Efficacite des bioinsecticides a base de l’huile essentielle de Cymbopogon schoenanthus (L.) spreng contre les punaises rouges (Dysdercus voelkeri, schmidt) en culture cotonniere au Togo

De nos jours la lutte contre les punaises rouges, ravageurs du cotonnier, se résume en l’utilisation d’insecticides chimiques de synthèse. Nombre de ces produits utilisés sont persistants et leur grande toxicité sur la santé humaine et environnementale est préoccupante. Dans la recherche d’alternatives aux insecticides chimiques de synthèse, ce présent travail de recherche vise à évaluer le potentiel insecticide des émulsions aqueuses à base de l’huile essentielle de Cymbopogon schoenanthus (L.) contre Dysdercus voelkeri, un des redoutables ravageurs du cotonnier au Togo. Des émulsions aqueuses à différentes concentrations ont été utilisées dans les traitements phytosanitaires sur culture cotonnière en comparaison avec des insecticides binaires vulgarisés (lambdacyhalothrine/profénofos 15/300 gha-1 et cyperméthrine/acétamipride 36/8 gha-1). Les dénombrements de D. voelkeri sur les plantes cibles de chaque parcelle élémentaire ont montré que la dose la plus forte de l’émulsion (6%) et le témoin positif (insecticide vulgarisé) ont été plus efficaces avec des densités de populations faibles de punaises respectivement de 7,14 ± 1,46 et 4,86 ± 1,84 punaises/plant. Contrairement les autres doses (4 et 2%) d’émulsions à base de l’huile essentielle de C. schoenanthus ont eu dans leurs parcelles respectivement 39,57±5,81 et 45,28±3,92 punaises/plant et le témoin (55,71 ± 5,23 punaises/plant). L’analyse sanitaire des jeunes capsules tombées sous les cotonniers a révélé que la dose la plus forte de l’émulsion (6%) et le témoin positif ont réduit respectivement les piqûres des punaises de 71,40 et 72,33% par rapport au témoin. Les taux de réduction des piqûres dans les parcelles à traitements de 4 et 2% de l’émulsion ont été faibles avec des taux respectifs de 55,32% et 22,83%. Ces résultats révèlent clairement que l’émulsion aqueuse formulée et testée dans l’étude peut réduire significativement les attaques de ces ravageurs. Cette étude montre la possibilité de l'utilisation de l’huile essentielle de C.schoenanthus comme matière première dans la formulation de biopesticide comme alternative aux insecticides chimiques de synthèse dans la lutte contre les punaises rouges du cotonnier au Togo

Evaluation de l’incidence des attaques des insectes piqueurs-suceurs sur huit varietes de cotonnier (Gossypium hirsutum) au Togo.

Dans la perspective de contribuer à l’élaboration d’une stratégie de gestion intégrée desprincipaux insectes piqueurs-suceurs (Aphis gossypii et Jacobiella fascialis) rencontrés en culture cotonnière au Togo, un test de résistance variétale a été réalisé sur la station de Kolokopé de juillet à octobre 2016.Huit variétés de Gossypium hirsutumont été testées dans un dispositif de blocs de Fisherà trois répétitions. L’essai a été conduit en condition d’infestation naturelle et en absence de traitement phytosanitaire. Les paramètres mesurés ont été les incidences des attaques des piqueurs-suceurs, la densité de poils et de glandes à gossypol sur le pétiole et la nervure principale de la feuille, la largeur du lobe centrale de la feuille et la longueur de la nervure principale. Les résultats ont montré que les variétés SRT*STAM 129A, H 406-7 FREGO et PALMERI ont été résistantes aux attaques des jassides et pucerons par rapport à HG 151-5qui a été plus sensible. Les autres varietés, PUNCTATUM, YUCATANENSE et OKLAHOMA RED ont été moyennement sensibles. La variété STAM 129 A a été moyennement résistante comparativement à HG 151-1. Mots clés : piqueurs-suceurs, évaluation, résistance, variété

Effet bioinsecticide des extraits d’Azadirachta indica a. Juss. Et d’Ocimum canum sims contre Sitophilus zeamais Mostch (Coleoptera: Curculionidae): Bioinsecticidal effect of the extracts of Azadirachta indica a. Juss. And Ocimum canum sims against Sitophilus zeamais Mostch (Coleoptera: Curculionidae)

