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    Evaluation de l’intensité territoriale de deux systèmes de cultures associées modérément fertilisées au Sud-Bénin

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    L’Afrique de l’Ouest demeure la région où l’accroissement de la production alimentaire est plus faible que la progression démographique avec une économie trop faible pour soutenir une agriculture moderne, consommatrice d’intrants et d’énergie. Ainsi, l’une des alternatives pourrait être une amélioration des systèmes de cultures multiples, encore en usage dans la région. Pour ce faire, deux expérimentations basées sur un apport d’engrais NPK (10-20-20) et 10 t de matière organique/ha, ont été conduites à Kpotomey au Bénin. L’une a associé l’arachide et trois variétés de maïs et l’autre a combiné le maïs, le manioc et le pois d’angole. L’objectif a été d’évaluer la productivité des différents systèmes de cultures étudiés par rapport à la superficie nécessaire pour satisfaire les besoins alimentaires. Les résultats montrent que l’intensité territoriale a varié de 2 831,4 m2 à 495,6 m2 pour les associations impliquant l’arachide et le maïs et de 25 000 m2 à 266,6 m2 pour celles basées sur le maïs, le manioc et le pois d’angole. Il est alors nécessaire de s’appuyer sur la minimisation de l’intensité territoriale afin de concilier au mieux la satisfaction des besoins alimentaires des populations et la préservation des terres arables qui constituent des ressources naturelles non extensibles. Mots clés : intensité territoriale, cultures associées, besoins alimentaire

    Optimisation de la productivité d\'un système de cultures associant le maïs (Zea mays) et l\'arachide (Arachis hypogea) au Sud-Bénin

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    L\'objectif de l\'étude a été de rechercher l\'influence de l\'ombrage engendré par le maïs sur le rendement de l\'arachide associée. Pour ce faire, les compétitions pour l\'eau et les sels minéraux ont été minimisées par une irrigation complémentaire d\'appoint et une fertilisation organique et chimique. Après un essai préliminaire au cours de la saison agricole 2001-2002, l\'étude de l\'effet de trois densités de semis du maïs sur les rendements de l\'arachide a été examinée en 2002-2003. La réduction de la densité de semis de maïs a amélioré la productivité de l\'arachide mais celle du maïs a baissé, en entraînant la chute de la productivité de l\'ensemble du couvert végétal. Au cours de l\'expérimentation de 2003-2004, le semis à densité optimale de trois variétés de maïs a réduit de façon différentielle la lumière disponible au niveau de l\'arachide associée. La productivité du maïs a peu varié et la production de l\'arachide constitue un supplément qui améliore la productivité du système de cultures. Il est donc apparu que dans les systèmes de cultures multiples, la morphologie des plantes et l\'organisation des espèces associées sont plus importantes que le potentiel génétique de productivité des espèces ou des variétés.The objective of this study was to evaluate the impact of the shading due to the maize as dominant crop, on the yield of the peanut intercropped. For this aim, the competitions for water and fertilizers were minimized by providing water and fertilizers required for optimal cultivation. Preliminary experimentation occurred during 2001-2002 growing season. During the following growing season in 2002-2003 peanut was intercropped with maize sown with three densities. Lower densities of maize were associated with better yield of peanut, while the total yield of the plots of mixed crop was reduced. During 2003-2004 growing season, peanut was intercropped with three varieties of maize, sown at the same optimal density. Three levels of shading on the canopy of the peanut were induced. Thus, the productivity of maize was somewhat stable and the peanut yield constitutes an additional production which improves the productivity of the cropping system. These results show that in intercropping context, the productivity is more linked to the architectural structure of plants and to the quality of the combination, than the genetic potential of productivity species or varieties. Keywords: Peanut - Maize - Intercropping system - Productivity Cameroon Journal of Experimental Microbiology Vol. 4 (2) 2008: pp. 57-6

    Etude de quelques parametres de conservation de l’eau sur des plantes de trois accessions du genre pachyrhizus soumises a la secheresse

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    Desparamètres physiologiques tels que le contenu relatif en eau, le potentiel hydrique et la conductance stomatique ont été mesurés sur des feuilles de deux génotypes de Pachyrhizus erosus et un génotype de Pachyrhizus tuberosus. Ces plantes cultivées en pots plastiques ont tubérisé et sont soumises à la sécheresse par arrêt d'arrosage. Les isothermes de potentiel hydrique des génotypes suggèrent des différences dans les modes d'ajustement global à la sécheresse. L'évolution des conductances stomatiques sous la contrainte hydrique confirme ces différences et l'influence des caractéristiques de la transpiration comme le contenu relatif en eau à la fermeture des stomates, le taux de transpiration relative totale, le taux detranspiration relative cuticulaire et le taux de transpiration relative stomatique, sur le contrôle de la transpiration a été examinée. L’importance de ces paramètres dans la compréhension des mécanismes de résistance à la sécheresse, en liaison avec les productivités primaire et agronomique a été discutée. Physiological parameters, such as relative water content potential and stomatic conductance, were measured on leaves of two accessions of Pachyrhizus erosus and one accession of P. tuberosus. These plants, grown in plastic pots, once tuberous roots had developed, were submitted to drought conditions by suspending watering .The isotherms of leaf water potential of the genotypes suggest differences in overall adaptation to drought. The evolution of stomatic conductance under hydric constraints confirms these differences. The influence of characteristics of transpiration, such as the water content in relation to the closure of the stomata, thelevel of total relative transpiration, the level of relative cuticular  transpiration and the level of relative stomatic transpiration were also revealed. The role of these parameters is discussed in relation with drought tolerance
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