31 research outputs found

    Aspects technico-Ă©conomiques de la transformation de borassus aethiopum mart (arecaceae) au Centre-BĂ©nin

    Get PDF
    Ce travail vise à étudier les aspects technico-économiques de la transformation de Borassus aethiopum, une espèce végétale utilisée comme produit forestier non ligneux et comme bois d’œuvre dans les communes de Savè et de Glazoué dans le département des Collines au centre du Bénin. Pour identifier les organes utilisés et étudier les aspects technico-économiques, un questionnaire d’enquête a été adressé à 70 individus, soit 55 vendeurs d’hypocotyles et 15 vendeurs d’éventails dans les communes de Savè et de Glazoué Il ressort des résultats d’enquêtes que les hypocotyles et les éventails du rônier font l’objet de commerce florissant à Savè et à Glazoué. La production d’hypocotyles est valorisée dans le secteur d’étude et représente 90 % des revenus des femmes qui s’y adonnent réellement. Les marges bénéficiaires réalisées par mois varient entre 34500 FCFA et 54660 FCFA par an pour les producteurs et entre 25000 FCFA et 120000 FCFA par mois pour les vendeurs d’hypocotyles. Le circuit de commercialisation regroupe les villes de Savè, Glazoué et Cotonou.Mots-clés : transformation, importance économique, menaces, Borassus aethiopum, Bénin.Technical and economic aspects of the transformation of borassus aethiopum mart (arecaceae) center-BeninThis work aims to study the technical and economic aspects of the transformation of African fan palm, a plant species used as non-timber forest products such as timber and in public Savè and Glazoué in the hills department in central Benin. Used to identify the bodies and investigate the technical and economic aspects, a survey questionnaire was sent to 70 individuals or 55 hypocotyls sellers and 15sellers fans in public Savè and Glazoué. The findings of investigations hypocotyls and fans of palmyra are subject to flourishing tradeand Savè Glazoué. Production hypocotyls are valued in the study area and represents 90% of income for women who are actually engaged. The profit margins per month vary between 34,500 and 54,660 FCFA FCFA per year for producers and between 25,000 and 120,000 FCFA FCFA per month for hypocotyls sellers. The marketing includes the cities of Savè, Glazoué and CotonouKeywords : transformation, economic importance, threats, African fan palm, Benin

    Dépôt pollinique actuel et végétation du sud du Bénin

    Get PDF
    Les analyses polliniques de sédiments de surface, prélevés dans les différentes formations végétales qui constituent le paysage du sud du Bénin, sont réalisées en vue d’établir une relation entre la pluie polliniqueet la végétation actuelle. Les pollens des espèces dominantes des principaux types de formations végétales sont identifiés, mais leur taux de représentativité pour chaque type de formation végétale est resté faible. Lavégétation locale n’est donc pas la plus représentée dans les spectres polliniques. Ainsi, la pluie pollinique enregistre aussi bien les données de la végétation locale que régionale. Le diagramme pollinique obtenu montrel’importance des pollens de Elaeis guineensis et des Poaceae qui sont partout quasi-présents, ce qui caractérise la dominance des formations ouvertes, résultant surtout de l’action anthropique dans le sud du Bénin

    Les Loranthaceae des zones guinéenne et soudano-guinéenne au Bénin et leurs hôtes

    Get PDF
    Une prospection itinérante a été faite de 1996 à 2010 en zones guinéenne et soudano-guinéenne au Bénin en vue d’inventorier les différentes espèces de Loranthaceae et leurs hôtes. Les inventaires ont été réalisés le long de quelques routes et des sentiers dans les 45 communes des deux zones phytogéographiques. Au total, 4 genres (Agelanthus, Globimetula, Phragmanthera, Tapinanthus) et 10 espèces (Agelanthus brunneus, A. dodoneifolius, Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, P. nigritana, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii, T. globiferus et T. sessilifolius). Parmi ces espèces, deux sont nouvelles pour la flore du Bénin, à savoir : Globimetula cupulata et Tapinanthus belvisii. La diversité taxonomique des hôtes est de 105 espèces réparties dans 85 genres, 33 familles et une seule classe qui est celle des Dicotylédones. Les familles les plus riches en espèces parasitées sont les Leguminosae (23,8%), lesEuphorbiaceae (8,6%) et les Moraceae (7,6%). Parmi les espèces hôtes, 36,2% sont des bois d’oeuvre et de service, 49% sont médicinales et 20% sont à la fois médicinales et alimentaires

