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    Profil et facteurs prédictifs de mortalité du traumatisé grave dans la ville de Kinshasa: Profile and predictive factors of mortality of severe trauma patients in Kinshasa city

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    Context and objective. Little is known about the prognosis of severe trauma in sub-Saharan Africa. Thestudy analyses epidemioclinical features and treatment of severe trauma patients in 4 hospitals of Kinshasa. Mortality determinants were assessed. Methods. A retrospective cohort analysis of epidemuioclinical and theurapeutical data from 195 severe trauma patents admitted from January 1st 2009 to December 31st 2014. Data related to the accident (rescue type, delay to reference, the lesional assessement, and hemodynamic state upon arrival, radiological findings, medical or surgical care provided within the first 48 hours, and the outcome were recorded. Uni-or multivariable analyses were applied as appropriate. To assess death determinants. Results. A total of 195 patients (mean age: 38.8+/-14.6 years; sex ratio F/M = 3/1) were enrolled. Road accidents (90.8%) was the main cause, and not any patient benefited of pre-hospital medical assistance.The time to admission was of 19.2 +/-3.6 H. Head (82.6%) and/or thoracic trauma (67.1%) were the prevalent lesions. Many patients were comatous (86.2%) with uni or bilateral mydriasis, and almost half (42.1%) had respiratory distress. One out of 3 had hemmoragic shock. Only 27 patients were intubated, and a large proportion was hemodynamicly unstable (63.1%; group A). The rate of mortality in ICU was 73.3%. Poor prognosis was linked to five independent predictive facors among which: age >/= 65 years and the RTS score < 10 emerged. The risk of death was most increased in patients with thoracic trauma than others. Conclusion. Excess mortality in this study has identified risk factors which can help developing accurate tagerted strategies. Contexte et objectifs. Les données sur les pronostics des traumatisés graves (TG) en Afrique subsaharienne sont fragmentaires. L’étude analyse les données épidémio-cliniques et thérapeutiques des TG dans 4 hôpitaux de Kinshasa. Les s facteurs associés à la mortalité ont été recherchés. Méthodes. Une analyse de cohorte retrospective des données épidémiocliniques et du traitement des TG, admis entre le premier janvier 2009 et le 31 décembre 2014 a été entreprise. Les circonstances de l’accident données étudiées étaient: les caractéristiques démographiques, les circonstances de l’accident, le type de secours pré-hospitalier le délai de référence, le es données cliniques, le bilan radiologique et lésionnel, ainsi que le traitement médicochirurgical endéans les premières 48 heures ont été enregistré. Une analyse uni- et multivariée a été utilisée pour rechercher les facteurs associés au décès. Résultats. Au total, 195 patients (âge moyen : 38,8±14,6 ans ; sexe ratio F/H= 3/1) ont été inclus. Les accidents de voie publique (90,8%) ont été le principal motif d’admission et aucun patient n’a bénéficié d’une assistance médicale pré-hospitalière. Le délai de référence était en moyenne de 19,2 ± 3,6 h. les lésions céphaliques (82,6%) et thoraciques (67,1%) étaient les plus fréquentes. La majorité de patients étaient en coma (86,2%), et 57,9% avaient une mydriase uni ou bilatérale, tandis que 82 patients (42,1%) présentaient une détresse respiratoire et 35 (17,9%) étaient en choc hémorragique. Seulement 27 patients (13,8%) étaient intubés et la majorité avait un état hémodynamique instable. La mortalité en réanimation était de 73,3%. Cinq facteurs prédictifs indépendants associés à un mauvais pronostic ont été identifiés: parmi lesquels l’âge ≥ 65 ans, la saturation pulsée en oxygène < 90% le score RTS < 10. Le risque de décès était plus fréquent dans le groupe des traumatisés thoraciques que dans d’autres. Conclusion. La surmortalité dans cette enquête a permis d’identifier des facteurs pronostiques justifiant des stratégies ciblées de prise en charge

    Congrès AFMED 2017 : Anesthésie-réanimation pour chirurgie cardiaque pédiatrique : faisabilité et résultats de notre première expérience en R.D. Congo: Anesthesia and resuscitation for pediatric cardiac surgery: feasibility and results of our first experience in DR Congo

