154 research outputs found

    Hadrien Saiag, Monnaies locales et économie populaire en Argentine, Paris, Karthala, 2016, 304 p.

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    « Monnaies locales et économie populaire en Argentine » présente l’évolution des dynamiques monétaires en Argentine. L’auteur, Hadrien Saïag, analyse les différentes phases de vie - l’émergence, le succès et la déchéance- d’un système monétaire alternatif à la monnaie d’Etat. Au milieu des années 1990, une communauté politique cherche à promouvoir des valeurs peu reconnues à l’échelle nationale et crée un système monétaire alternatif. Quelques années plus tard, la crise du peso éclate et les ..

    Jevons et la genèse de la monnaie

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    Jevons définit des principes théoriques largement mobilisés dans les recherches contemporaines. Il propose une genèse de la monnaie dans un cadre normatif et, en même temps, il tente de réconcilier son analyse avec un processus historique. Sans vérifier si le caractère normatif traduit le phénomène historique Jevons assimile ces deux niveaux d’abstraction et cela pose un problème de méthode. Premièrement, pour construire le modèle normatif, son analyse repose sur des exemples singuliers et marginaux ayant les caractéristiques recherchées. Deuxièmement, les concepts de monnaie et de troc sont polysémiques et ils s’adaptent aux besoins de ses démonstrations. Enfin selon les niveaux d’abstraction l’État intervient ou n’intervient pas dans les mécanismes de genèse de la monnaie.From a conceptual point of view, Jevons’ theory of money impacts contemporary research on money. Jevons proposes a normative genesis of money and he sets out to describe a historical phenomenon as well. Without verifying if the normative feature of its work follows a historical process, he assimilates both and that creates the methodological problem. First, Jevons’ normative and universal analysis is based on very specific examples, which have a number of required features. Second, the concepts of money and barter are polygenic and adapted to the needs of his demonstration. Then, according to the levels of abstraction, (normative or historical) it remains to be seen if the State plays a role in the process of the genesis of money

    What does the Covid-19 crisis reveal about economics and the economy? Introduction to this issue

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    Just a year after it was announced that a new virus had been discovered in the city of Wuhan, China, the world is no longer the same. The transformations wrought by the pandemic and the collective responses to it (lockdown of populations, drastic cuts in the movement of goods and more widely in economic and social activity) will entail structural effects. However, it is difficult to get a handle on the scope and nature of those effects. The Revue de la régulation posted a call for papers to j..

    Diversité des agricultures familiales

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    Dans un contexte d’interrogation sur les modèles agricoles et de profondes transformations des agricultures et des marchés, cet ouvrage s’attache à revisiter la diversité des formes familiales de production et leurs mutations de par le monde. Dès lors, l’analyse intègre les liens aux marchés, aux territoires et à l’Ailleurs — par le fait migratoire — les enjeux d’autonomie et de sécurité alimentaire, les stratégies de survie et d’accumulation ainsi que les formes d’action collective et politique. L’ouvrage est construit autour de dix-huit études de cas, menées dans les cinq continents. Elles ont toutes été conduites avec un cadre méthodologique, identique et original, inspiré du Sustainable Rural Livehoods (cadre d’identification des moyens de subsistance durables en milieu rural). Revisitée pour cet ouvrage, cette méthode d’observations et d’analyses permet aux auteurs de préciser finement « ce qui fait famille », d’analyser les adaptations du travail des actifs familiaux et les mettre en perspective avec le contexte territorial et les politiques publiques de chaque pays. Écrit à plusieurs mains, par un réseau de chercheurs, cet ouvrage contribue autant à l’approfondissement des savoirs scientifiques sur les agricultures familiales dans le monde qu’à la mise à l’épreuve d’un cadre méthodologique d’analyse et d’observations en milieu rural. Il vise un public de chercheurs, d’enseignants et d’étudiants, agronomes, économistes, sociologues et historiens. Les experts du développement agricole et rural y trouveront un grand intérêt. Plus largement, toute personne qui s’intéresse aux agricultures familiales et à leurs évolutions dans divers contextes sociaux trouvera avantage à cette lecture. Les chercheurs qui ont coordonné cet ouvrage sont agronomes, économistes et géographes, au Cirad ou à l’Inra où ils mènent des recherches sur les systèmes agricoles familiaux à des échelles locales, nationales ou internationales. Cet ouvrage est le fruit d’une démarche de recherche collective et partagée permettant à de nombreux scientifiques des pays du Sud d’exprimer la diversité des réalités agraires contemporaines. Certains coordinateurs ou auteurs de cet ouvrage ont également collaboré à Agricultures familiales et mondes à venir, titre paru en 2014 chez Quae. Ce livre est également disponible en anglais sous le titreDiversity of Family Farming Around the Worldauprès des éditions Springer -www.springer.co

