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    Compression medullaire lente secondaire a un lymphome de Burkitt intra - rachidien

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    Le lymphome de Burkitt (LB) appartient au groupe des lymphomes malins non hodgkiniens (LMNH) à cellules B. Il sévit de façon endémique chez l’enfant africain en région intertropicale. La rareté des localisations neuro-méningées dont médullaires a été rapportée. Nous rapportons le cas d’un jeune garçon présentant une localisation médullaire secondaire de LB maxillo-facial. Il avait présenté de façon lentement progressive dans un contexte d’amaigrissement et de tumeur maxillo-faciale, un syndrome de compression médullaire dorsale dont le diagnostic a été confirmé au myéloscanner dorsal. L’histologie de la tumeur maxillo faciale après biopsie révélait un LB. Une chimiothérapie a permis une disparition complète de la tumeur maxillo-faciale à la fin du 1er mois et une récupération neurologique au bout d’un an. La localisation secondaire intra rachidienne d’un LB bien que rare doit être présente à l’esprit surtout en face d’une compression médullaire lente survenue dans un contexte de tumeur maxillo-faciale chez l’enfant

    Etude comparee des aspects cliniques et electromyographiques des polyradiculoneuropathies inflammatoires demyeliisantes chronique diopathiques entre les diabetiques et les non diabetiques

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    Description Les polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) sont fréquentes chez le patient diabétique, environ 18,9%. Peu d’études ont comparé les PIDC entre diabétiques et non diabétiques. Objectif Etudier les PIDC chez les diabétiques et non diabétiquesMéthodologie Cette étude descriptive portait sur 47 patients dont 21 diabétiques et 26 non diabétiques ayant une PIDC admis dans le laboratoire de neurophysiologie du CHU de Limoges de janvier 2006 à Juin 2008. Le diagnostic des PIDC était porté sur les critères électrophysiologiques INCAT et de latence distale supérieure à 9ms. Résultat La comparaison sur le plan clinique permet de constater qu’il n’y avait pas de différence entre les deux populations pour ce qui concerne l’âge, le sexe, l’existence de déficit moteur, de troubles sensitifs objectifs (p>0,05). En revanche, les diabétiques présentaient plus de douleurs que les non diabétiques (p=0,006). Sur le plan électrophysiologique, il existe plus de blocs de conduction chez les non diabétiques (88,5%). que chez les diabétiques (47,6 %) p=0,002. Au niveau du nerf médian, les diabétiques présentaient moins d’allongement de latence distale (27,8%) que les non diabétiques (47,4%) p=0,01. Une étude comparative des moyennes permet d’observer que les sujets non diabétiques ont une onde F plus allongée sur le médian (41,2ms), le cubital (40.6ms) et le SPE (65,8ms) que les diabétiques. La réduction de la vitesse de conduction motrice est plus importante chez le non diabétique sur le nerf cubital (34,3m/sec).Conclusion Ces résultats montrent que les diabétiques peuvent présenter des PIDC mais avec des aspects cliniques etphysiologiques différents des non diabétiques.&#160
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