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    Contexte et objectif. Dans le cadre des 3 missions organisées par l‟association des anciens de la faculté de médecine de l‟université de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, nous avons opéré des enfants porteurs d‟une persistance du canal artériel (CA). Les objectifs de cet article étaient de rapporter notre première expérience de la chirurgie cardiaque pédiatrique dans notre pays, et d‟évaluer nos résultats sur la qualité de la prise en charge pré-, per- et post-anesthésique de ces premiers patients opérés par nos soins.Méthodes. Il s‟agit d‟une étude documentaire descriptive type série de cas. Tous les patients opérés pour persistance du canal artériel aux cliniques universitaires de Kinshasa de novembre 2013 à novembre 2014 ont été inclus. Le protocole d’anesthésie était le même pour tous les patient. Les données pré-, per- et post-anesthésiques, ainsi que les résultats chirurgicaux obtenus ont été recueillies de façon prospective.Les critères utilisés pour évaluer la qualité de l’anesthésie étaient ceux proposés par la société française d‟anesthésie-réanimation. La saisie et l‟analyse des données ont été réalisées à l‟aide du logiciel Excel. Les variables quantitatives sont décrites en moyenne et valeurs extrêmes et celles qualitatives en fréquence et pourcentage.Résultats. Au total, dix enfants ont été opérés. L‟âge moyen était de 54 mois (extrêmes : 8 mois – 16 ans). Leur traitement médical pré-op comprenait essentiellement les IEC (5cas), les diurétiques (2 cas) et les digitaliques (2 cas). Les facteurs de risque préopératoires retrouvés dans notre série étaient la dénutrition (1 cas) et l‟anémie (2 cas).Le geste chirurgical a consisté à une ligature (8 cas) ou à une section (2 cas) du CA, par une thoracotomie postérieure gauche. La durée moyenne d‟intervention a été de 78 min (extrêmes 65 et 120 min). Les paramètres hémodynamiques et respiratoires peropératoires de nos patients sont restés stables durant la totalité du temps chirurgical à l‟exception d‟une patiente qui a présenté un saignement abondant (500 ml) suite à un déclampage intempestif sur un des moignons du canal artériel. Pour tous les autres patients, le saignement peropératoire a été minime, voire absent. Dans 9 cas sur 10, l‟extubation était réalisée en fin d‟intervention.En post-opératoire, l‟analgésie était satisfaisante avec des scores d‟EVS inférieur à 2 chez 8 patients. La première boisson était possible dans un délai moyen de 6 h sans fausse route, sans nausée ni vomissements. Trois cas d‟infection superficielle de site opératoire ont été relevés et traitées avec succès par des soins locaux. La durée moyenne de séjour en réanimation était de 3,85 jours (extrêmes : 2 et 8 j) et la durée totale d‟hospitalisation de 7,6 jours (extrêmes : 7 et 13 j). Aucun décès n‟a été déploré.Conclusion. Cette étude démontre la faisabilité de l’anesthésie pour fermeture du CA dans notre pays avec une bonne qualité d‟anesthésie et de bons résultats chirurgicaux. Avec plus de moyens à notre disposition, nous pourrons étendre notre activité à toute la chirurgie cardiaque adulte et pédiatrique sous circulation extracorporelle. C‟est cela notre but ultime

    Congrès AFMED 2017 : Pratique actuelle de l’anésthesie-réanimation pour thoracotomie dans un pays à ressources limitées : série de cas: Current practice of thoracotomy anesthesia resuscitation in a country with limited resources: case series