    Etude Ethnobotanique des plantes médicinales vendues dans le marché d’Abomey-Calavi au Bénin

    Get PDF
    La commercialisation et l’utilisation des essences médicinales constituent des pratiques très courantes en Afrique et en particulier au Bénin. Une enquête a été effectuée chez une seule vendeuse disposant de trois différents étalages. L’inventaire minutieux et détaillé des trois étals a duré 30 jours. Un total de 205 espèces végétales groupées en 181 genres et 74 familles ont été recensées. Les familles les plus représentées en termes de richesse spécifique sont : Leguminosae (15%), Rubiaceae (7%) et Euphorbiaceae (7%). Ces espèces sont utilisées dans la formulation de 41 recettes pour traiter 37 maladies et symptômes. Le spectre biologique montre une nette prédominance des phanérophytes (68%). L’analyse biogéographique montre une dominance des espèces guinéo-congolaises (29%), pantropicales (29%) et afrotropicales (10%). Les tiges feuillées (67%) et racines (15%) constituent les organes les plus prisés. La décoction (86%) et le savon (12%) sont les formes pharmaceutiques fréquemment enregistrées. Les maladies et symptômes les plus fréquemment cités par les acheteurs sont: paludisme, diarrhée, stérilité, troubles menstruels, ictère, infections. Au nombre des plantes les plus vendues et rares, on peut citer: Khaya senegalensis, Monodora myristica, Xylopia aethiopica, Tetrapleura tetraptera, Acridocarpus smeathmannii et Entada gigas. La vente des plantes médicinales constitue non seulement une activité génératrice de revenu, mais contribue aussi aux soins de santé primaire, à la vulgarisation et la pérennisation du savoir endogène associé à l’utilisation des plantes médicinales.Mots clés: Plantes médicinales commercialisées, diversité, utilisations, rareté, Béni

    Efficacité de l’agent antagoniste Trichoderma harzianum sur Fusarium oxysporum f. sp. lycopersiciagent pathogène de la tomate

    Get PDF
    Les essais de confrontation directe, sur milieu de culture PDA (Potato Dextro Agar), entre Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici et Trichoderma harzianum ont révélé que ce dernier a pu inhiber la croissance mycélienne du F. oxysporum f. sp. lycopersici de plus de 67% par rapport au témoin et ce après six jours  d’incubation à 25 °C. De plus, au-delà de cette période, T. harzianum a envahi les colonies de F. oxysporum f. sp. lycopersici sur lesquelles il sporule. Des résultats intéressants ont également été obtenus in vivo : en effet, le repiquage des plants de tomate Akincon et Tounvi du genre Lycopersicon dont les racines ont été  préalablement trempées dans une suspension sporale du F. oxysporum f. sp. lycopersici dans un sol préalablement autoclavé et traité par T. harzianum montre que ce dernier a réduit l’incidence de la fusariose, du flétrissement, du jaunissement et de mort des plantes comparativement aux plants inoculés par le pathogène  uniquement et repiqués dans le sol préalablement autoclavé. Les plants inoculés, repiqués dans le sol et traités par l’antagoniste étudié, ne montrent aucune  différence comparativement à ceux du témoin sain (non inoculé et non traité) ; mieux les plants traités par le T. harzianum présentent une croissance végétative meilleure et un système racinaire vigoureux.Mots clés: Fusarium oxyspoum, Trichoderma harzianium, Lycopersicon, Akincon, Tounvi

    Diversité, usages vétérinaires et vulnérabilité des plantes médicinales au Nord-Bénin

