26 research outputs found

    Diversité des espèces cultivées et contraintes à la production en agriculture maraîchère au Togo

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    Cette étude vise à faire le point sur la diversité des espèces cultivées en agriculture maraîchère, leur distribution suivant les organes produits, la disponibilité des légumes ainsi que les contraintes qui entravent cette agriculture. Elle se fonde sur des enquêtes menées sous forme de "focus groups" auprès des maraîchers du pays. Les données recueillies et traitées ont révélé 43 espèces maraîchères qui se répartissent en 30 genres et 17 familles. Les légumes feuilles sont les plus fréquents quoique l’on puisse constater une prédominance de production de la carotte (Daucus carotta L.). Bien que Brassica oleracea var. capitata L. et Lactuca sativa L. soient cultivées dans tout le pays, elles semblent néanmoins être spécifiques des régions sèches de la Kara et des Savanes qui alimentent la capitale Lomé, en saison sèche (novembre à mars). Cette agriculture est soumise à des contraintes mais, celle qui semble avoir le plus d’impact est liée au foncier. En agissant sur celui-ci, on peut faire évoluer l’agriculture maraîchère au Togo vers des futurs prometteurs.Mots clés : Diversité, espèces cultivées, contraintes, agriculture maraîchère, Tog

    Sorindeia warneckei Engl. (Anacardiaceae), une espèce multi-usagère de la dépression de la Lama au Togo

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    Sorindeia warneckei est une espèce multi-usagère utilisée comme brosse à dent végétale. Sa pérennité est très menacée à cause des installations humaines et du manque d’informations scientifiques la concernant. La présente étude réalisée dans la dépression de la Lama (Région Maritime du Togo) vise une valorisation de S. warneckei. La collecte des données est basée sur des inventaires phytoécologiques de 51 fourrés couplés à des enquêtes ethnobotaniques semi-directives par interviews individuelles et par focus-groupe. Une diversité de 149 espèces dont 36 préférentielles réparties en 128 genres et 51 familles ont été recensées. Les espèces les plus fréquentes sont respectivement: Zanthoxylum zanthoxyloides, Sorindeia warneckei, Carissa edulis et Azadirachta indica. Les espèces les plus abondantes sont respectivement : C. edulis, Z. zanthoxyloides, S. warneckei, Hexalobus monopetalus et Mallotus oppositifolius. Les investigations ethnobotaniques montrent qu’en plus des tiges de la plante utilisées comme brosse végétale, la pulpe des graines est consommée. La vente des brosses végétales de l’espèce se pratique par certaines femmes de l’ethnie Ouatchi. Cette espèce aux vertus sanitaires et aux potentielles économiques mérite d’être valorisée. Cependant, la forte dégradation des forêts littorales togolaises et des fourrés de la dépression de la Lama est une menace à la survie de l’espèce.Mots-clés : Sorindeia warneckei, brosse végétale, valorisation, dépression de la Lama, Togo

    Exploitation Agricole des Berges : Une Strategie D’Adaptation aux Changements Climatiques Destructrice des Forets Galleries dans La Plaine de L’oti

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    L’étude porte sur la dynamique des activités humaines liées aux cours d’eau et leurs impacts environnementaux notamment la dégradation des forêts galeries. Des enquêtes menées auprès de 65 exploitants agricoles, ont permis d’analyser les modes et les facteurs d’exploitation des terres riveraines. Ainsi, dans un contexte d’adaptation aux changements et à l’assèchement climatiques, d’insuffisance de terres, les activités agricoles migrent vers les terres des berges de la plaine de l’Oti. Aussi, des mesures dendrométriques dans les champs, jachères et forêts galeriesont-elles permis de ressortir les impacts négatifs inhérents à ces pratiques anthropiques. Ces impacts sont manifestes à travers de faibles paramètres structuraux obtenus dans les champs et jachères comparativement à ceux dans les forêts galeries. De plus en plus florissantes malgré de nombreuses contraintes naturelles, ces activités agricoles constituent certes, une adaptation aux changements climatiques mais elles dégradent les écosystèmes riverains.Mots-clés: activités humaines, impacts, forêt galerie, plaine de l’Oti, Togo

    Description agromorphologique et détermination du potentiel antioxydant des variétés sous-utilisées et nouvellement introduites de maïs, manioc, niébé et piment dans la région Maritime-Est du Togo