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    Contexte et objectif. Du fait d‟une morbi-mortalité élevée, la chirurgie thoracique constitue une chirurgie à haut risque. L‟objectif la présenté étude était de décrire notre pratique actuelle de l‟anesthésie-réanimation pour cette chirurgie dans notre contexte caractérisé par la faiblesse de moyens matériels et humains.Méthodes. Étude documentaire descriptive type série des cas portant sur tous les patients consécutifs (âgés de plus de 16 ans) ayant bénéficié d‟une intervention par thoracotomie aux Cliniques Universitaires de Kinshasa de février 2016 à avril 2017.Pour chaque patient inclus, les données pré, per et post-opératoires ont étés recueillies prospectivement. La saisie et l‟analyse de ces données ont été réalisées à l‟aide du logiciel Excel. Nous avons calculé les fréquences pour les variables qualitatives et les moyennes et écart-type pour les variables continues.        Résultats. 16 patients (10 hommes et 6 femmes), d‟âge moyen 42,8 ans, avec des extrêmes allant de 19 à 65 ans, ont été opérés par thoracotomie. Les indications chirurgicales étaient les suivantes : 7 cas (43,8%) de tumeur bronchique, 3 cas (18,8%) d‟aspergillome pulmonaire, 3 cas (18,8%) de pleurésie (pachypleurite ou pyothorax), 1 cas (8,3%) de bronchectasie, 1 cas (8,3%) de corps étranger intrathoracique (couteau), 1 cas (8,3%) d‟hernie diaphragmatique droite.La technique anesthésique la plus fréquente a été l‟anesthésie combinée (anesthésie générale et anesthésie péridurale thoracique) (81,3%). L‟intubation était réalisée à l‟aide d‟une sonde double lumière chez 13 patients (81,7%) avec une préférence pour les sondes gauches sans ergot, type Carlens. Chez les 3 patients restants (18,3%), l‟intervention ne nécessitait pas une exclusion pulmonaire (Pyothorax) et nous avons utilisé une sonde d‟intubation simple lumière. En fin d‟intervention, tous les patients étaient directement transférés en réanimation. Dans la quasi-totalité des cas (95,8%), l‟extubation était réalisée dans les 6 heures post-opératoires. Seul un patient a nécessité une ventilation postopératoire de plus de 48 heures. Seul un patient sur quatre dans notre série a été transfusé en peropératoire. La durée moyenne de séjour en réanimation était de 3,85 jours (extrêmes : 2 et 8 j) et la durée totale d‟hospitalisation de 7,6 jours (extrêmes : 7 et 13 j).Un patient a nécessité une reprise en postopératoire immédiat pour hémorragie. Dans cette série, la mortalité était de 18% (3 cas). Les causes présumées de décès étaient : choc septique (1 cas), embolie gazeuse après plusieurs tentatives infructueuses de pose de cathéter veineux central (1 cas) et oedème pulmonaire lésionnel post transfusionnel (1 cas).                                                                    Conclusion. Notre conduite de l‟anesthésie et de la réanimation n‟a pas été différente de celle décrite dans la littérature. Elle nous a permis d‟obtenir de bons résultats. Deux des trois décès de cette série sont imputables à des complications iatrogéniques évitables

    Survie et prédicteurs de la mortalité des patients admis au Service de Réanimation polyvalente des Cliniques Universitaires de Kinshasa: Survival and predictors of mortality in Patients Admitted to the Multipurpose Intensive Care Unit of the University Hospital of Kinshasa