    Get PDF
    Au Bénin, les animaux domestiques continuent de payer un lourd tribut à diverses pathologies. Une enquête a été conduite au Nord-Bénin pour recenser les recettes à usages vétérinaires, sélectionner les plus crédibles et évaluer la vulnérabilité des plantes impliquées. Elle a consisté à des interviews individuelles semistructurées auprès de 60 éleveurs. Au total 56 espèces végétales ont été citées. Elles sont reparties en 50 genres et 22 familles. Les familles les plus représentées en espèces sont : Leguminosae (34%) et Combretaceae (11%). Au total 86 recettes ont été recensées pour traiter 31 pathologies avec la Fièvre aphteuse comme la plus fréquente (19%). Les fréquences de recettes (Fr) et de citation des recettes (Fcr) ont permis de sélectionner celles qui sont plus crédibles. Les écorces de tige sont plus citées avec un pourcentage de 61%. Huit (08) modes de préparation sont indiqués avec la décoction (49%) comme la plus fréquente. Trente et un (31) espèces se sont révélées vulnérables. Cette étude a permis la sélection de quelques recettes crédibles. Les recherches phytochimiques ultérieures montreront les potentialités réelles des plantes citées dans le traitement des pathologies animales.Mots clés : Plantes, médecine vétérinaire, Fr, Fcr, Béni

    Diversité et évaluation participative des cultivars du manioc (Manihot esculenta Crantz) au Centre Bénin

    Get PDF
    Le manioc est une plante alimentaire qui contribue fortement à la sécurité alimentaire au Bénin. Pour évaluer sa diversité variétale, les performances  agronomiques, technologiques et culinaires de ses cultivars dans la région centrale du Bénin, 41 villages ont été prospectés. Sous réserve de  synonymie, 107  cultivars de manioc ont été recensés dont 59 élites. L’indice de diversité de Shannon est de 3,78 et traduit une importante diversité variétale. Le nombre de  cultivars recensés varie de 3 à 26 par village (10 en moyenne). Dans les villages où une perte de diversité variétale est notée, son taux a varié de 6,25 à 80% avec  un taux moyen de 42,22% par village. Les cultivars à produire sont choisis sur la base de 21 critères dont les plus importants sont la forte productivité (16,37% de reponses), la qualité et le rendement en gari (15,52% de reponses) et la précocité (13,27% de reponses). Les contraintes de production (9 au total) perçues par les producteurs peuvent etre levées par l’utilisation des  cultivars performants. L’évaluation participative a révélé l’existence de très peu de cultivars performants par  rapport aux paramètres biotiques et abiotiques. La mise en place d’un programme d’amélioration et de création variétale est fortement recommandée pour la relance de la production du manioc au Bénin.Mots clés : Bénin, critère de préférence, cultivar élite, diversité variétale, évaluation participative, manioc

    Inventaire ethno-pharmacologique des plantes utilisées dans le traitement des pathologies parasitaires dans les élevages extensifs et semi-intensifs du Bénin

    Get PDF
    L’Afrique regorge d’une importante réserve de plantes utilisées en  ethnomédecine vétérinaire. La présente étude vise à répertorier une gamme de plantes médicinales habituellement utilisées pour traiter lespathologies parasitaires des animaux. A cet effet, une enquête ethno-botanique a été réalisée auprès de 787 éleveurs et agro-éleveurs des huit zones agro-écologiques du Bénin, de juin à décembre 2013. Au total, cinq (5) plantes médicinales (Azadirachta indica, Cajanus cajan, Cissus  quadrangularis, Nicotiana tabacum et Vernonia amygdalina) sont utilisées pour traiter la coccidiose contre deux (2) plantes (Bombax costatum etProsopis africana) pour la piroplasmose et douze (12) plantes dont A. polyacantha, C. sieberiana, C. febrifuga, D. microcarpum, P. kotschyi, Z. mays pour la trypanosomiase. En outre, dix-huit (18) plantes dont A. digitata, A. senegalensis, A. leiocarpa, Bambusa vulgaris, F. exasperata ont été inventoriées pour traiter les ectoparasitoses contre dix-sept (17) plantes dont A. flagellaris, C. papaya, E. guineensis, M. charantia, Sennaalata pour la gale et quarante-deux (42) plantes dont A. digitata, A. sativum, Anacardium occidentale, A. leiocarpa, B. ferruginea, C. papaya, C. ambrosioides, K. senegalensis, F. sur, M. inermis, N. canensis pour traiter les helminthiases. Les organes les plus utilisés sont les feuilles et les écorces. La majorité des remèdes sont préparés sous forme de décoction. Des tests sur l’efficacité de ces plantes permettront de mieux les valoriser dans la lutte contre les pathologies parasitaires.Mots clés : Maladies parasitaires, phyto-pharmacologie, enquête, Bénin

    Les forets denses humides semi-decidues du Sud-Benin

    No full text
    No Abstract
    corecore