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    Au Togo, l’importance accordée aux variétés locales diminue, suite au changement graduel des itinéraires culturaux et des habitudes alimentaires.  Ces variétés se trouvent menacées de disparition, au profit des variétés introduites. Pour une gestion durable de cette diversité locale, une caractérisation morphologique s’avère cruciale. Très peu d’étude ont porté, sur la caractérisation agromorphologique des variétés locales des principales cultures (maïs, manioc, niébé et piment) de la région Maritime-Est du Togo, ainsi que leurs valeurs nutritionnelles. Cette étude a pour  objectif de faire une description agromorphologique et une détermination du degré de menace ainsi que du potentiel antioxydant des variétés locales très menacées et celles nouvellement introduites de maïs, manioc, niébé et piment. Pour atteindre ces objectifs, des enquêtes  ethnobotaniques sont réalisées dans 25 villages, auprès de 126 personnes ressources. Les villages sont choisis afin d’avoir une répartition homogène et une couverture totale des ethnies. Quant aux personnes ressources, elles sont choisies sur accord des autorités locales ayant pris connaissance dudit questionnaire. Les variétés locales ont été différentiées grâce aux descripteurs agromorphologiques retenus à cet effet. Le  degré de menace a été déterminé grâce à la matrice « variétés locales x localités ». L’analyse en composante principale a permis d’évaluer la structuration de la diversité locale sur la base des critères agromorphologiques. Les 44 variétés locales sont discriminées en quatre catégories. Les catégories des variétés locales très menacées ; menacées ; assez menacées et peu menacées contiennent respectivement quatre, six, dix-huit et seize variétés locales. Le test de réduction de la 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyle est utilisé pour déterminer le potentiel antioxydant des extraits des variétés locales très menacées (Ayidzin, Adibolo, Katowali et Blikouhé) et celles introduites. Les variétés locales très menacées ont toutes, un potentiel antioxydant remarquable en comparaison aux variétés introduites. Le rapport est de l’ordre de 1,4 pour le piment ; 2,6 pour le maïs ; 5,2 pour le manioc et 6,4 pour le niébé. Ces données permettront une valorisation de cette agrobiodiversité en vue de leur sauvegarde. L’utilisation des variétés locales permettra ainsi de lutter contre la malnutrition et favorisera une gestion durable de ces ressources phytogénétiques. Un profond screening phytochimique s’avère nécessaire, afin d’identifier les molécules responsables des différences de potentiel antioxydant. Mots clés: Maïs, Manioc, Piment, Niébé, variétés locales, agrobiodiversité, antioxydant, agromorphologiques, 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyle   English Title: Agromorphological description and determination of the antioxidant potential of the underutilized and newly introduced varieties of maize cassava, cowpea and hot pepper in the Maritime-East region of TogoIn Togo, the importance given to local varieties of plants is decreasing due to the gradual change in cropping patterns and eating habits. These varieties are threatened with extinction for the benefit of introduced varieties. For sustainable management of these local varieties, a morphological characterization is necessary. Little research has been carried out on the agromorphological characterization of local varieties of the main crops(maize, cassava, cowpea and pepper) of the Maritime-East region of Togo, as well as their nutritional values. This study aims to undertake inventory  of the local varieties, to  determine their degree of threat, and to compare the antioxidant potential of the highly endangered local varieties and those introduced (corn, cassava, cowpeas and pepper). To achieve these objectives, ethnobotanical surveys were carried out in 25 villages, with 126resource persons. The villages were chosen in order to have a homogeneous distribution and a total coverage of the ethnic groups. As for the resource persons, they were chosen by agreement of the local authorities who have taken note of the questionnaire. Local varieties have been differentiated by the agromorphological descriptors used for this purpose. The degree of extinction threat was determined by the "local varieties xlocalities" matrix. The principal component analysis made it possible to evaluate the structuring of local diversity on the basis of agromorphological criteria. The 44 local varieties are discriminated in four categories. The category of very threatened local varieties; threatened; fairly threatened and less threatened contain respectively four, six, eighteen and sixteen local varieties. The 2,2-diphenyl-1-picrylhydrazyl reduction test is used to determine the antioxidant potential of the highly endangered local varieties (Ayidzin, Adibolo, Katowali and Blikouhé) and those introduced. The highly endangered local varieties all have significant antioxidant potential compared to the introduced varieties. The ratio was as follows: 1.4 for pepper; 2.6 for maize; 5.2 for cassava and 6.4 for cowpea. These data will, thus, make possible the valorization of this agrobiodiversity with aims to safeguarding. The use of local varieties will thus help to combat malnutrition and promote sustainable management of these plant genetic  resources. A deep phytochemical screening should be necessary to identify the molecules responsible for differences in antioxidant potential. Key words: Maize, cassava, pepper, cowpea, local varieties, agrobiodiversity, antioxidant, agromorphological, 2,2-diphenyl-1-picrylhydrazy