    Afri-Can Forum 2

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    Dynamique monétaire et développement des échanges marchands. Le cas du nord laos

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    Money has a paradoxal statute in economic theory. To solve barter constraints it is supposed to appear in a barter economy and, once instituted, it has an accessory role. To construct this money genesis model authors imagined the barter economy to enhance its limits. Regarding to this point, the Phongsaly province case (Lao PDR ) is from a major interest. In few decades it shows secular phenomenon elsewhere. From 1975 to 2000, the local monetary field changed and the rural autarkic communities gave up its traditional organisations to turn into a market oriented model. Goods' exchanges played a weak role until 1975 but became progressively vital after this date. Required statistics were not available to check our hypothesis : A dynamic between money is necessary for market development. Data collecting had been the first step of this research. Then we adapted the national accounting system in order to enhance, for each money, the volume of goods exchanged. Our results show that the State imposed its money (kip) through a new tax system. Therefore peasants were obliged to trade goods to pay taxes. A market emerged and surplus could be sold. In addition once kip had been imposed comparisons between goods became possible. Peasants could asset what their productions were equivalents to and exchanges became a steady way to get what they produced before. Progressively they left their original self-sufficiency system and labour social division started. Nevertheless, even if the kip became the ordinary currency in this area it does not fill the whole monetary space. Traditional moneys kept their role and foreign currencies appeared. In 2000 traditional moneys were still used : by the poorest peasants; as a storage of value for the richest peasants; or generally spoken as a vector of socialisation. They were crucial to be inserted in a solidarity network that gave to peasants the necessary security to face the dangers of a market organisation. Foreign currencies are generally used to import or export goods. These currencies are specifically used by traders and according to their business moneys change. Both, traders and the national money, are the angular stone of monetary dynamic and good exchange development. Kip, as the main unit of account, gives a common norm to make the price system possible. Then the sustainable goods exchange system become concrete. It is as well the reference to make other currencies comparable. Traders organised goods transfers from production to consumption, they organised currencies transfers as well. Then supply and demand have been linked and markets are developing.Le statut de la monnaie est paradoxal dans la théorie économique. La monnaie occupe une place à priori centrale, mais très limitée dans les faits. Elle est supposée apparaître dans une économie de troc pour régler les problèmes de double coïncidence par exemple et, une fois instituée, elle n'est qu'un voile qui lubrifie les mécanismes de l'échange. Cette analyse résulte d'une longue genèse conceptuelle au cours de laquelle les auteurs imaginent souvent les économies de troc et leurs contraintes pour établir des propositions théoriques sur la nature d'une économie monétaire. L'exemple singulier d'une province isolée au nord de la République Populaire du Laos nous permet de confronter ces propositions à une configuration particulièrement intéressante dans la mesure où des évolutions généralement étendues sur de longues périodes ailleurs se concentrent en quelques décennies. Ce terrain met en relief l'influence d'une dynamique monétaire, où interviennent plusieurs monnaies, sur le développement des échanges marchands. Le premier chapitre de la thèse présente, d'une part la méthodologie adoptée pour collecter les données sur le volume des échanges marchands, de telles données n'étaient pas disponibles, et d'autre part, les adaptations faites au cadre comptable traditionnel pour traiter ces informations. Notre outil comptable redéfinit les secteurs institutionnels pour comprendre les flux d'une société rurale en pleine mutation et il permet de distinguer les moyens d'échanges associés aux transactions. Les TEE et les comptes d'agents, établis pour 6 années, proviennent de cette première étape et toutes les statistiques utilisées lors des différentes démonstrations sont issues de ce travail préalable. Le second chapitre pose les bases conceptuelles indispensables à l'étude d'un environnement où troc, bien monétaire et monnaie coexistent. Les différences entre ces concepts sont parfois ténues et il est important de biens les distinguer pour identifier les logiques qu'ils sous-tendent. Un bien monétaire et une relation de troc se confondent facilement par exemple et distinguer ou assimiler ces deux concepts n'est absolument pas équivalent. Ce travail théorique sur le troc et la monnaie conduit aux résultats suivants : d'une part, le troc est une relation bilatérale et la thèse