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    Les urgences medicales dans les unites de soins continus pediatriques au CHU Sylvanus Olympio de Lome

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    Pré-requis: La morbidité et la mortalité liées aux enfants restent élevées dans les pays d’Afrique subsaharienne. Pour atteindre les Objectifs du Millenium pour le Développement, il importe de considérer les urgences médicales pédiatriques qui y jouent un role important et de définir des interventions pour leur réduction.But: Décrire le profil épidémiologique des enfants admis dans les unités pédiatriques de soins continus et rapporter la morbi-mortalité liée aux urgences en pédiatrie.Méthodologie: Etude retrospective portant sur 4791 dossiers d’enfants âgés de 0 à 15 ans hospitalisés pour une urgence dans les unités de soins continus du service de pédiatrie du CHU Sylvanus Olympio de Lomé du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015.Résultats: les urgences ont représenté 21,2% des consultations et 63,2% des hospitalisations. Dans les premières 24 h, 30,7% des patients ont consulté. L’âge moyen des patients était de 3,2 ± 3,6 ans. La majorité des patients (86,6%) avait moins de 5 ans. Il y avait 34,7% de nouveau-nés. Chez les nouveau-nés, les principaux types d’urgence étaient infectieuses (84,2%). Chez les enfants de plus de 1 mois, les urgences étaient hématologiques (48,7%), infectieuses (46,6%) et neurologiques (31,4%). Le taux de létalité était de 18,7%. Chez les nouveau-nés, il était de 23,8% et chez les enfants de plus de 1 mois 15,9%. La majorité des patients décédés (90%) avait moins de 5 ans.Conclusion: La réduction des décès d’enfants admis pour une urgence passe par une consultation précoce et la diffusion d’interventions multifacettes sur le paludisme et l’infection néonatale.Mots clés: urgences, réanimation pédiatrique, LoméEnglish Title: Pediatric emergencies medicine in intensive care unit at CHU Sylvanus Olympio LomeEnglish AbstractBackground: Morbidity and mortality of children still high in african subsaharian country. The pediatric medical emergencies must take important place in the causes and to reach millennium goals it’s important to considers them and determine how to manage.Objectives: To determine the epidemiological profile of pediatric medical emergencies and report their morbidity and mortality.Methods: We retrospectively reviewed the medical records of 4791 children aged 0 to 15 years hospitalized for medical emergencies in intensive care unit in pediatric department at CHU Sylvanus Olympio Lomé between 1st January 2014 and 31 December 2015.Results: Emergencies represented 21.2% of all consultation and 63.2% of hospitalization. In the first 24 hours, 30.7% of patients were admitted. Median (range) patient age was 3.2 ± 3.6 years. Most patients (86.6%) were under five years. There were 34.7% of newborn. In newborn, infectious disease accounted for 84.2%. In children aged more than 1 month, hematological events accounted for 48.7% of cases, infectious disease for 46,6%, and neurological events for 31,4%. The overall mortality rate was 18.7%. The mortality in newborn 23.8% and 15.9% in over 1 month. Most deaths (90%) occurred in children under five.Conclusion: Early specialist consultation and multi-disciplinary intervention targeting malaria and neonatal sepsis may reduce the mortality rate among neonates and children admitted for emergencies in tropical countries.Keywords: emergencies, intensive care unit, pediatric, Lom

    Connaissance et acceptation du vaccin contre l’hepatite B par les meres et statut vaccinal des meres a Lome (Togo)