    Regeneration naturelle d’un fruitier spontane : Lannea microcarpa Engl. et K. Krause au nord du Togo

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    Lannea microcarpa est un fruitier spontané des savanes du Nord-Togo. Sa population en déclin, est pauvre en individus juvéniles. La présente étude a été conduite afin d’analyser le potentiel de régénération de l’espèce dans les unités géomorphologiques de la région. Soixante (60) placeaux de 5000 m2 relevant d’un inventaire ponctuel ont été installés dans les peuplements de l’espèce dans les plaines, sur les plateaux et les collines rocheuses. Les données collectées ont concerné les hauteurs de tous les individus. Les plaines seules, ayant présenté des cohortes de semis, 10 placeaux permanents y ont été retenus pour le suivi de la régénération. Les plaines ont présenté une abondance significative plus élevée de nouveaux semis (p = 0,008) par rapport aux plateaux et collines.  Cependant, les taux de juvéniles devant être recrutés dans la population adulte ne diffèrent pas pour ces trois situations topographiques (p = 0,112). Cela s’explique par le fait que les jeunes plants ne durent que le temps de la saison pluvieuse. Les rejets de tubercules et les rejets à partir des souches de tiges brulées ou desséchées permettent la survie et le maintien de la régénération. La sensibilisation de la population pour la pratique de la régénération assistée permettrait d’accroître son potentiel de régénération.Mots clés : Fruitier spontané, régénération, stade de hauteur, dynamique, Togo

    Que sont devenues les plantes autrefois consommées par les divers groupes ethnoculturels du Togo?

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    L'alimentation végétale chez l'homme a subi beaucoup de mutations dues essentiellement à l'adoption de régimes alimentaires dits évolués dans lesquels les ressources végétales locales rustiques occupent de moins en moins de place. Une étude ethnobotanique sur les plantes alimentaires mineures ou menacées de disparition a été menée entre 2003 et 2006 dans 280 localités distribuées sur toute l'étendue du territoire togolais en tenant compte des 5 zones écologiques et des différents groupes ethnoculturels. Cent trente deux espèces alimentaires mineures ou menacées de disparition ont été recensées. Elles sont classées en 85 espèces spontanées (64 %) et 47 espèces cultivées (36 %). Quarante-quatre espèces de plantes ont été signalées comme menacées de disparition au niveau de tous les groupes ethnoculturels du pays. Tandis que la menace de disparition ne pèse sur d'autres qu'au niveau régional, voire local. Suivant la réduction de la zone d'occurrence et / ou de leurs implications l'alimentation des populations, 6 plantes sont considérées comme très menacées, 19 comme assez menacées, 86 comme menacées et 129 comme peu menacées. Le nombre de plantes alimentaires menacées de disparition a varié de 2 à 40, suivant les localités et de 10 à 50 chez la plupart des ethnies.Nowadays, traditional plants are less used for food by human because of more sophisticated eating habits. An ethno botanical study was carried out on both minor and food plants threatened for extinction in 280 localities in Togo throughout the 5 ecological zones and socio-ethnic groups. The study revealed 132 species of minor or threatened food plants. They were distinguished in 85 spontaneous species (64 %) and 141 varieties belonging to 47 cultivated ones (36 %). Twenty-fourth cultivated species have only one variety, while 23 other species have 2 to 18. Forty-four plants species are considered as threatened throughout the whole country. According to the reduction in areas of occurrence or in the usage, 6, 19, 86 and 129 plant species were considered as very, somewhat and less threatened, respectively. The number of threatened food plants varied from 2 to 40, according to localities and from 10 to 50 local varieties and species at the majority of the ethnic groups, except for the Éwe, Lamba, Nawdba, Ife and Moba groups, which numbered more than 50 plants.Keywords: Threatened food plants, ethnobotanic, ethnocultural groups, Tog