soutient qu'il ne permet pas l'émergence d'une économie de troc. Cette dernière n'a jamais existé et ses limites n'expliquent pas la genèse de la monnaie. D'autre part, la monnaie est un médium de reproduction sociale dont le contour dépasse largement les trois fonctions canoniques. Plus qu'un instrument elle permet un mode d'organisation de la société, qu'elle soit organisée sur des principes marchands ou non. Ainsi, l'évolution du mode d'organisation, d'une économie de production domestique à une économie marchande par exemple, est conditionnée par l'apparition d'une nouvelle monnaie adaptée à la mise en place du second système. L'exemple de Phongsaly (chapitre 3), corrobore les résultats de l'analyse théorique du second chapitre, les marchés n'ayant pas imposé la monnaie. En revanche, par le truchement de la fiscalité et des transferts aux zones défavorisées, l'Etat a imposé sa monnaie. La fiscalité rend le kip incontournable et le marché devient l'élément par lequel les paysans accèdent à cette monnaie pour se libérer de la dette fiscale. Simultanément, à travers la consommation des fonctionnaires désormais payés en kip (grâce aux transferts), une demande en biens agricoles apparaît et l'autarcie laisse place aux échanges. La présence du kip (chapitre 4) remet en cause le mode d'organisation traditionnel des échanges, de la production et la société de Phongsaly se transforme progressivement. Sous certaines conditions, jugeant l'échange durable les unités de productions recourent progressivement aux marchés pour s'approvisionner. Ainsi, elles commencent à produire pour les marchés et l'autoproduction n'est plus le seul moyen pour satisfaire leurs besoins. Toutefois, les moyens d'échanges traditionnels (chapitre 5) ne sont pas exclus de la dynamique monétaire. Ils conservent leur statut auprès des unités de production les moins insérées dans le système marchand, c'est-à-dire les paysans les plus pauvres en général. Pour les autres paysans, ils permettent également de tisser les liens de solidarité indispensables pour affronter l'insécurité marchande. L'arrivée du kip n'élimine pas les moyens d'échanges traditionnels et induit parallèlement l'apparition de nouvelles monnaies. En effet, au sein de l'espace marchand, le kip ne couvre pas l'ensemble des besoins de médiation monétaire et les devises, inconnues auparavant, apparaissent. Le yuan domine largement l'espace des devises (chapitre 6) et, contrairement au bath et au dollar, il sort d'un cercle d'acteurs initiés. Les paysans, dont les villages se trouvent plus ou moins contigus à la frontière chinoise, recourent largement au yuan pour des transactions régulières. Par ailleurs, quel que soit le type d'acteur, pour certaines transactions spécifiques le yuan est l'unité de compte reconnue et, plus généralement, il est l'une des réserves de valeur de certains paysans et de quelques commerçants. En revanche, le bath et le dollar restent aux mains des commerçants et la majorité de la population n'y accède pas. L'évolution du champ monétaire de Phongsaly traduit une recomposition des pratiques monétaires. Selon leur appartenance sociale, le type d'échanges qu'ils effectuent et leurs besoins d'épargne les acteurs recourent à des monnaies différentes. Le champ monétaire de la province (chapitre 7) est fractionné et à la lumière des arguments que l'on développe, une cohérence interne à l'organisation de la province articule les éléments du champ. Les articulations entre moyens de paiement construisent des "passerelles" entre ceux-ci et, si un moyen ne suffit pas pour remplir les trois fonctions traditionnellement attribuées à la monnaie, les acteurs recourent à plusieurs moyens. Deux éléments expliquent le fonctionnement de ce système articulé : le kip et les commerçants. Le kip est la seule monnaie commune à tous, ou presque. Cette omniprésence met en relation les différents espaces et elle constitue un lien social sans lequel les transactions marchandes se développeraient difficilement. Les commerçants mettent en place l'organisation nécessaire aux transferts physiques et ainsi ils connectent, par les transactions de biens, des acteurs qui s'ignorent à priori. Par ailleurs, les transferts de biens avec les pays étrangers créent des excédents de devises pour certains et des déficits pour d'autres. Par exemple, les ventes effectuées en Chine par les paysans ne leur procurent pas la monnaie reconnue sur les marchés locaux, pour les achats domestiques. Les commerçants assurent le change et recyclent ces devises pour importer les biens qu'ils revendront aux paysans. Ces transferts, effectués par les commerçants, offrent aux acteurs la monnaie adéquate à leurs besoins et ainsi ils transactent. Le tandem kip/commerçant permet la mise en relation de l'offre et de la demande. Le kip constitue le pivot autour duquel, d'une part le prix des biens se définit et d'autre part le change de devises se structure. Grâce à ces articulations, les commerçants organisent les transferts de biens et rééquilibrent les flux monétaires. Ainsi, les marchandises circulent entre producteurs et consommateurs et la division sociale du travail s'amorce

