Le moment choisi pour faire des séances de rappel n’améliorerait pas la conservation des compétences acquises en réanimation par les professionnels de la santé : un essai contrôlé randomisé

Introduction: Booster sessions can improve cardiopulmonary resuscitation (CPR) skill retention among healthcare providers; however, the optimal timing of these sessions is unknown. This study aimed to explore differences in skill retention based on booster session timing. Methods: After ethics approval, healthcare providers who completed an initial CPR training course were randomly assigned to either an early booster, late booster, or no booster group. Participants’ mean resuscitation scores, time to initiate compressions, and time to successfully provide defibrillation were assessed immediately post-course and four months later using linear mixed models. Results: Seventy-three healthcare professionals were included in the analysis. There were no significant differences by randomization in the immediate post-test (9.7, 9.2, 8.9) or retention test (10.2, 9.8, and 9.5) resuscitation scores. No significant effects were observed for time to compression. Post-test time to defibrillation (mean ± SE: 112.8 ± 3.0 sec) was significantly faster compared to retention (mean ± SE: 120.4 ± 2.7 sec) (p = 0.04); however, the effect did not vary by randomization. Conclusion: No difference was observed in resuscitation skill retention between the early, late, and no booster groups. More research is needed to determine the aspects of a booster session beyond timing that contribute to skill retention.Introduction : Les séances de rappel peuvent favoriser la conservation des compétences en réanimation cardio-pulmonaire (RCP) chez les professionnels de la santé; toutefois, le moment optimal pour offrir ces séances est inconnu. Cette étude visait à explorer les différences dans la conservation de compétences en fonction du moment où intervient la séance de rappel. Méthodes : Après avoir obtenu une approbation éthique, nous avons réparti, au hasard, des professionnels de la santé ayant suivi une formation initiale en RCP entre un groupe de rappel précoce, un groupe de rappel tardif et un groupe qui ne reçoit pas de séance de rappel. Les scores moyens des participants pour la réussite de la réanimation, le temps moyen pris avant de commencer les compressions et le temps moyen pris pour effectuer avec succès la défibrillation ont été évalués immédiatement après la séance et quatre mois plus tard à l’aide de modèles mixtes linéaires. Résultats : Soixante-treize professionnels de la santé ont participé à l’étude. Il n’y a pas eu de différences significatives selon la randomisation dans les scores de réanimation du post-test immédiat (9,7; 9,2; 8,9) et du test sur la conservation des compétences (10,2; 9,8 et 9,5). Aucun effet significatif n’a été observé pour le délai avant d’entamer les compressions. Le délai pour la défibrillation était significativement plus court après la séance (moyenne ± SE : 112,8 ± 3,0 sec) que lors du test de conservation des compétences (moyenne ± SE : 120,4 ± 2,7 sec) (p=0,04); cependant, l’effet ne variait pas selon la randomisation. Conclusion : Aucune différence n’a été observée sur le plan de la conservation des compétences en réanimation entre les groupes de rappel précoce, de rappel tardif et d’absence de rappel. De plus amples recherches sont nécessaires pour déterminer les facteurs d’une séance de rappel, autres que le moment où elle intervient, qui contribueraient à la conservation des compétences

Radiation dose mapping and anastomotic complications after trimodality therapy for esophageal cancers