Le stockage des grains de maïs est souvent confronté aux attaques des ravageurs de céréales notamment Sitophilus zeamais. L’utilisation des pesticides de synthèse pour éradiquer ces ravageurs est généralement la solution choisie par les producteurs. Mais cette stratégie de lutte phytosanitaire entraine des conséquences néfastes sur l’environnement et la santé humaine. Dans une recherche de méthodes de luttes alternatives, les activités bioinsecticides et inhibitrices de l’oviposition des extraits poudreux des graines d’Azadirachta indica et des feuilles d’Ocimum canum ont été testées sur S. zeamais. Les résultats obtenus ont montré que tous les extraits végétaux possèdent des propriétés insecticides sur S. zeamais. Au vingt-huitième jour du biotest, le mélange poudreux à 50% d’A. indica et 50% d’O. canum a induit des mortalités plus élevées (86,57±15,16 et 88,76±2,01% aux doses successives de 20 et 40 g) sur S. zeamais suivies de celles causées par l’extrait poudreux pur d’A. indica (77,66±6,02 et 79,25±18,1%) et l’extrait d’O. canum (32,00±14,7 et 68,10±7,13%). Les différentes doses des trois formulations poudreuses ont eu par rapport au témoin contrôle un impact négatif sur l’oviposition de S. zeamais en réduisant la ponte normale des oeufs. A toutes les doses, l’extrait poudreux d’A. indica a été plus toxique sur l’oviposition de S. zeamais avec des taux de pontes faibles (9,71±3,6 ; 3,11±2,3 ; 2,54±1,80 ; 2,18±11,00%). Le mélange poudreux à proportions égales d’A. indica et d’O. canum et l’extrait d’A. indica ont montré respectivement leurs potentielles activités insecticides et inhibitrices de l’oviposition sur S. zeamais.ABSTRACTThe storage of maize grains is often confronted with attacks from cereal pests such as Sitophilus zeamais. The use of synthetic pesticides to eradicate these pests is generally the solution chosen by producers. However, this phytosanitary control strategy has harmful consequences on the environment and human health. In a search for alternative control methods, the bioinsecticide and oviposition inhibiting activities of powdery extracts of Azadirachta indica seeds and Ocimum canum leaves were tested on S. zeamais. The results obtained showed that all plant extracts have insecticidal properties on S. zeamais. On the twenty-eighth day of the biotest, the powdery mixture of 50% A. indica and 50% O. canum induced higher mortalities (86.57±15.16 and 88.76±2.01% at successive doses of 20 and 40 g) on S. zeamais followed by those caused by pure powdery extract of A. indica (77.66±6.02 and 79.25±18.1%) and O. canum extract (32.00±14.7 and 68.10±7.13%). The different doses of the three powdered formulations had a negative impact on the oviposition of S. zeamais compared to the control control by reducing normal egg laying. At all doses, the powdered extract of A. indica was more toxic on the oviposition of S. zeamais with low oviposition rates (9.71±3.6; 3.11±2.3; 2.54±1.80; 2.18±11.00%). The powdery mixture with equal proportions of A. indica and O. canum and the extract of A. indica showed respectively their potential insecticidal and oviposition ²inhibiting activities on S. zeamais

Efficacité des Bioinsecticides à Base de l'Huile Essentielle de Cymbopogon Schoenanthus (L.) Spreng contre les Punaises Rouges (Dysdercus Voelkeri, Schmidt) en Culture Cotonnière au Togo

International audienceCurrently, the fight against red bugs, a pest of the cotton plant, is limited to the use of synthetic chemical insecticides. Many of the products used are persistent and their high toxicity to human health and the environment is of concern. In the search for alternatives to synthetic chemical insecticides, the aim of this research work was to evaluate the insecticidal potential of aqueous emulsions based on the essential oil of Cymbopogon schoenanthus (L.) against Dysdercus voelkeri, one of the redoubtable pests of cotton plant in Togo. Aqueous emulsions at different concentrations were used in phytosanitary treatments on cotton crop compared to vulgarized binary insecticides (lambdacyhalothrin/profenofos 15/300 gha-1 and cypermethrin/acetamiprid 36/8 gha-1). D. voelkeri counts on target plants of each elementary plot revealed that the highest dose of the emulsion (6%) of C. schoenanthus essential oil and the control (vulgarized insecticide) were more effective with low bug population densities of 7.14 } 1.46 and 4.86 } 1.84 bugs/plant, respectively. On the contrary, the other doses (4 and 2%) of emulsions based on C. schoenanthus essential oil had in their plots respectively 39.57 } 5.81 and 45.28 } 3.92 bugs/plant and the control (55.71 } 5.23 bugs/plant). Health analysis of the young cotton bolls that fell under the cotton plants revealed that the highest dose of the emulsion (6%) and the control reduced stings by 71.40 and 72.33 % respectively, compared to the control. Stings reduction rates in plots with treatments of 4 and 2% of the emulsion were low with rates of 55.32 and 22.83 %, respectively. These results clearly show that the aqueous emulsion formulated and tested in the study can significantly reduce attacks of these pests. This study shows the possibility of using the essential oil of C. schoenanthus as a raw material in the formulation of biopesticide as an alternative to synthetic chemical insecticides in the control of cotton plant red bugs in Togo.Currently, the fight against red bugs, a pest of the cotton plant, is limited to the use of synthetic chemical insecticides. Many of the products used are persistent and their high toxicity to human health and the environment is of concern. In the search for alternatives to synthetic chemical insecticides, the aim of this research work was to evaluate the insecticidal potential of aqueous emulsions based on the essential oil of Cymbopogon schoenanthus (L.) against Dysdercus voelkeri, one of the redoubtable pests of cotton plant in Togo. Aqueous emulsions at different concentrations were used in phytosanitary treatments on cotton crop compared to vulgarized binary insecticides (lambdacyhalothrin/profenofos 15/300 gha-1 and cypermethrin/acetamiprid 36/8 gha-1). D. voelkeri counts on target plants of each elementary plot revealed that the highest dose of the emulsion (6%) of C. schoenanthus essential oil and the control (vulgarized insecticide) were more effective with low bug population densities of 7.14 ± 1.46 and 4.86 ± 1.84 bugs/plant, respectively. On the contrary, the other doses (4 and 2%) of emulsions based on C. schoenanthus essential oil had in their plots respectively 39.57 ± 5.81 and 45.28 ± 3.92 bugs/plant and the control (55.71 ± 5.23 bugs/plant). Health analysis of the young cotton bolls that fell under the cotton plants revealed that the highest dose of the emulsion (6%) and the control reduced stings by 71.40 and 72.33 % respectively, compared to the control. Stings reduction rates in plots with treatments of 4 and 2% of the emulsion were low with rates of 55.32 and 22.83 %, respectively. These results clearly show that the aqueous emulsion formulated and tested in the study can significantly reduce attacks of these pests. This study shows the possibility of using the essential oil of C. schoenanthus as a raw material in the formulation of biopesticide as an alternative to synthetic chemical insecticides in the control of cotton plant red bugs in Togo