tend à être, au contraire, foncièrement déductive, partant des principes de la psychologie évolutionniste et examinant quelles sont ou qu’elles devraient être leurs implications en sciences sociales. Ces démarches partageant par ailleurs, l’une et l’autre, un même naturalisme et un même matérialisme de principe, devraient, en principe, converger . Mais la différence des démarches conduit pourtant à une appréciation elle-même sensiblement différente des enjeux des sciences cognitives en sciences sociales.Je m’emploierai d’abord, dans la suite de cet examen, à établir une distinction entre différents types de croyances collectives, notamment entre les croyances collectives proprement dites, dans lesquelles un élément d’obligation de croire intervient, et d’autres croyances dites souvent aussi « collectives » mais dans lesquelles cet élément d’obligation fait défaut et qui sont plutôt des croyances « personnelles » fort répandues. Cela me conduira à poser la question de la pertinence de l’individualisme méthodologique et des défis que lui pose le holisme sur ces questions ; à repérer, d’autre part, au sein même des auteurs se réclamant de la psychologie évolutionniste infra-individualiste, une forme de nominalisme implicite mais très ferme et tout à fait compatible avec l’individualisme méthodologique.Dans un second temps, je chercherai à montrer avec quelques détails, sur l’exemple de croyances religieuses chrétiennes, dans quelle mesure une analyse cognitive peut se montrer pertinente sur ces deux types de croyances distincts et quel sens il faut donner à cette analyse cognitive. Je chercherai notamment à montrer en quel sens celle-ci peut requérir une approche de type infra-individualiste.Enfin je reviendrai, pour conclure, aux concepts élémentaires de la psychologie évolutionniste, en m’arrêtant notamment au concept de modularité, aisément détachable des concepts d’adaptation et d’innéité, pour chercher à établir en quel sens et jusqu’à quel point, dans une démarche abductive menée sur la base des analyses précédentes, il peut être pertinent d’introduire en sciences sociales un tel concept ou des concepts apparentés

    Connaissance de l'individuel et science du general. Une comparaison entre sciences de l'homme en société et sciences de la nature.

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    International audienceDans leur critique incisive du partage radical instauré par Dilthey entre sciences de la nature et sciences de l’esprit à la fin du XIX°siècle, partage qui reposait sur la différence d’objet de ces sciences, Windelband et Rickert avaient proposé de substituer à ce critère en quelque sorte ontologique un critère purement épistémologique ou méthodologique, distinguant deux modes d’approche et deux objectifs pertinents à l’intérieur des deux types de sciences: la méthode idiographique, visant la connaissance de l’individuel et la méthode nomothétique, visant la science du général, voire de l’universel. Mais l’on a souvent eu tendance à faire plus ou moins subrepticement se superposer le critère de Dilthey et le critère de Windelband-Rickert : aux sciences de la nature le nomothétique, aux sciences de l’esprit (ou de la culture) l’idiographique, voire à considérer, à la faveur de divers glissements, que l’idiographique était la méthode par excellence des « sciences de l’homme » ou celle des « sciences sociales ». Pour éviter ces glissements et circonscrire l’objet de mes analyses, je parlerai ici de « sciences de l’homme en société » (essentiellement l’histoire, la sociologie, l’ethnologie et l’économie) et ce sont ces sciences que je comparerai aux sciences de la nature. Je laisserai donc de côté la psychologie en tant que telle et ne préjugerai pas a priori de ce que toutes les sciences sociales sont des sciences de l’homme.Mon propos sera, dans cette contribution, de remettre en cause la pertinence de la superposition de la distinction méthode idiographique / méthode nomothétique et de la distinction sciences de l’homme en société / sciences de la nature

    Un modèle polyphonique en épistémologie sociale

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    I. Préambule : épistémologie sociale et sociologie de la connaissance L’objet de la sociologie de la connaissance Le problème essentiel de la sociologie de la connaissance et auquel on conviendra aisément que se ramènent tous les autres est de savoir ce qui est social dans la connaissance, spécialement dans la connaissance scientifique, ou en quoi la connaissance, tout spécialement scientifique, est collective. Cela requiert, préalablement, de savoir ce qu’on entend par « social » et par « co..
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