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    Distribution et habitats de Newbouldia laevis (P.Beauv.) Seemann ex Bureau et de Dracaena arborea (Willd.) Link dans les zones bioclimatiques du BĂ©nin

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    Cette Ă©tude a permis de dĂ©terminer la distribution et les habitats potentiels de Newbouldia laevis et de Dracaena arborea dans les zones bioclimatiques du BĂ©nin en vue de leur gestion durable. Trente relevĂ©s phytosociologiques ont Ă©tĂ© effectuĂ©s dans les formations vĂ©gĂ©tales. La matrice obtenue a permis de discriminer les forĂŞts sacrĂ©es (74 genres ; 46 familles ; Richesse spĂ©cifique=130 ; H=5,92 bits; R=0,97) des champs/jachères (42 genres ; 28 familles ; Richesse spĂ©cifique =69; H=3,40 bits; R=0,62). Les densitĂ©s moyennes de tiges sont passĂ©es en forĂŞts sacrĂ©es de 64 Ă  31 et Ă  0 tiges.ha-1; puis de 28 Ă  16 tiges.ha-1 dans les champs/jachères chez D. arborea. Chez N. laevis, ces densitĂ©s sont passĂ©es de 30 Ă  15 puis Ă  09 tiges.ha-1 en forĂŞts sacrĂ©es et de 89 Ă  56 et Ă  13 tiges.ha-1 dans les champs/jachères respectivement en zones guinĂ©o-congolaise, soudano-guinĂ©enne et soudanienne. Les phanĂ©rophytes et les espèces guinĂ©o-congolaises sont les plus dominants. D. arborea et N. laevis se conservent mieux respectivement en forĂŞts sacrĂ©es et en champs/jachères. Leur introduction dans les programmes de reboisement et la protection de leurs habitats potentiels seraient un atout pour leur meilleure conservation et contribueront Ă  formuler des recommandations soutenues pour leur valorisation au BĂ©nin.Mots clĂ©s : BĂ©nin, Distribution, Zones bioclimatiques, Newbouldia laevis, Dracaena arborea.   English Title: Distribution and habitats of Newbouldia laevis (P.Beauv.) Seemann ex Bureau and Dracaena arborea (Willd.) Link in the bioclimatic zones of BeninThis study carried out in the three bioclimatic zones of Benin aims to determine the potential habitats and the geographic distributions of Newbouldia laevis and Dracaena arborea, two anthropophilic agroforestry species in order to conserve them sustainably. Thirty phytosociological surveys were sampled and the matrix gotten was subjected to an analysis of the adjusted correspondences (DCA) to discriminate the sacred forests with great diversity (Rf = 130; H = 5.92; R = 0.97) of the fields/fallows of medium diversity (Rf = 69; H = 3.40; R = 0.62) and balanced. The average densities of stems went from 64, 31 and 0 stems.ha-1 in D. arborea to 30, 15 and 09 stems.ha-1 in N. laevis in sacred forests and in fields/fallows from 28, 16 and 0 stems.ha-1 in D. arborea at 89, 56 and 13 stems.ha-1 in N. laevis respectively in guinean-congolese, sudano-guinean and sudanian zones. Phanerophytes constitute 85% of the average recovery in number and occupation of space. Guinean-congolese species are dominant and have a wide distribution spectrum. D. arborea and N. laevis keep better in sacred forests and fields / fallows respectively. The protection of potential habitats and the introduction of species into national reforestation programs as a priority would be an asset for better conservation.Keywords : Benin, Distribution, bioclimatic zone, Newbouldia laevis, Dracaena arborea.   &nbsp

    Caractéristiques techniques et importance socio-économique de l’apiculture au Nord-Ouest du Bénin : cas de la commune de Cobly

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    Au Bénin, la production du miel constitue une source potentielle non négligeable de revenu monétaire pour la population rurale. Une enquête a été conduite au Nord-Ouest du Bénin auprès de 35 apiculteurs pour évaluer les caractéristiques techniques et l’importance socio-économique de l’apiculture. Les apiculteurs enquêtés ont un âge compris entre 20 et 79 ans. La plupart des apiculteurs interviewés (74,29%) pratiquaient la chasse au miel avant d’être formés pour l’apiculture moderne. Les types de ruches connus sont la ruche kenyane qui est utilisée exclusivement par 68,57% des apiculteurs et la ruche traditionnelle utilisée seulement par 8,57%. Le nombre de ruches colonisées par apiculteur ou groupement varie de 3 à 46. La production annuelle de miel est en moyenne de 10,55 ± 3,56 litres par ruche et de 148,57 ± 77,01 litres par apiculteur ou groupement. Le prix de vente du miel est compris entre 1200 et 2000 F CFA par litre. La recette annuelle brute par apiculteur ou groupement varie de 9000 à 580000 F CFA. Le miel est utilisé dans le traitement de 28 maladies dont la brûlure et la toux sont les plus citées.Mots clés: Miel, techniques apicoles, revenu monétaire, usages, Bénin

    Connaissances et pratiques ethnobotaniques en médecines traditionnelles vétérinaire et humaine au Bénin : similarité ou dissemblance ?