    La pluralité monétaire en constante évolutionÀ propos de l’ouvrage de Jérôme Blanc, Les monnaies alternatives

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    Les monnaies alternatives (MA) se développent sur tous les continents et épousent de multiples formes. Elles circulent sur des territoires définis ou ne disposent pas de limites territoriales ; elles sont convertibles en monnaies d’État ou ne le sont pas ; elles valident des relations inter-entreprises ou inter-particuliers, elles émanent d’un projet de société alternative ou pallient les effets d’une crise, etc. Les MA révèlent des mouvements sociaux extrêmement variés dont les contours ne s..

    La subsistance de l’homme : l’économie selon Karl Polanyi

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    La Subsistance de l’Homme, ouvrage posthume de Karl Polanyi, est enfin disponible en version française. Dans une perspective historique, cet ouvrage avant tout théorique se penche sur la place de l’économie dans les sociétés. Il discute les fondements théoriques de l’école néoclassique voire classique et propose : d’une part une batterie de concept pour expliquer l’encastrement ou le désencastrement de l’économie et d’autre part, des modèles pour expliquer les différences institutionnelles entre les économies anciennes et les économies où le système de marché joue un rôle déterminant. Les critiques de la pensée néoclassique exprimées par Polanyi posent des questions originales dont l’acuité ne se retrouve pas toujours dans les propositions qu’il formule. En effet, le modèle théorique polanyien n’intègre pas réellement les impensés de la théorie néoclassique, même si tous les éléments empiriques pour le faire se trouvent dans La Subsistance de l’Homme.The Livelihood of Man, posthumous work of Karl Polanyi, is now available in French. In a historical perspective this book, primarily theoretical, leans on the role of the economy in society. It discusses the theoretical foundations of neoclassical, or classical schools in some respects, and offers: firstly a battery concepts to explain the embedding or disembedding of the economy; secondly different models to explain institutional differences between old economies and economies where the market system plays a crucial role. Polanyi’s critics of the neoclassical school ask original questions whose acuity does not always find itself in its propositions. The polanyien theoretical model does not really include unthought of the neoclassical theory, even though if all empirical evidence, to integrate the unthought to the model, can be found in The Livelihood of Man
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