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    Context and objective. Reducing mortality is a major concern in the Intensive Care Unit (ICU). This study aimed to determine reasons for admissions, to assess survival of hospitalized patients, and to identify the predictors of death in the general ICU. Methods.  From January 2016 to December 2017, all patients admitted in general ICU of Kinshasa University Hospital were included in a prospective observational study. They were classified according to medical versus traumatic or non-traumatic surgical etiologies. The survival at 28 days and the predictors of death were determined using the Kaplan-Meier curve and the cox regression analysis, respectively. The significance level was set at p <0.05. Results. Three hundred-twenty patients (mean age: 44.6 ± 20.5 years; 53.4% ​​men) with medical (64%), surgical (27%), or severe trauma (9 %) causes were recruited in our study. Among them, 92%, 38%, and 18 % survived at the 1st day, 7th day and 28th day of hospitalization, respectively. Main predictors of death were: the nature of pathology (medical or traumatic vs surgical) [aHR 11.01 (8.20-13.05); p <0.01], the time of admission (night vs. day) [aHR 2.88 (1.65-4.90); p <0.01], the presence of co-morbidities [aHR 2.95 (1.60-5.25); p = 0.01], the need of  mechanical ventilation [aHR 4.80 (3.20-7.30); p <0.01], the  respiratory distress [aHR 2.20 (1.70-3.00); p <0.01], and the  age ≥ 60 years [non aHR 3.49 (1.04-4.14); p =0.02]. Conclusion. Mortality in general ICU remains very high in Congolese environment, especially for medical and traumatic causes. Respiratory complications and the management of mechanical ventilation represent a major challenge. Contexte et objectif. La réduction de la mortalité est une préoccupation majeure en réanimation. Notre objectif était de déterminer les causes d’admission, la survie des patients hospitalisés et identifier les prédicteurs de décès en réanimation polyvalente. Méthodes. C’était une étude de suivi observationnel menée aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, sur une période de 2 ans (janvier 2016 à décembre 2017). Tous les patients admis en réanimation ont été suivis jusqu’au 28ème jour. Les motifs d’admission étaient regroupés en pathologies médicales, traumatisme grave et en pathologies chirurgicales non traumatiques. La survie au J28 a été évaluée grâce à la courbe de Kaplan-Meier. Les prédicteurs de la mortalité ont été recherchés en utilisant la méthode de régression de Cox. Le seuil de signification était fixé à p<0,05. Résultats. Le collectif de l’étude comprenait 320 patients (âge moyen : 44,6 ± 20,5 ans ; 53,4% hommes). Les pathologies médicales (64%) étaient les plus fréquentes, suivies de pathologies chirurgicales (27%) vs 9% pour un traumatisme grave. La survie au J1 était de 92% vs 38% au J7 et 18% au J28 d’hospitalisation. Le décès était prédit par le type de pathologie (médicale ou traumatique vs chirurgicale) [HRa 11,01 (8,20-13,05) ; p<0,01], une admission la nuit vs la journée) [HRa 2,88 (1,65-4,90) ; p<0,01], une co-morbidité [HRa 2,95 (1,60-5,25) ; p=0,01], la ventilation mécanique [HRa 4,80 (3,20-7,30) ; p<0,01], la détresse respiratoire [HRa 2,20 (1,70-3,00) ; p<0,01] et l’âge ≥ 60 ans [HR 3,49 (1,04-4,14) ; p=0.02]. Conclusion. La mortalité en réanimation polyvalente reste très élevée en milieu congolais, surtout pour les pathologies médicales et traumatiques. Les complications respiratoires et la gestion de la ventilation mécanique représentent un défi majeur

    Acute kidney injury is a powerful independent predictor of mortality in critically ill patients: a multicenter prospective cohort study from Kinshasa, the Democratic Republic of Congo

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    BACKGROUND: Despite the growing incidence of acute kidney injury (AKI) worldwide, there is little data on the burden and outcomes of AKI in intensive care unit (ICU) in low resource settings. The present study assessed the incidence of AKI and its impact on mortality in ICU in Kinshasa (Democratic Republic of Congo). METHODS: In a prospective cohort study, 476 consecutive critically ill patients (mean age 52 years, 57 % male) were screened for the presence of AKI in seven ICU from January 1st to March 30th, 2015. Serum creatinine was measured by the enzymatic method (Cobas C111 device®). AKI and its stages (no AKI, AKI 1, AKI 2 and AKI 3) were defined according to AKIN recommendations. The primary outcome was 28 days mortality. Survival (time-to death) curves were built using the Kaplan Meier methods. Predictors of mortality were assessed by Cox proportional hazards regression models. p < 0.05 defined the level of statistical significance. RESULTS: The cumulative incidence of AKI was 52.7 % with AKI stage 1, 2 and 3 in 23.7 %, 16.2 % and 12.8 % of patients, respectively. Among patients who developed AKI, 146 died (58 %) vs 62 patients (28 %) in the group without AKI. Only 6.5 % of the patients with AKI stage 3 benefited from dialysis. Median survival time was 15.0 days in patients without AKI and 3.0 days, 6.0 days and 8.0 days in patients with AKI stage 3, 2 and 1 (p < 0.001), respectively. In addition to respiratory distress-induced polypnea (HRa 1.60; 95 % CI: 1.08-2.37; p = 0.018), oxygen desaturation (HRa 1.53; 95 % CI: 1.13-2.08; p = 0.006) and multi-organic involvement (HRa 1.63; 95 % CI: 1.15-2.30), AKI emerged as an independent predictor of death (HRa 1.82; 95 % CI: 1.34-2.48; p < 0.001). CONCLUSION: More than half of critically ill patients in the present cohort developed AKI which contributed substantially to short-term mortality, highlighting the need for its prevention, early detection and management as well as the availability of dialysis in ICU