    La diversité génétique des bananiers plantains cultivés dans la zone Ouest de la Région des Plateaux au Togo

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    Le bananier représente l’une des cultures les plus importantes dans le monde. Au Togo, la culture de bananiers plantains se fait surtout dans la Région des Plateaux à l’Ouest dans de petites exploitations agricoles ; ce qui a entrainé une faible productivité. Cependant, les variétés de bananiers plantains cultivées ne sont pas bien connues. Un inventaire a été entrepris dans le but de dénombrer les variétés de bananiers plantains cultivés grâce à des paramètres agromorphologiques et aussi de montrer l’intérêt que suscite la valorisation de la culture de cette plante. Au terme de cette étude, cinq (5) variétés de bananiers plantains ont été recensées. La variété ‘Apim’ est la plus productive suivie de la variété ‘Abladzo’. Contrairement aux autres, la variété ‘Taévé’ produit 2 régimes par pied au lieu d’un régime. Le cycle végétatif des bananiers plantains varie de 11 à 15 mois sauf pour la variété ‘Apim’ qui est de 18 mois. Des études de propagation rapide doivent être envisagées pour la sélection des variétés hautement performantes et la production massive du plantain pour les populations locales.© 2013 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : Togo, bananier plantain, diversité génétique

    Etat des connaissances sur la flore et la phytosociologie de deux aires protégées de la chaîne de l’Atakora au Togo : Parc National Fazao-Malfakassa et Réserve de Faune d’Alédjo

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    Faute de données scientifiques de base, les aires protégées du Togo ne sont pas dotées de plans d’aménagement conséquents. Elles subissent par ailleurs de fortes pressions anthropiques. La présente étude est une contribution à la connaissance de ces aires à travers des investigations  botaniques et écologiques dans le Parc National de Fazao-Malfakassa  (PNFM) et la réserve de faune d’Alédjo (RFA) sur la chaîne de l’Atakora.Des inventaires floristiques et écologiques sur 154 placeaux (PNFM) et 100 (RFA) de 10 m x 50 m ont permis de recenser au total 617 espèces  végétales dont 308 espèces communes et 171 propres au PFM et 138 espèces à la RFA. Quatre nouveaux signalements pour la flore togolaise ont été faits dans les Asclepiadaceae (Raphionacme keayi Bullock.), les Asteraceae (Adelostigma senegalensis Benth.), les Orchidaceae (Platycoryne paludosa (Lind.) Rolfe et les Schizaeaceae (Lygodium  microphyllum (Cav.) R. Br.). L’analyse factorielle de correspondances des données a conduit à 14 groupements végétaux dans les formations  étudiées. Leur distribution est sous l’influence de trois principaux facteurs : l’humidité du sol, le substrat édaphique et la topographie. Les intrusions humaines menacent l’intégrité de ces formations et hypothèquent l’avenir de ces aires protégées, d’où la nécessité d’urgentes actions idoines de gestion.© 2013 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : aires protégées, diversité spécifique, phytosociologie, Atakora, Togo

    Stratégies paysannes de conservation de quelques ressources phytogénétiques dans le Moyen-Mono au Togo