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    Objectif : Rechercher la similarité entre les usages liés aux plantes sollicitées en ethnomédecines vétérinaire et humaine afin de contribuer à la valorisation de ces connaissances endogènes dans la zone cotonnière du centre-Bénin.Méthodes et Résultats : Des enquêtes ont été réalisées individuellement auprès de 105 éleveurs, agroéleveurs et guérisseurs traditionnels. Les paramètres de diversité floristique, ceux relatifs aux pratiques ethnobotaniques et les facteurs socioculturels déterminant la connaissance ethnobotanique sont utilisés pour les diverses comparaisons basées sur des tests de Khi Deux de Pearson et de deux proportions. La fréquence (S) d’espèces ou d’usages communs a été calculée pour évaluer le taux de similarité entre les deux types de médecine. Quatre-vingt douze (92) espèces de plantes impliquées dans la composition de 122 recettes ont été recensées pour les deux types de médecines. Globalement, la similarité est très grande entre les deux types de médecine en termes de plantes utilisées (86,69%) et grande en termes d’usages rapportés (65%).Conclusion et applications des résultats : Certaines connaissances ethnovétérinaires proviendraient de la médecine humaine et vice-versa. Les plantes efficaces utilisées en ethnomédecine vétérinaire pourraient être indiquées dans le traitement des mêmes maladies chez l’homme en cas d’une similarité d’agents pathogènes. Les études phytochimiques, pharmacologiques et cliniques devraient être envisagées pour la valorisation effective de ces plantes.Mots clés. Ethnomédecines vétérinaire et humaine, origine, similarité, Centre-Bénin

    Diversité, impacts et usages des Loranthaceae parasites de Cola nitida (Vent.) Schott. & Endl. au Sud-Bénin

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    Cola nitida est une espèce fruitière à usages multiples qui, malheureusement, est souvent la cible des plantes parasites de la famille des Loranthaceae. L’objectif de la présente étude est de recenser les espèces de Loranthaceae parasites de C. nitida, d’évaluer leur impact sur ce fruitier et d’inventorier les usages thérapeutiques faits de ces plantes parasites au Sud du Bénin. Pour y parvenir, des inventaires floristique et forestier puis des enquêtes ethnobotaniques ont été réalisés. Au total, 15 plantations et 50 jardins de case abritant C. nitida ont été explorés dans 12 villages à travers lesquels 87 personnes utilisant les Loranthaceae ont été questionnées. Les résultats révèlent que sur les 552 pieds de C. nitida explorés, 6 espèces de Loranthaceae qui sont : Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii et T. globiferus ont été recensées. Le taux d’infestation est de 53%. Sur le plan ethnobotanique, les Loranthaceae de C. nitida interviennent dans le traitement de 3 affections que sont : la stérilité, les fausses couches (40% chacune) et les troubles menstruels (20%). Cette étude permet de proposer l’utilisation à grande échelle des Loranthaceae comme approche de gestion durable de ces hémiparasites.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Gui africain, biodiversité, densité parasitaire, gestion durable, BéninEnglish Title: Diversity, impacts and uses of Loranthaceae growing on Cola nitida (Vent.) Schott. & Endl. in Southern BeninEnglish AbstractCola nitida is a kind of fruit presenting international multiple uses. However, this fruit is often the target of parasitic plants of Loranthaceae family. The aim of the present work is to know the diversity and  impact of Loranthaceae on C. nitida tree and the different uses made of these parasites. A total of 552 feet of C. nitida have been explored within 15 plantations and 50 home gardens spread in 12 villages through which 87 people using Loranthaceae have been questioned. The results show that C. nitida is parasitized by 6 species of Loranthaceae (Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii and T. globiferus). Infestation rate of C. nitida is 53%. On ethnobotanical level, Loranthaceae growing on C. nitida contribute to the treatment of three diseases which are barrenness, miscarriage (40% each) and menstrual disorders (20%). Pending the development of effective struggle methods against Loranthaceae growing on C. nitida, the widespread use of these parasites can contribute to maintain them in acceptable damage threshold and also generate incomes for people.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: African mistletoes, biodiversity, parasite density, sustainable management, Beni
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