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    Adrenoleucodystrophie liee a l’x observe a cotonou (Benin)

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    L’adrénoleucodystrophie (ALD) liée à l’X est une maladie génétique liée au chromosome sexuel X. Les auteurs rapportent le premier cas révélé par des crises épileptiques partielles myocloniques et observé au Bénin. Le diagnostic était fait sur la base d’une démyélinisation du système nerveux central, une accumulation des acides gras à très longue chaîne (AGTLC) et une mutation dans le gène ABCD1

    Myasthenie auto-immune: diagnostic et prise en charge. A propos de six cas au Benin et au Gabon

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    La myasthénie est une maladie auto-immune qui se caractérise par une faiblesse musculaire fluctuante, s’aggravant à l’effort et s’améliorant au repos, mettant en jeu le pronostic vital. Le polymorphisme clinique de cette affection rend souvent le diagnostic clinique difficile. Aussi le dosage des anticorps anti récepteur d’acétylcholine (AC anti Rach) et l’ENMG sont les principaux outils du diagnostic. Les auteurs rapportent 6 cas de myasthénie pour mettre en relief les difficultés de diagnostic et de prise en charge en Afrique subsaharienne.Mots clés: Ac anti-Rach, Myasthénie, électromyogramme, AfriqueEnglish Title: Myasthenia autoimmune: diagnosis and management. About six cases in Benin and GabonEnglish AbstractMyasthenia is a life threatening autoimmune disease presenting varying degrees of muscle weakness becoming worse during effort and released by rest. Its clinical polymorphism makes difficult the diagnosis. The anti-AChR antibodies testing and EMNG are the main diagnostic tools. The authors report 6 cases of myasthenia to underline the difficulties regarding diagnosis and management of this disease in sub-Saharan Africa.Keywords: Anti-AChR antibodies, Myasthenia, Electromyogram, Afric

    L’infection a virus de l’Immunodeficience Humaine (VIH), facteur predictif de gravite et de mortalite des accidents vasculaires cerebraux au Centre National Hospitalier et Universitaire-Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, Benin