Background and purpose: There is conflicting evidence with respect to the correlation between neoadjuvant chemoradiation and anastomotic complications following trimodality therapy in patients with esophageal cancer. We aimed to analyze the relationship between their dosimetry and any resulting anastomotic complications. Materials and methods: The medical records of 51 consecutive patients who underwent trimodality therapy between 2007 and 2014 were retrospectively reviewed. We analyzed the differences in the mean dose received by regions of the esophagus relative to the landmark of the azygous vein and the stomach to correlate the development of an anastomotic complication using nonparametric rank-sum tests. Results: Anastomotic leakage and stricture rates were 12% and 22%, respectively. Patients with anastomotic complications received a statistically significant higher mean dose to the esophagus at the level of the azygous vein (0.0 cm) and lower (up to −2.7 cm) (28.4–42.2 Gy vs. 10.3–27.6 Gy, p < 0.04). There were no differences noted in mean gastric doses. Median follow up time was 30.9 months. Median overall survival and disease free survival of our patient cohort was 34.4 months and 22.5 months, respectively. The development of an anastomotic complication did not affect survival outcomes. Conclusion: Patients who experienced anastomotic complication after trimodality therapy for esophageal cancer were more likely to have received a higher mean esophageal dose around the proximity of the azygous vein, where intrathoracic anastomoses most commonly occur. Communication between surgical and radiation oncologists regarding the anastomotic location may be an important consideration in planning for trimodality therapy in reducing potential anastomotic complications

The timing of booster sessions may not improve resuscitation skill retention among healthcare providers: A randomized controlled trial

Introduction: Booster sessions can improve cardiopulmonary resuscitation (CPR) skill retention among healthcare providers; however, the optimal timing of these sessions is unknown. This study aimed to explore differences in skill retention based on booster session timing.Methods: After ethics approval, healthcare providers who completed an initial CPR training course were randomly assigned to either an early booster, late booster, or no booster group. Participants’ mean resuscitation scores, time to initiate compressions, and time to successfully provide defibrillation were assessed immediately post-course and four months later using linear mixed models.Results: Seventy-three healthcare professionals were included in the analysis. There were no significant differences by randomization in the immediate post-test (9.7, 9.2, 8.9) or retention test (10.2, 9.8, and 9.5) resuscitation scores. No significant effects were observed for time to compression. Post-test time to defibrillation (mean ± SE: 112.8 ± 3.0 sec) was significantly faster compared to retention (mean ± SE: 120.4 ± 2.7 sec) (p = 0.04); however, the effect did not vary by randomization.Conclusion: No difference was observed in resuscitation skill retention between the early, late, and no booster groups. More research is needed to determine the aspects of a booster session beyond timing that contribute to skill retention.Introduction : Des séances de rappel peuvent favoriser le maintien des compétences en réanimation cardio-pulmonaire (RCP) chez les professionnels de la santé; toutefois, le moment optimal pour offrir ces séances est inconnu. Cette étude visait à explorer les différences dans le maintien des compétences en fonction du moment où intervient la séance de rappel.Méthodes : Après avoir obtenu une approbation éthique, nous avons réparti au hasard des professionnels de la santé ayant suivi une formation initiale en RCP entre un groupe qui a reçu un rappel précoce, un groupe qui a eu un rappel tardif et un groupe qui n’a pas reçu de séance de rappel. Les scores moyens de réussite de la réanimation, le temps moyen pris avant de commencer les compressions et le temps moyen pris pour effectuer avec succès une défibrillation ont été évalués immédiatement après la séance et quatre mois plus tard, à l’aide de modèles mixtes linéaires.Résultats : Les données de 73 professionnels de la santé ont été analysées. Il n’y a pas eu de différences significatives à la suite de la randomisation dans les scores de réanimation au post-test immédiat (9,7; 9,2; 8,9) et au test sur le maintien des compétences (10,2; 9,8 et 9,5). Aucun effet significatif n’a été observé en lien avec le délai avant d’entamer les compressions. Le délai de défibrillation était significativement plus court après la séance (moyenne ± SE : 112,8 ± 3,0 sec) que lors du test de maintien des compétences (moyenne ± SE : 120,4 ± 2,7 sec) (p=0,04); cependant, l’effet n’a pas été différent d’un groupe à un autre.Conclusion : Aucune différence n’a été observée sur le plan du maintien des compétences en réanimation entre les groupes avec rappel précoce, avec rappel tardif et sans rappel. De plus amples travaux sont nécessaires pour déterminer les caractéristiques d’une séance de rappel, autres que le moment où elle intervient, qui contribueraient au maintien des compétences