    Admission hyperglycemia and associated risk factors among patients with acute stroke in intensive care units in Kinshasa, the Democratic Republic of the Congo: Hyperglycémie à l’admission et facteurs associés chez les patients avec Accident Vasculaire Cérébral en phase aiguë dans les soins intensifs à Kinshasa, en République Démocratique du Congo

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    Context and objective.&nbsp;Despite being established as a correlate of unfavorable outcome in acute stroke, little is known about the burden and associated risk factors of admission hyperglycemia in acute stroke in sub-Saharan Africa. The present study aimed to assess its frequency and associated risk factors in Congolese patients admitted in Intensive Care Units (ICUs) in the acute phase of stroke.&nbsp;Methods.&nbsp;A multicenter (6 ICUs) prospective cohort study including consecutive &nbsp;patients with acute stroke was undertaken from &nbsp;July 15th, 2017 to March 15th, 2018.The &nbsp;Glasgow Coma Scale helped to determine the severety of the disease at admission. Stress hyperglycemia was considered for a random blood glucose levels at admission ˃140 mg/dL in patients without type 2 diabetes mellitus (T2DM). Independent factors associated with admission hyperglycemia were assessed using logistic regression analysis.&nbsp;Results.&nbsp;Out of 194 patients (mean age 58.7±13.1 years; 64% males, 74.7% light to moderate stroke severity; 59% hemorrhagic stroke) enrolled, admission hyperglycemia was found in 106 (54.6%) of patients (mean age 60.1 ± 14.3 years; 67% men, 67% hypertension) with 77 (72.6%) and 29 (27.4 %) of them having stress and chronic hyperglycemia, respectively. Independent predictors of admission hyperglycemia were age [aOR 1.98; 95%CI 1.17-3.36), GCS &lt; 8 (aOR 3.83; 95% CI 1.99-7.35) and diabetes (aOR 9.02; 95%CI 3.38-14.05).&nbsp;&nbsp;Conclusion.&nbsp;More than half of critically ill patients exhibit admission hyperglycemia with age, severity of stroke and known diabetes as its main associated risk factors. Contexte et objectif. L’hyperglycémie à l’admission en phase aiguë d’AVC est établie comme délétère sur l’issue. Les données sont néanmoins éparsesen Afique subsaharienne quant à&nbsp; son ampleur et aux facteurs associés. Cette étude a évalué &nbsp;la fréquence et les facteurs associés, chez les patients congolais admis en phase aiguë d’AVC dans 6 USI de Kinshasa.&nbsp;Méthodes. L’étude multicentrique de cohorte prospective a inclus &nbsp;des patients consécutifs&nbsp; admis en phase aiguë d’AVC, entre les 15 juillet 2017 et 15 mars 2018. Le score de Glascow a permis d’apprécier la gravité du tableau à l’admission. Les facteurs de risque indépendant associés à l’hyperglycémie ont été recherchés, à l’aide d’une analyse de régression logistique multivariée.&nbsp;Résultats. De 194 patients&nbsp; inclus (H&nbsp;; 64%), 74,7% &nbsp;avaient une forme&nbsp; légère &nbsp;à modérée &nbsp;et 59% avaient un AVC hémorragique. Un patient sur 2 avait une hyperglycémie à l’admission. Les prédicteurs indépendants de l’hyperglycémie à l’admission étaient l’âge [a OR 1,98&nbsp;; IC 95%, 1,17-3,36), un GCS &lt; 8 (ORa 3,83&nbsp;; IC 95%&nbsp;: 1,99-7,35) et le diabète (ORa 9,02&nbsp;; IC 95%&nbsp;: 3,38-14,05)].&nbsp;Conclusion. Plus de la moitié des patients avec AVC en phase aiguë présentent une hyperglycémie à l’admission avec comme principaux facteurs de risque associés, l’âge, la gravité de l’AVC et le diabète connu