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    Introduction: L’atteinte du système nerveux central est fréquente et précoce au cours de l’infection à VIH. Cependant, la survenue de l’accident vasculaire cérébral (AVC) au cours de l’évolution naturelle du VIH est peu documentée.Objectif: Déterminer la prévalence hospitalière du VIH chez les patients AVC et comparer les caractéristiques cliniques des AVC entre les sujets infectés et non infectés par le VIH.Méthode: Etude transversale qui s’est déroulée au CNHU-HKM de janvier 2008 à décembre 2011. Elle a porté sur 432 sujets tous hétérosexuels, atteints d’AVC confirmé par un scanner cérébral et ayant bénéficié d’une sérologie VIH. Deux groupes ont été constitués. Le groupe des sujets AVC infectés par le VIH (AVCVIH+) et le groupe des sujets AVC non infectés par le VIH (AVCVIH-). La gravité de l’AVC sur la base du score NIHSS à l’admission et la mortalité à J30 ont été étudiées. Le logiciel Epi info a servi à l’analyse des données.Résultats: La prévalence hospitalière du VIH chez les patients atteints d’AVC était de 26,1% (113/432). L’âge moyen des PVVIH était de 43 ± 7 ans. Aucun d’eux ne se connaissait VIH+ avant l’admission. La médiane des CD4  était basse : 119±36/mm3. Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes pour ce qui concerne l’âge (p=0,08), le sexe (p=0,24), l’antécédent d’HTA (p=0,2), l’antécédent de diabète (p=0,231). En revanche, l’AVC ischémique (67,3% vs 62,4% ; p=0,02) et la mortalité à J30 (23% vs 10,5% ; p=0,007) étaient significativement plus élevés chez les sujets VIH+ que les VIH-. De même, l’AVC à l’admission (NIHSS>13 ; p=0,002) était plus grave dans le groupe AVCVIH+ que dans le groupe AVCVIH-. Le risque de faire un AVC est multiplié par au moins 2 lorsque le sujet était séropositif que séronégatif pour le VIH, tous autres facteurs étant égaux par ailleurs (RR=2,3).Conclusion: Ces résultats suggèrent que l’AVC est fréquent au cours de l’infection à VIH et peut être son mode de révélation. De même, l’infection à VIH apparait comme un facteur de risque de mauvais pronostic au cours de l’AVC.Mots clés: AVC, VIH, gravité, mortalité, BéninEnglish Title: Human Immunodeficiency Virus infection (HIV), stroke severity and mortality predictive indicator in centre national Hospitalier et Universitaire-Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) Cotonou, BeninEnglish AbstractIntroduction: During HIV infection, the central nervous system is frequently affected. However, the occurrence of stroke during the natural course of HIV is poorly documented.Objectives: To determine the prevalence rate of HIV among stroke patients and to compare the clinical characteristics of stroke in people with HIV and those HIV free.Method: A Cross-sectional study was conducted in the Neurology department of CNHU-HKM in Cotonou from January 2008 to December 2011. It involved 432 subjects all heterosexual, with stroke confirmed by brain CT scan and who underwent HIV test. Two groups were formed. The group of stroke subjects with HIV infection (AVCVIH +) and that of stroke subjects not infected by HIV (AVCVIH-). Stroke severity based on NIHSS score at admission and mortality at day 30 was studied. Epi Info was used for data analyses.Outcome: The prevalence rate of HIV among patients with stroke was 26.1% (113/432). The average age of HIV’s subjects was 43 ± 7 years. None of them knew prior to admission that their status was HIV +. The median CD4 count was low: 119 ± 36/mm3. There is no significant difference between the two groups regarding age (p = 0.08), sex (p = 0.24), hypertension history (p = 0.2), diabetes history (p = 0.231). However, ischemic stroke (67.3% vs. 62.4%, p = 0.02) and mortality at day 30 (23% vs. 10.5%, p = 0.007) were significantly higher among HIV + than HIV-. Similarly, stroke on admission (NIHSS> 13, p = 0.002) was more severe in the group AVCVIH + than in group-AVCVIH. The risk of stroke is multiplied by at least 2 when the subject was HIV+ compare to HIV-, all other factors being equal (RR = 2.3).Conclusion: These results prove that stroke is common during HIV infection and may be one of its revealing factor. Similarly, HIV infection is a risk factor of poor outcome during stroke.Keywords: Stroke, HIV, AVC, severity, mortality, Beni

    Le plan mondial de la lutte contre les maladies non transmissibles : approches stratégiques dans la prise en charge des AVC en Afrique

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    International audienceLes maladies non transmissibles (MNT) constituent la plus grande cause de décès dans le monde. Elles sont responsables de 36 millions de décès dont 14 millions sont prématurés et 86 % des décès prématurés ont lieu dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. Les AVC constituent l’une des principales MNT. En dotant les systèmes de santé de moyens pour répondre correctement aux besoins de santé des personnes atteintes de MNT et en influençant les politiques publiques dans d’autres secteurs que la santé pour lutter contre les FDR communs, c’est-à-dire le tabagisme, la mauvaise alimentation, la sédentarité et l’usage nocif de l’alcool, on pourrait éviter la plupart des décès prématurés dus aux MNT. Les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés dans la Déclaration politique des Nations Unies sur les MNT, à établir des politiques et des plans multisectoriels nationaux pour prévenir et combattre les MNT, à les renforcer, et à étudier la mise au point au niveau des pays de cibles et d’indicateurs en fonction du contexte national à l’horizon 2025. L’objectif 4 du Plan préconise d’intégrer les interventions de lutte contre les MNT à l’ensemble de soins de santé primaires. Le Bénin a choisi de répondre à cet objectif par la mise en place de la stratégie WHOPEN. Le WHOPEN est un paquet regroupant les interventions essentielles et intégrées au niveau des soins de santé primaires permettant de renforcer la capacité des agents de santé dans la prévention et la prise en charge des principales MNT au niveau opérationnel. Le Bénin a adapté les protocoles WHOPEN depuis 2010 puis les a révisés en 2017. Dix protocoles ont été sélectionnés dont deux abordent les AVC. Au total, 1022 agents de santé ont été formés dans 21 zones sanitaires sur 34 au Bénin
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