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    L\' étude, réalisée dans le Moyen-mono (Sud-Est du Togo), analyse les pratiques paysannes de conservation des ressources phytogénétiques. Les pratiques agricoles sont évaluées selon leur modalité, leur opportunité et leur efficacité à travers des interviews semi-structurées et des observations directes dans les champs et les ménages. Les pratiques de conservation des semences les plus courantes observées sont l\'utilisation des greniers de types «Huidza» et «Ava» pour le maïs, la mise en bidons et fûts pour le niébé. Des produits sont utilisés pour renforcer la conservation. Il s\'agit de la cendre, du jus d\' Azadirachta indica, du sable fin, des grains de sel de cuisine, de la sciure de bois pour le maïs ; du péricarpe sec de Citrus sp. et/ou du Capsicum sp. pour le niébé. Des bottes de tiges de manioc sont mises contre tuteurs en milieu ombragé alors que les semences d\'ignames sont conservées en clôture à domicile ou en fosse au champ. Ces pratiques, très efficaces, portant moins atteinte à l\'environnement doivent être encouragées.The study undertaken in Middle-Mono, South-east Togo, aims to analyse farmers conservation practices of PhytoGenetic Resources. Agricultural practices were assessed according type, opportunity and effectiveness, through semi-structured household interviews and direct farm observations. The main practices of seed conservation are the use of «Huidza» and «Ava» granaries for maize, cask or bole and baril for cowpea. Some homemade products are added to seeds in order improve conservation ; these are kitchen salt, woodash, sawdust, fine sand, Azadirachta indica juice, for maize and dry pericarp of Citrus sp. and/or Capsicum sp. for cowpea. Top boots of cassava are staked while yam seeds are put into pits in farm or in a barn at home. As the practices of phytogenetic resources conservation in Moyen-Mono are found to be efficient and have less environmental adverse effects, their use by farmes must be encouraged. Keywords: Togo, Moyen-Mono, ressources phytogénétiques, pratiques de conservation.Agronomie Africaine Vol. 19 (3) 2007: pp. 337-34

    Analyse de la diversite des systemes de conservation des agroressources dans deux zones ecologiques contrastees du Togo: Analysis of the diversity of agroresources conservation systems in two contrasting ecological zones of TogoAnalysis of the diversity of agroresources conservation systems in two contrasting ecological zones of Togo

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    La conservation de la biodiversité agricole est impérative pour l’atteinte des objectifs du développement durable. De nos jours, les stratégies locales de conservation sont prônées à cause de leurs originalités et efficacités dans la gestion des agroressources. C’est dans cette optique qu’une étude a été effectuée dans deux zones écologiques de conservation des ressources phytogénétiques à potentialités contrastées au Togo pour recenser la diversité des systèmes de conservations des agroressources. La méthodologie adoptée est celle des enquêtes anthropologiques conduites par des interviews semi-structurées et des focus group dans 29 localités appartenant à 8 groupes ethnoculturels. Il résulte des investigations que les enquêtés maintiennent les agroressources locales dans les systèmes de conservation ex situ (61,9%) et in situ (38,1%) regroupant les jardins de cases, les champs et les jachères. Les stratégies de conservation des organes sous forme de fruits/pièces florales, de plantes entières et racines /tubercules restent adopter dans les deux zones tandis que la préservation des espèces sous la forme d’epis/gousses et grains/graines est localisée à la zone IV. Le maïs, le niébé sont conservés sous forme de grains et graines alors que le manioc et l’igname sont gardés dans les champs sous formes de plante entière, de tubercules, de racines et de boutures. Le système ex-situ reste plus efficace, malgré qu’il soit plus coûteux et induit de forts impacts environnementaux alors que la conservation in situ est plus accessible et demeure faiblement utilisée pour la conservation de l’agrobiodiversité. Cette étude constitue une alerte pour les décideurs nationaux face au défi du développement et de la sécurité alimentaire dans les deux zones écologiques prospectées.ABSTRACTThe conservation of agricultural biodiversity is important for the achievement of the goals of sustainable development. Nowadays, local conservation strategies are advocated because of their originality and efficiency in the management of agro resources. That study was carried out in two ecological zones for the conservation of phytogenetic resources with contrasting potential in Togo to identify the diversity of agro resource conservation systems. The methodology adopted is anthropological surveys via semi-structured interviews and focus groups in 29 localities from 8 ethnocultural groups. The results of the investigations show that the respondents maintain local agro resources in ex situ (61.9%) and in situ (38.9%) conservation systems with home gardens, fields and fallow. Conservation strategies such as fruits / floral parts, plants and roots/tubers organs forms remain adopted in both IV and V ecological zone zones while the preservation of species in the form of corn / cloves and grains remains localized in the zone. IV. Maize and cowpeas are kept as grains and seeds, while cassava and yams are kept in the fields as whole plants, tubers, roots and cuttings. The ex situ system remains more efficient, despite being more costly and inducing strong environmental impacts, while in situ conservation is more accessible and remains little used for the conservation of agro biodiversity. This study constitutes an alert for national decision-makers faced with the challenge of development and food security in the two ecological zones prospected
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