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    La vaccination est la principale mesure de prévention de l’hépatite B; elle permettra de réduire, à terme, le nombre de porteurs chroniques du virus de l’hépatite B (VHB) et les décès liés aux complications de cette infection: cirrhose et cancer du foie. Au Togo le vaccin anti VHB fait partie du programme élargi de vaccination. Il est gratuit dans le cadre de ce programme. Le but de cette étude était d’évaluer les connaissances des mères de Lomé sur le vaccin anti VHB, et de déterminer les facteurs pouvant influencer l’acceptation du vaccin anti VHB. Nous avons inclus 89 femmes sur 124 femmes approchées (71,7%) et 89 enfants avec un âge moyen de 23 mois et un sex-ratio (H/F) de 1. La majorité des enfants (95,5%) étaient vaccinés contre le VHB dans le cadre du PEV (63%). Pour les enfants non vaccinés, la raison évoqué par les mères était principalement l’ignorance (75%). Il n’y avait pas de différence du statut vaccinal des enfants selon l’âge des mamans (p= 0,953), Cependant il existait une différence dans le statut vaccinal de l’enfant, selon que les enfants soient assurés (p=0,039), ou que le médecin soit pédiatre (p= 0,014). La plupart des mères ne savait pas que le VHB se transmet par le sang (65,2%) ou par voie sexuelle (66,3%). La majorité des mères (65,2%) n’était pas vacciné contre le VHB. Parmi les mères non vaccinées, la moitié (50,9%) ignore l’existence du vaccin et 3,5% avaient refusé la vaccination. Presque toutes les mères (98,9%) étaient d’accord pour la vaccination de leurs enfants.Mots clés: vaccin, hépatite B, acceptation des mères, TogoEnglish Title: Knowledge and acceptance of the vaccine against hepatitis B by mothers and the vaccinal status of mothers in Lome (Togo)English AbstractVaccination is the main preventive measure for hepatitis B; it will ultimately reduce the number of chronic carriers of hepatitis B virus (HBV) and deaths related to the complications of this infection: cirrhosis and liver cancer. In Togo anti HBV vaccine. It is part of the expanded immunization program; it is free as part of this program. The purpose of this study was to assess the knowledge of mothers of Lome on anti HBV vaccine, and to determine the factors that influence the acceptance of anti-HBV vaccine. We included 89 women out of 124 women approached (71.7%) and 89 children with a mean age of 23 months and a sex ratio (M / F) 1. The majority of children (95.5%) were vaccinated against HBV in the EPI (63%). For unvaccinated children, the reason cited by mothers was mainly ignorance (75%). There was no difference in the immunization status of children by age mothers (p = 0.953), however there was a difference in the  immunization status of children, as children are insured (p = 0.039) or the doctor or pediatrician (p = 0.014). Most mothers did not know that HBV is spread through blood (65.2%) or through sex (66.3%). The majority of mothers (65.2%) was not vaccinated against HBV. Among the non-vaccinated dams, half (50.9%) unaware of the vaccine and 3.5% refused vaccination. Almost all mothers (98.9%) agreed to vaccinant their children.Keywords: vaccine, hepatitis B, vaccin refusal, Tog

    Connaissance et attitude pratique des sages femmes sur la prevention de la transmission mere-enfant du virus de l’hepatite b a Lome (Togo)

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    Introduction : La prévention de la transmission mère enfant (PTME) du virus de l’hépatite B (VHB) implique une bonne connaissance du VHB et l’adoption de bonnes pratiques par les sages femmes (SF). L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances et les pratiques des SF sur la PTME du VHB.Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique ; étaient incluses dans l’étude, les SF travaillant dans la ville de Lomé.Résultats : 87 SF avaient répondu aux questionnaires sur 134 SF (64,9%). Leur âge moyen était de 32,9±5ans. La plupart étaient recrutées en périphérie (41,4%) et travaillaient en salle d’accouchement (79,3%). La moitié ignorait que le VHB  se transmet au cours de la grossesse (65,5%) ou que le VHB ne se transmet par lors de l’allaitement (60,9%). La plupart des SF (90%) ne savait pas que le risque de transmission du VHB est corrélé à la présence de l’AgHBe. Plus de la moitié des  SF (65,5%) ne connaissait pas l’existence de l’immunoglobuline anti VHB. Les SF de moins de 5ans d’ancienneté professionnelle avaient la meilleure connaissance (p=0,0382) du vaccin anti VHB et de son intégration dans le PEV. Toutes les SF (97,7%) pratiquaient systématiquement le dosage de l’AgHBs, cependant 13,8% ne vaccinaient pas les nouveau-nés de mères AgHBs positif à la naissance. Presque la moitié (41,1%) des SF ne referaient pas les mères AgHBs positif vers un spécialiste. Les SF recrutées dans les CHU avaient la meilleure pratique de la vaccination du nouveauné à la naissance (p=0,007). Les SF ayant moins de 5ans d’ancienneté professionnelle avaient la meilleurs pratique du dosage de l’AgHBs (p=0,037).Conclusion : Les connaissances des SF sur la PTME sont moyennement bonnes. La pratique de la PTME par les SF serait influencée par la charge de travail. Très peu de mères Ag HBs positif étaient suivies en milieu spécialisé après accouchement.Mots clés : Connaissance, Attitude, Prevention de la transmission mère-enfant, hépatite B, Sage-femm
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