    Impact de la mise en place d’un réseau des soins pour la traumatologie grave dans la ville de Kinshasa, RD Congo : étude quasi-expérimentale

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    Contexte et objectif: Une part non négligeable de décès posttraumatiques semble évitable par une meilleure prise en charge. L’objectif de la présente étude était d’évaluer l’impact de la mise en place d’un réseau des soins sur la mortalité des patients traumatisés graves dans la ville de Kinshasa. Méthodes: C’était une étude multicentrique quasi-expérimentale avant/après portant sur les patients adultes hospitalisés en réanimation ousoins intensifs pour traumatisme grave, entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2014. L’intervention a consisté à la mise en place d’un réseau de soins entre les deux groupes. La mortalité hospitalière ajustée sur l’âge, le sexe et le score RTS étaient le critère de jugement principal. Résultats: Au total, 4 hôpitaux ont participé et ont inclus 195 patients consécutifs dans le groupe pré-interventionnel contre 9 hôpitaux et 210 patients dans le groupe post-interventionnel. Entre les deux groupes, le taux d’admission directe s’est amélioré (48,6 % vs 75,9 %) ainsi que le temps d’arrivée à l’hôpital (6,5 h vs 4,2 h). Il a été relevé une diminution des volumes de perfusion associée à une augmentation des taux d’utilisation des catécholamines (2% vs 6,6 %), de la transfusion sanguine (15,8 % vs 25,7 %) et de l’acide tranexamique (zéro % vs 77,6 %). Le taux d’intubationen cas de GCS &lt; 9 (13,2 % vs 37 %), d’administration de mannitol en présence d’une mydriase (58 % vs 72,4 %) et de réalisation du scanner cérébral chez les patients ayant un GCS ≤14 (10,6 % vs 54,6%) ont augmenté également. En revanche, le pourcentage de patients ayant bénéficié d’un&nbsp; drainage thoracique (0,5 % vs 1,4 %) et la fréquence d’actes de chirurgie (43 % vs 50 %) n’ont pas significativement varié. La mortalité, quant à elle,&nbsp; est significativement passée de 73,3 % à 54,7 %. Conclusion: Une amélioration des pratiques et une baisse de la mortalité ont été observées après&nbsp; la mise en place du réseau de soins. &nbsp; English title: Impact of the establishment of a severe trauma care network in the City of Kinshasa, Democratic Republic of the Congo: a quasi-experimental study Context and objective: Better management is mandatory for avoidable post-traumatic deaths. This study aimed to assess the impact of the&nbsp; implementation of a trauma network on the mortality of severe trauma patients in Kinshasa, DR Congo. Methods: The multicentric quasic-experimental before/after survey included adult patients admitted in intensive care unit for trauma in Kinshasa&nbsp; between January 2009 and December 2014. The relevance of the implementation of a trauma network was assessed. In-hospital mortality adjusted&nbsp; for age, gender and RTS score was the primary endpoint. Results: A total of 195 consecutive patients was concerned from 4 hospitals in the pre-intervention group vs 210 patients from 9 hospitals in the&nbsp; postintervention group. In the two groups, the direct admission rate improved (48.6 % vs 75.9 %) as well as the time of arrival at the hospital (4.2 h&nbsp; vs 6.5 h). There was a decrease in infusion volumes associated with an increase utilization rate of catecholamines 2 % vs. 6.6 %), blood transfusion (15.8 % vs. 25.7 %) and acid tranexamic (0 % vs 77.6 %). The rate of intubation in the event of GCS &lt; 9 (13.2 % vs 37 %), administration of mannitol in&nbsp; the presence of mydriasis (58 % vs 72.4 %) and realization of the brain scan in patients with a GCS ≤14 (10.6 % vs&nbsp; 4.6 %) also increased. However, the&nbsp; percentage of patients who received chest drainage (0.5 % vs&nbsp; 1.4 %) and the frequency of surgery (43 % vs 50 %) did not vary significantly. Mortality, meanwhile, fell from 73.3 % to 54.7 %. Conclusion: An improvement in practices and a reduction in mortality were observed after the&nbsp; implementation of the trauma network
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